La Cinématographie Française (1949)

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10 VLZXZXZXXX X X X XXXXX I X X XXXXX X X X xxxxxxxxxx CUN RAPHIE SE * ANALYSE CRITIQUE DES FILMS fâ) ^ Sir Alexander Korda et Carol Reed photographiés devant le tableau de Varoquier qui leur a été attribué en récompense du prix remporté par LE TROISIEME HOMME: au Festival International du Film de Cannes 1949. (Cliché Filmsonor.) OCCUPE-TOI D’AMELIE (A.) Vaudeville (92 min.) LUX FILM Origine : Française. Prod. : Lux Films, 1949. Réal. : Claude Autant-Lara. Auteurs : Scén. et dial, de J. Aurenche et P. Bost, tiré de l'œuvre de G. Feydeau. Chef-Opérateur : André Bac. Musique : René Cloërec. Décors : Max Douy. Dir. de Prod. : Louis Wipf. Montage : Madeleine Gug. Chef-Opérateur du Son : W. Sivel. Interprètes : Danielle Darrieux, Louise Conte, M. Arnold, L. Granier, F. Morens, C. Ripert, P. Perret, P. Levasseur, V. Camax1, Jean Desailly, Bervil, Armontel, Carette, V. Guyau, R. Auboyneau, C. Aslan, Yvernès, Ch. Deschamps, P. Démangé, Jean Pignol. Première représentation (Paris) : 16 décembre 1949, « Alhambra », « Normandie », « Olympia ». EXPLOITATION. — Un très large public peut être attiré par la pièce de Feydeau portée à l’écran par Claude Autant-Lara. Toutefois, le scénario mêle les acteurs du théâtre du Palais-Royal et les spectateurs qui assistent à la représentation dans ce même théâtre. Cette innovation déroute le public du cinéma qui admet difficilement cet artifice. SCENARIO. — Etienne (Bervil) entretient Amélie (Danielle Darrieux) dont le père (Carette) excuse tous les débordements. Un ami d’Etienne, Marcel (Jean Desailly), ne pourra toucher l’héritage de son père que lorsqu’il sera marié. Ils décident d’organiser un faux mariage entre Marcel et Amélie, mais Etienne, jaloux, s’arrange pour qu’ils soient unis. REALISATION. — Occupe-toi d’Amélie a reformé l’équipe du Diable au Corps, puisqu’on retrouve Claude Autant-Lara, Jean Aurenche, Pierre Bost, Max Douy, etc. La réussite, il faut bien le dire, est loin d’être aussi complète. En effet, si le travail du réalisateur, du décorateur, du chefopérateur est parfait, le scénario, tout en gardant la drôlerie de la pièce de Feydeau, manque de clarté pour l'écran. Précisons que les décors de Max Douy, couronnés d’ailleurs au dernier festival international de Cannes, sont très beaux et très luxueux. INTERPRETATION. — Danielle Darrieux. charmante Amélie, est parfaite d'élégance, de même Jean Desailly, comédien spirituel. Carette, Bervil, Coco Aslan, etc., jouent tout à fait dans la note « Palais-Royal » voulue par le réalisateur, ce qui donne à l’écran l’impression de charge. L. O. GALAS DE L’ENTR’AIDE DU CINÉMA ❖ Voici le calendrier des prochains galas organisés par l’Entr'aide du Cinéma au profit de sa caisse de secours : 1" En février, pendant les fêtes du Carnaval de Nice, présentation d’une grande « Nuit de France » à l'image de celle donnée à Cannes en août dernier ; 2» Fin mars ou début avril, présentation d’une « Nuit du Cinéma » dans la salle du « Gaumont-Palace ». Ce dernier gala organisé avec le concours de la S.N.E.G. sera donné au profit de la caisse de secours de l'Entr’aide du Cinéma et des Œuvres Sociales de la Société Gaumont. Ces deux brillantes manifestations artistiques seront l’œuvre de Jacques Rudeau à qui l’Entr’aide du Cinéma a confié depuis longtemps l’organisation de ses galas. BRANQUÜGNOL (A.) Burlesque (97 min.) FILMS FERNAND RIVERS Origine : Française. Prod. : Cité Films, 1949. Réal. : Robert Dhéry. Auteur : Scén. orig., adapt._ et dial, de R. Dhéry. Chef-Opérateur : Jean Bourgoin. Musique : Gérard Calvi. Décors : R. Briaucourt. Dir. de Prod. : G. Geftman. Montage : Christian Gaudin. Chef-Opérateur du Son : J. Longuet. Interprètes : Robert Dhéry, Colette Brosset, M. Lambert, M. Casadesus, P. Arnoux, Ch. Duvaleix, Carette, Duvaleix père, J. Emmanuel, R. Saget, R. Destain, J. Carmet, P. Destaille, R. Souplex, H. Ferrari et sa fille, R. Luguet, P. Rossi, R. Rocca, Gabriello, 1VT. Dax, Pignol. Première représentation (Paris) : 16 décembre 1949, « Français », « MaxLinder », « Moulin-Rouge ». EXPLOITATION. — Tiré d’une pièce de théâtre, qui est jouée depuis plus d’un an au Théâtre La Bruyère et qui a fait courir tout Paris, ce film, d’un comique échevelé, est appelé à connaître le succès des Pieds Nickelés et de Jour de Fête. Très belles recettes assurées. i SCENARIO. — La suite de gags défie l’analyse. Le thème général est une soirée de gala offerte à l’occasion des fiançailles d’un châtelain. Tous les numéros tournent à la catastrophe. REALISATION. — Robert Dhéry, qui a un sens aigu du burlesque, a parfaitement su utiliser la caméra pour mettre en valeur les dons comiques de ses partenaires. Les déplacements d’appareils servent efficacement les gags presque ininterrompus, qui arrachent les rires. La scène du banquet et le numéro de prestidigitation peuvent être considérés comme les . meilleurs. INTERPRETATION. — Les numéros répétés depuis plus d’un an sur la scène du Théâtre La Bruyère sont évidemment au point et l’éloge de chacun de leurs interprètes n’est pas possible. Toute la troupe est parfaite d'entrain et d’homogénéité, — . J. L. LE BOUT DE LA ROUTE ( G.) Comédie dramatique (85 min.) ASTORIA FILM Origine : Française. Prod. : Burgus Film, 1948. Réal. : Emile Couzinet. Auteurs : Adapt. et dial, de R. Eyquem, d’après la pièce de théâtre de J. Giono. Chef-Opérateur : Victor Armenise. Musique : Vincent Scotto. Décors : René Renneteau. Dir. de Prod. : Jean Cavaillés. Montage : André Sarthou. Chef-Opérateur du Son : J. Coutellier. Interprètes : José Luccioni, Mona Dol, Marie Kalf, France Descaut, Micheline Labourot, Georges Galley, Guy Poni, Frouhins. Première représentation (Paris) : 7 décembre 1949, « Impérial ». EXPLOITATION. — L’excellent ténor de l’Opéra de Paris, José Luccioni, vedette de cette production d’Emile Couzinet, a un public d’admirateurs et peut, de ce fait, attirer les spectateurs à cette comédie dramatique tirée d’une pièce de Jean Giono. SCENARIO. — Un homme (José Luccioni) marche dans la campagne. Il s’arrête dans une ferme de montagne et gagne bientôt l’amitié de tous mais malgré lui il sème le trouble tant chez la fermière (Mona Dol) que dans l’esprit de jeunes filles du village. Il repart à travers les montagnes. Ce n’était pas là le bout de sa route. REALISATION. — Emile Couzinet s’est attaqué à un sujet particulièrement difficile et il faut lui en tenir compte. Il a choisi des extérieurs très beaux et Armenise, responsable des photographies, est à féliciter sans réserve. INTERPRETATION. — José Luccioni, semblable à lui-même, chante avec le talent qu’on lui connaît. Mona Dol, excellente en paysanne bourrue, est entourée de Marie Kalf, France Descaut, Micheline Labouret, débutantes que nous reverrons avec plaisir. Il faut signaler un jeune premier sympathique, Georges Galley et un autre jeune au physique curieux, Guy Poni, — L. O. LE ROI (G.) Comédie humoristique et musicale (95 min.) DISCINA Origine : Française. Prod. : Spéva Film-Michel Safra-André Paulvé, 1949. Réal. : Marc-Gilbert Sauvajon. Auteurs : Adapt. et dial, de M.-G. Sauvajon, d’après la pièce de théâtre de R. de Fiers, A. de Caillavet et E. Arène. Chef-Opérateur : R. Le Febvre. Musique : Jean Marion. Décors : Maquettes de G. de Gastyne réalisées par Bouthier. Dir. de Prod. : J. Rivière. Montage : Dwyre. Chef-Opérateur du Son : C. Evangelou. Interprètes : Maurice Chevalier, Annie Ducaux, Sophie Desmarets, Alfred Adam, R. Murzeau, J. Wall, F. Paquet, Charrett, F. Joux, Delaittre. Premières représentations (Cannes) : 13 décembre 1949, « Rex » : (Paris) : 14 décembre 1949, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Avec ce film pétillant d’humour, aux excellentes chansons, à l’importante mise en scène, Maurice Chevalier retrouve le genre de rôle qui fit son succès à l’écran. II est hors de doute que la popularité de cette grande vedette va s’en trouver accrue et attirera le grand public. Annie Ducaux et Sophie Desmarets sont les vedettes féminines. SCENARIO. — Jean IV de Cerdagne (Maurice Chevalier) , à son arrivée à Paris, reçoit un chou à la crème que, dans son enthousiasme, lui a lancé Youyou (Sophie Desmarets), femme du député Bordier (Alfred Adam). Jean IV retrouve avec joie son ancienne maîtresse Thérèse Marnix (Annie Ducaux), maintenant celle de Bordier. Invité au château de Bordier pour une chasse, Jean IV y revoit Youyou dont il s’éprend. Après une nuit d’amour, il signera le traité de commerce et repartira vers la Cerdagne. Bordier se consolera de sa double infortune en devenant miïiistve. REALISATION. — Marc-Gilbert Sauvajon même son récit à un rythme rapide grâce à une narration fort vivante. Les chansons sont habilement introduites sans ralentir l’action. Le dialogue est spirituel, possédant cet esprit « boulevardier » si riche de fantaisie. Les images de Robert Le Febvre sont agréables et soignées. Les décors sont nombreux, luxueux, richement meublés et les extérieurs bien choisis. Le son est fort bien enregistré. Les chansons seront, sans nul doute, des airs à succès. INTERPRETATION. — Maurice Chevalier redevient ici le « Maurice » de Parade d’Amour et du Lieutenant Souriant, gouailleur, fantaisiste, heureux de vivre, sachant « tomber » un cœur et ne pouvant résister à un charmant minois. Son accent « cerdagnais » ajoute à l’humour de son personnage, qui est une de ses meille\:res créations. Annie Ducaux, fort en beauté dans ses atours 1900, a beaucoup de classe et d’intelligence. Sophie Desmarets, étourdissante de verve, de spontanéité, trouve ici un personnage où elle peut exprimer toute sa fantaisie « gavroche ». Alfred Adam, en politicien gaffeur et mari trompé, joue ce rôle dans la formule classique de ce genre de personnage. Robert Murzeau est fort amusant dans ses nombreuses tranformations et sa chanson, P.-A. B.