La Cinématographie Française (1949)

ttttïttttxixxzxxxxxxxxyxttxxxxxxxxxxxx: CINE FR . 21 RAPHIE xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxz SE LA PRODUCTION FRANÇAISE GEORGES MARCHAL et DANY ROBIN vedettes du film de S. de POLIGNY h La SOIF des HOMMES ' 3 FILMS COMMENCÉS DU THE POUR M. JOSSE (2712-49) (Francœur). Prod. : Films R. Ploquin. Réal. : J. Deval. BALLERINA (26-12-49) (Boulogne). Prod. : Memnon Film. Réal. : L. Berger. L’EXTRAVAGANTE THEODORA (19-12-49) (Eclair). Prod. : Prisonniers Associés. Réal. : H. Lepage. Supervision : R. Jayet. 13 FILMS EN COURS 3' SEMAINE YAO (Cotonou, Gabon). Prod. : A.F.C. Réal. : Cl. Vermorel. 4» SEMAINE LE CERCLE ENCHANTE (titre provisoire) (Côte d’Azur). Prod. : Sagitta Films. Réal. : M. Cravenne. 5» SEMAINE LA BELLE QUE VOILA (Joinville). Prod. : Films Gibé-Bercholz. Réal. : J. -P. Le Chanois. 6° SEMAINE ENVOI DE FLEURS (Billancourt). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : J. Stelli. LE P’TIT ZOUAVE (Billancourt). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : G. Grangier. AGNES DE RIEN (Billancourt). Prod. : Codo-Cinéma. Réal. : P. Billon. LE ROMAN DES ENFANTS TERRIBLES (Théâtre Pigalle). Prod. : Melville Prod. Réal. : J. -P. Melville. SANS TAMBOUR NI TROMPETTE (Vigny). Prod. : Général Film. Réal. : R. Blanc. 9° SEMAINE LE MAL DES SIECLES (ext. Saint-Cloud et Paris). Prod. : Métronome Films. Réal. : M. Téboul. LA NUIT S’ACHEVE (ext. Paris). Prod. : Films Minerva. Réal. : P. Méré. 14' SEMAINE LE JUGEMENT DE DIEU (François-Ier). Prod. : B.U.P.-Française-E. Tucherer. Réal. : R. Bernard. 15° SEMAINE CE SIECLE A CINQUANTE ANS. Prod. : S.E.P.I.C.-U.G.C. Réal : D. -R. -Tuai. 20' SEMAINE LA VIE COMMENCE DEMAIN (ex-1950) (ext. Paris). Prod. : Cinéma Prod. Réal. : N. Vedrès. I FILM TERMINÉ NOUS AVONS TOUS FAIT LA MEME CHOSE (14-12-49). Prod. : Prisonniers AssociésA.T.A. Réal. : R. Sti. “La Cage aux Filles” 4* Le dernier film de Maurice Cloche, La Cage aux Filles, qui est interprété par Danièle Delorme, Louise Lagrange, dont c’est la rentrée dans les studios et Noël Roquevert. Vital, etc., sortira en exclusivité à Paris, le 13 janvier 1950 aux « Paramount » et « Elysées-Cinéma », Serge de Poligny compte parmi les meilleurs réalisateurs français. De lui, nous avons vu, entre autres, Le Baron Fantôme, La Fiancée des Ténèbres, Torrents, etc. Après être resté inactif pendant de longs mois, il vient de porter à l’écran le roman de Suzanne Pairault, Le Sang de Bou-Okba, sous le titre, La Soif des Hommes. Ce film est l’histoire de deux dra Dany Robin et Georges Marchai, interprètes de LA SOIF DES HOMMES. (Cliché L.P.C. -Ciné-Sélection.) mes — celui de la terre pour laquelle souffrent les hommes, et celui de l’Amour que les paysans sacrifient à la terre — qui se déroulent dans le climat historique de la première colonisation, avec ses grandeurs et ses misères. Il retrace l’effort de pacification d’hommes courageux pour faire un pays heureux et riche de cette Algérie, qui constitue aujourd’hui l’un des plus beaux fleurons de l’Union Française. L’entreprise était hardie. Il fallait, tout d’abord, aller tourner sur place, en Algérie ; il fallait ensuite confier les trois rôles du drame cornélien, qui constitue la base du film, à trois artistes de talent, aptes à s’incorporer à leurs personnages ; cela, Suzanne Pairault y tenait particulièrement. Les écueils furent surmontés, Georges Marchai, Dany Robin et Andrée Clément furent choisis pour incarner les trois héros de l'aventure et une équipe complète de techniciens de valeur partit pour Relizane, près d’Oran. Là, comme le scénario nécessitait un village arabe isolé au milieu des terres, sans vignoble aux alentours — ces vignobles que l’on verra fructifier dans le film, mais qui n’existaient pas au moment où commence l’histoire — l’équipe, sous la direction des excellents décorateurs René Moulaërt et Raymond Gabutti, s’appliqua à en édifier un, plus vrai que nature. Ce village authentique fit l’admiration de tous ceux qui le virent ; il sert de cadre à des scènes d'aventures fort prenantes, non dépourvues de poésie. Les talents conjugués de Serge de Poligny et de son opérateur Marcel Weiss (La Bataille de l’Eau Lourde, Scandale aux Champs-Elysées), sont d’ailJçùrg de sûrs garants de réussite, Bravant les éléments, l’équipe travailla et eut la joie de tout « mettre dans la boîte » dans le laps de temps qui lui était imparti par un plan de travail rigoureux, placé sous la garde vigilante de M. Jean Jeannin. Plus tard, aux studios de SaintMaurice, les prises de vues se sont poursuivies, et achevées dans les délais et, aujourd’hui monté, La Soif des Hommes attend déjà l’accueil du public avide d’aventures, d’amour, de grand air et de films français de qualité. — P. Robin. FICHE TECHNIQUE LA SOIF DES HOMMES Titre : LA SOIF DES HOMMES. Prod. : L. P. C. Dist. : CINE SELECTION. Réal. : Serge de Poligny. Assistant-Réal. : Guy Lefranc. Auteurs : Suzanne Pairault, d'après le roman « Le Sang de Bou-Okba », adapt. de S. de Poligny, Jean Jeannin et Elizabeth Porquerol, dial, de Bernard Zimmer. Chef-Opérateur : Marcel Weiss. Opérateur : Gilbert Chain. Assistants-Opérateurs : Gilbert Sarthre et Maurice Fellous. Musique : Paul Misraki. Décors : René Moulaërt et Raymond Gabutti. Assistant-Décorateur : Camille Démangeât. Dir. de Prod. : Jean Jeannin. Montage : Jacques Grassi. Photographe : Paul Paviot. Script-Girl : Colette Crochot. Régie générale : Jean Desmouceaux. Régie extérieurs : Benjamin. Secrétaire de Prod. : Marcelle Laquerrière. Maquilleur : René Daudin. Habilleuse : Germaine Hoden. Chef-Opérateur du Son : Pierre Bertrand. Assistant du Son : Alexis Bodick. Studios : Saint-Maurice. Extérieurs : Relizane (département d’Oran). Commencé le : 26 septembre 1949. Terminé le : 2 décembre 1949. Interprètes : Georges Marchai, Dany Robin, Andrée Clément, Paul Faivre, Jean Vilar, Pierre Asso, Arbessier, Sergeol, Gérome Goulven, Moncorbier, Christiane Sertilanges, Geneviève Morel, Chambois. Sujet (genre) : Grande aventure dramatique et romanesque. Cadre-Epoque : 1848. Résumé du scénario. — Broussoles, paysan corrézien, s’installe, avec ses deux filles, Alise (A. Clément) et Julie (D. Robin) à Bou-Okba. Il décide de planter de la vigne dans cette terre aride et aidé par Bouvard (G. Marchai). Ce dernier est attiré par la jeunesse de Julie, mais c’est Alise qu’il épouse, car c’est avec elle qu’il peut créer « Le Domaine ». Peu après, Julie et Bouvard ne peuvent dissimuler leur passion réciproque. Ils s’enfuient à Oran. Atteint du choléra, Broussoles envoie Alise chercher son mari et entre ces deux êtres, naîtra bientôt l’affection de ceux qui aiment le même sol. “L’ÉNIGME DU TEMPLE” Lors du passage à Paris de la Princesse Cornélie de Bourbon Naundorf, pour tourner quelques scènes du film L’Enigme du Temple, un court métrage d’André Castelot, mis en scène de Pierre de Hérain, avec La Princesse Cornélie de BourbonNaundorf et M. Perry réunis pour la réalisation de L’ENIGME DU TEMPLE. (Cliché Cité Films Courts Sujets.) Maurice Teynac dans le rôle de l’enquêteur, a été enregistré. C’est une production Cité pFilms Courts Sujets, qui relate objectivement l'histoire de l’énigme du Temple, à l’aide de documents originaux et même quelquefois inédits. Grâce aux expertises du célèbre docteur Lecart, le film propose une conclusion logique à une affaire qui a passionné et passionnera longtemps encore l’opinion publique. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE COPY BOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 ❖ On parle beaucoup de la prochaine venue à Nice de Maurice de Cannonges, qui aurait l’intention d’y réaliser sous peu de nombreuses séquences de L’Homme de la Jamaïque, dont les extérieurs se feraient en grande partie au Maroc. •J* Idylle au Château est le titre provisoire de la production Sagitta Film, qui se tourne en deux versions sous la double direction de Marcel Cravenne (version française) et Bernard Vorhauss (version américaine), à Cannes et aux environs. Profitant du beau temps, de nombreuses scènes d’extérieurs ont été réalisées successivement au port de Cannes, sur la Croisette, sur les routes touristiques de la région niçoise. L’équipement du château de Castellaras étant achevé, les prises de vues des intérieurs . en décors réels vont y commencer sous peu. — • Paul’A. Buisine,