La Cinématographie Française (1949)

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22 xrxxacraxxxraxxxxxxxxxxxxxxxxiixxxxxxap ** ANALYSE CRITIQUE cxxxxxxxxxxxxxxxYYxrxxxYrrrxYxxYxrtxxxx DES FILMS e film comique exceptionnel renouvelle toutes les formes du RIRE/ Un nouveau "classique" du Rire présenté par GRAY FILM L'AGENT INVISIBLE (G.) Agent invisible contre Gestapo (Invisible Agent) Film d’espionnage (86 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM S.A. Origine : Américaine. Prod. : Frank Lloyd-Universal, 1942. Réal. : Èdwin L. Marin. Auteurs : Scén. de Curtis Siodmak, d’après l’œuvre de H. G. Wells. Chef-Opérateur : Lee White. Musique : H. J. Salter. Dir. artistique : Jack Otterson. Interprètes : Ilona Massey, Jon Hall, Peter Lorre, Sir Cedric Hardwicke, J. Edward Bromberg, J. Litel, A. Basserman, K. Luke, H. Herbert. Première représentation (Paris) : 14 décembre 1949, « La Royale », « Royal-Haussmann-Méliès », « Ritz ». EXPLOITATION. — Faisant suite à la série célèbre des « Hommes Invisibles », d’après le roman de H. G. Wells, ce film tourné pendant la guerre plaira à un public aimant se distraire. SCENARIO — Le petit-fils de VHomme Invisible, poursuivi aux U. S. A. par les espions de l’Axe, qui veulent lui ravir l’invention familiale, se met au service du Gouvernement américain. On l’envoie en mission à Berlin. Il se heurte aux chefs de la Gestapo, mais, aidé par une belle espionne, il parvient à obtenir le renseignement demandé. REALISATION. — Les trucages à la base de l’intrigue sont toujours excellents et arrachent des rires aux spectateurs. Le rythme excellent soutient l’action. REALISATION. — Peter Lorre et Edward Bromberg sont les deux meilleurs acteurs du film, dont la vedette reste presque toujours invisible. J. L. L'HOMME DE LA TOUR EIFFEL (A.) Film policier en Anscocolor (104 min.) (D.) GRAY FILM Origine : Franco-Américaine, 1948. Prod. : A. et T. Prod. -Gray Film. Réal. : Burgess Meredith. Auteurs : Adapt. et dial, de Brown, d’après le roman de G. Simenon. Chefs-Opér. : A. Germain, S. Cortez. Musique : Michel Michelet. Décors : René Renoux. Dir. de Prod. : Mme Goulian et R. Rosenberg. Montage : E. Levin et I. Sackin. Chefs-Opérateurs du Son : J. Lebreton et J. Westmoreland. “iif erprètes : Burgess Meredith, Charles Laughton, Franchot Tone, Bob Hutton, Bill Phibbs, Joan Wallace, Patricia Roc, Belita. Présentation corporative (Paris) : 20 décembre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — Importante production en Anscocolor, presque entièrement réalisée en extérieurs dans Paris par une équipe franco-américaine. L’ampleur des moyens employés, la valeur des acteurs et des techniciens, en font une œuvre de portée internationale. SCENARIO. — Un trio américain, le mari, la femme et la maîtresse préparent la mort d’une vieille tante pour en hériter. Deux complices s’en chargent. Maigret mène l’enquête. Un pauvre diable de complice est arrêté et condamné à mort. Le policier le fait évader et entre en rapport avec Radek, un raté d’une intelligence démoniaque. Parcourant en sa compagnie tous les quartiers de la capitale, il parvient à le convaincre du crime. Radelc essaye de se suicider, mais tombe dans les mains de la police. REALISATION. — Presque toutes les scènes sont tournées en extérieurs dans les rues de Paris : à Saint-Germain-des-Prés, Grenelle, Champ-deMars, quais de la Seine, prison de la Santé, George-V, boîtes de Montmartre, etc. Le film en acquiert un aspect d’authenticité que la présence de l’Anscocolor vient parfois renforcer. La succession de scènes courtes et mouvementées donnent souvent au film un rythme haletant convenant bien à celui d’une chasse à l’homme. Les scènes de poursuite sont remarquablement réalisées, surtout la scène finale dans la Tour Eiffel. INTERPRETATION. — Franchot Tone fait une remarquable création d’assassin névrosé aux limites de la folie. Il a su, par ailleurs, se donner une silhouette « existentialiste » très authentique. Burgess Meredith, en lampiste-rémouleur, fait preuve d’un talent solide. Charles Laughton est un curieux Maigret obèse et flegmatique. Le trio d’actrices Joan Wallace, Patricia Roc et Belita ont un jeu très naturel. — J. L. AVANT-PREMIÈRE DE LA SOURICIÈRE •î* Lundi dernier, la Société Gaumont et la Compagnie Continentale Cinématographique ont organisé une soirée d’avant-première au « Studio des Champs-Elysées ». Elles ont présenté le film d’Henri Calef, La Souricière qui a obtenu un légitime succès. En effet, le scénario d’André Gillois pose un cas de conscience pour un jeune avocat et permet des développements particulièrement intéressants. La Souricière est excellemment interprété par Bernard Blier. François Périer, Danielle Godet, Mouloudji, Jean Marchât, Junie Astor, Larquey, Berthe Bovy, Louis Seigner, etc, L'AUBERGE DU PECHE (G.) Film policier (108 min.) PATHE CONSORTIUM CINEMA Origine : Française. Prod. : Simoun Film-Pathé Cinéma, 1949. Réal. : Jean de Marguenat. Auteurs : Adapt. de Ch. de Grenier, d’après le roman de Georges-André Cuel « Café Noir », dial, de G. A. Cuel et G. Reville. Chef-Opérateur : Charlie Bauer. Musique : Henri Verdun. Décors : Robert Dumesnil. Dir. de Prod. : Ch. de Grenier. Montage : Bonin. Chef-Opérateur du Son : Putel. Interprètes : Ginette Leclerc, JeanPierre Kérien, Delmont, Jean Pa~ rédès, André Valmy, A. Tissot, Ch. Barry, H. Vernon, M. Suffel, M. Ardan, C. Georges, R. Lussac, R. Patorni. Présentation corporative (Paris) : 15 décembre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce film policier aux incidents nombreux et aux péripéties variées, est assuré du succès. Ginette Leclerc, dans un double rôle, contribue par sa personnalité à l’excellente carrière de cette production, dont toute l’interprétation est de premier ordre. L’élément humoristique, souvent mêlé au tragique, constitue une agréable détente. SCENARIO. — Gilberte. la servante de l’Auberge du Péché, reçoit un soir d’un inconnu un sac de billets de banque. Cet homme est trouvé le lendemain matin assassiné devant l’auberge. La servante est tuée à son tour. L’inspecteur Briquet, avec l’aide du secrétaire de mairie, mène une enquête habile qui aboutit à l’arrestation d’une bande de gangsters qui avait dévalisé une société de crédit. REALISATION. — La mise en scène de Jean de Marguenat est habile et le film se déroule sur un rythme agréable. Certaines scènes tragiques sont émouvantes et l’ensemble des caractères habilement étudié. INTERPRETATION. — Ginette Leclerc mérite de nombreux éloges pour ses deux créations, où elle met en valeur ses dons tragiques et son naturel. Kérien fait preuve de sobriété, tandis que Parédès apporte la note comique classique dans ce genre de film. Delmont et Alice Tissot forment un pittoresque couple d’aubergistes. Delmont joue avec une sensibilité émouvante. — G. T. LA RONDE DES HEURES (G.) Mélodrame (98 min.) U.F.P.C. Origine : Française. Prod. : Ciné-Raduis, 1949. Réal. : Alexandre Ryder. Auteurs : Scén. orig. de P. Maudru, adapt. et dial, de P. Maudru et A. Ryder. Chef-Opérateur : L.-H. Burel. Musique : René Sylviano. Décors : Marcel Magniez. Dir. de Prod. : M. Juven et G. Combret. Montage : Germaine Fouquet. Chef-Opérateur du Son : J. Coutellier. Interprètes : Jacques Jansen, Micheline Francey, Denise Grey, MarieFrance, Lucien Baroux, Aimé Clariond, Jean Tissier. Présentation corporative (Paris) : 16 décembre 1949, « Colisée ». EXPLOITATION. — Le premier film portant ce titre remporta, on s’en souvient encore, un magnifique succès auprès du grand public friand de mélodrame. Cette seconde version sem ON NE TRICHE PAS AVEC LA VIE (A.) '(Docteur Louise) Comédie dramatique (100 min.) U.F.P.C. Origine : Française. Prod. : Fiat Film-Renaissance Film, 1949. Réal. : P. Vandenberghe et R. Delacroix. Auteurs : Scén. orig. de A. Vachet et M. Jacquemont, adapt. de J.-L. Bouquet, dial, de P. Vandenberghe. Chef-Opérateur : Marc Fossard. Musique : Paul Misraki. Décors : Robert Dumesnil. Dir. de Prod. : Marcel Bryau. Montage : Jacques Michau. Chef-Opérateur du Son : H. Dubuis. Interprètes : Madeleine Robinson, Jean Davy, Mady Berry, Bernard Lancret, Paul Vandenberghe, Line Noro, H. Poitras, S. Avon. Présentation corporative (Paris) : 12 décembre 1949, « Colisée ». EXPLOITATION. — Ce film moralisateur met en valeur les efforts d’une jeune doctoresse qui lutte contre les préjugés et l’immoralité inconsciente des habitants d une petite ville. Il traite un sujet humain propre à émouvoir le grand public. Excellente interprétation de Madeleine Robinson. SCENARIO. — Après la mort de son fiancé Gérard (B. Lancret), Louise (M. Robinson), docteur en médecine, s’installe à Noire fontaine. Elle doit lutter contre les superstitions et les remèdes fantaisistes et dangereux. Après bien des difficultés, elle triomphera et acceptera, peut-être, l’amour de son fidèle ami, Albert Desforges (J. Davy). REALISATION. — Sujet mélodramatique traité avec beaucoup de tact, rehaussé de dialogues sobres et directs. Les nombreux rôles sont bien typés, sans excès, malgré leurs caractères souvent conventionnels. Bonne technique et mise en scène soignée dans l’ensemble. INTERPRETATION. — L’excellente artiste Madeleine Robinson tient le rôle de la jeune doctoresse aimée par les uns, détestée par les autres, avec ce talent qui l’a fait apprécier dans de nombreux films. A ses côtés, Jean Davy, Mady Berry, Bernard Lancret, Paul Vandenberghe, Line Noro, André Chanu, Léonce Corne, etc., font des créations conformes aux nécessités de leur personnage. — P. R. ble renfermer tous les éléments propres à lui assurer une aussi belle carrière. SCENARIO. — Chanteur connu, Jean Frenoy (J. Jansen) perd la voix et, avec elle, la fortune. Les parents de sa femme Yvette (M. Francey), qui n’ont jamais approuvé le mariage de leur fille, veulent bien recueillir la petite Gilberte (Marie-France), à condition que Jean disparaisse. Il accepte et devient clown. Plus tard, il retrouvera sa voix, sa femme et son enfant. REALISATION. — Le scénario de ce film peut être considéré comme celui du mélodrame type, les situations étant résolument conformistes. Le public s’y attache et sourit gentiment, les yeux pleins de larmes, avant d’applaudir. INTERPRETATION. — Très homogène, mais assez peu convaincue. Jacques Jansen chante avec talent et son jeu est très honorable. Lucien Baroux est semblable à lui-même. Micheline Francey et Marie-France sont charmantes. — P. R.