La Cinématographie Française (1949)

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TTXXXXXXXXIXXXXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX cilNÉRM^R/ FRgp&Sl RAPHIE SE 3 IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXXXXX L’EFFORT des SALLES FAMILIALES dans le NORD L’assemblée annuelle de l’Office Technique du Cinéma Familial de Lille a été l’occasion d’examiner l’exploitation des salles adhérentes à ce circuit. On sait que ces salles ont une forme commerciale commune aux autres exploitations et qu’elles sont toutes affiliées à l'unique Syndicat de Directeurs de cinéma du Nord et du Pas-deCalais. Leurs directeurs se distinguent de leurs collègues uniquement par leur recherche dans le choix de leurs films. Ils attirent la clientèle familiale par un souci moral dans leur programmation. Le nombre de ces salles, pour les deux départements du Nord et du Pas-de-Calais est passé de 126 en 1948 à 136 en 1949. Elles ont utilisé 6.640 programmes en 1948 et 7.675 en 1949. Toutes ces salles réunies avaient payé aux seuls loueurs de Lille, 57.000.000 en 1948. Elles ont versé pour leurs films 75.000.000 en 1949 (ce qui correspond à peu près à 200.000 de recettes dans les salles.) Nous enregistrons ce progès des salles familiales comme un élément de « santé » dans notre industrie malade. Il existe un public qui procure aux distributeurs de films, rien que dans deux départements français, un appoint de 75.000.000 de francs en une année. Ceci renforce la thèse toujours défendue dans ce journal, à savoir que le cinéma aurait plus de clients si les films français étaient moins « noirs ». Les salles que nous citons sont, en effet, dans l’obligation de puiser une gran,de partie de leurs programmes chez les Américains et le quota les gêne. Si les maisons françaises présentaient des ensembles homogènes de films pouvant passer dans ces circuits de salles, elles y gagneraient beaucoup (à condition, bien entendu, que ces films ne soient pas des navets, car les salles familiales, comme les autres, prétendent offrir à leur clientèle une distraction de valeur) . Voici quelques chiffres à l’appui de cette thèse : L’ensemble des salles a payé en 1949 aux agences lilloises de : M.G.M 6.636.727 fr. Fox 5.576.723 fr. Paramount 5.511.248 fr. Ciné-Sélection 4.786.169 fr. Columbia 4.080.137 fr. Etc., etc. On voit que Ciné-Sélection, présentant une collection de films tous Susceptibles d’intéresser les salles familiales, se trouve dans le peloton de tête avec les grosses maisons américaines quoique distribuant à peine le tiers de films de chacune de ces dernières. Le marasme du Cinéma français provient, d’abord, d’un manque de clientèle. Les chiffres ci-dessus démontrent qu’il existe en France une clientèle en puissance encore mal servie par le Cinéma français. Que les producteurs en tirent donc les conclusions qui s’imposent. HHH Alan Ladd, vedette Paramount, est sans contredit le jeune premier le plus populaire du demi-siècle. Nous allons le revoir l’année prochaine dans LA DERNIERE COURSE JORDAN LE REVOLTE et LES CORSAIRES DE LA TERRE, trois productions de classe. (Cliché Paramount.) NOUVELLES D’ALLEMAGNE SUPPRESSION DE LA DÉLÉGATION DU CENTRE NATIONAL Les Sociétés franco-allemandes créées en Allemagne avec l’approbation et sous le contrôle du Centre National de la Cinématographie, ne représentant plus l’ensemble des intérêts du Cinéma français, le Centre National a jugé inutile de maintenir une représentation directe dans ce pays. Jusqu'à présent, de nombreux problèmes avaient été réglés par le représentant du Centre National, M. Colin-Reval, notamment en ce qui concerne la libre importation des films et des matières premières, ainsi que le problème de la coproduction. VERS UNE RESTRICTION DES FILMS FRANÇAIS EN ALLEMAGNE Il y a lieu de signaler qu’à l'heure actuelle les autorités allemandes exercent une très forte pression pour ralentir l’importation des films français, voire la stopper sous prétexte que dans l’accord commercial franco-allemand le chapitre cinéma, tout en ayant été prévu, n'a pas été mis au point. A notre connaissance, les autorités allemandes émettent la prétention d’exiger la réciprocité un contre un. Il paraît probable que l’importation des films français en Allemagne risque à l’avenir de connaître de très graves difficultés. C. A. P. D'OPÉRATEUR-PROJECTIONNISTE Session Paris 1949 DELIVRANCE DES DIPLOMES MM. les Opérateurs-Projectionnistes de cinéma ayant obtenu leur C.A.P. à la session parisienne d’examen de juin 1949 pourront se présenter aux heures d’ouverture à la Sous-Direction des Services Sociaux du C.N.C., 12, rue de Lubeck, Paris (lundi, mercredi, vendredi, de 10 h. à midi ; mardi, jeudi, de 14 à 16 h.), pour retirer : 1) Leur diplôme. 2) Leur carte d’identité professionnelle nouveau modèle. (Prière d’apporter soir ancienne carte professionnelle à double bande rouge plus une photo d’identité — dans le cas où elle n’aurait pas été envoyée aux services ci-dessus nommés — pour établissement de la nouvelle carte.) MM. les Employeurs et Chefs de personnel des circuits sont priés de bien vouloir informer leur personnel de cabine des dispositions qui précèdent TRIBUNE LIBRE DIRECTEURS, ATTENTION ! Une importante firme d’appareils parlants qui fabrique également des postes de T.S.F. loue en semaine des salles pour faire une conférence, d’ailleurs fort intéressante, sur le radar et la fluorescence avec projections de films et de plaques fixes. La seule pensée de voir fonctionner un radar émoustille le public et le succès de ces démonstrations est considérable lie prix des places n’étant que de 25 francs). Mais où cela ne va plus du tout, au milieu du spectacle et sans vous en avertir, le conférencier fait une propagande monstre pour la télévision (dont il représente la marque) avec projection à l’appui. Je pense que ce n’est pas notre rôle à nous, Directeurs, de nous prêter à cette douce plaisanterie. Directeurs amis, attention... M. Judas, Directeur du Grand-Cinema de Charentonneau. “ LA CAGE AUX FILLES ” Le nouveau film de Maurice Cloche, La Cage aux Filles (production les Films Maurice Cloche) sera présenté en première exclusivité à Paris, au Paramount et à I’Elysees-Cinema le vendredi 13 janvier prochain. Il s’agit d’une nouvelle grande réalisation de Maurice Cloche qui suit Monsieur Vincent et Docteur Laënnec et dont l’importance, tant au point de vue de sa qualité cinématographique que du sujet inspiré d’un reportage d’Henri Danjou sur l’enfance délinquante, comptera parmi les plus importantes productions françaises de cette nouvelle année. ♦ OUVERTURE DU “RÉGENT” à CHATEAUROUX Le 3 janvier a eu lieu en séance privée en présence des autorités locales l’inauguration du Régent de Châteauroux (M. Robert Petit, prop.). A cette occasion fut projeté Le Grand Cirque, de Jeannic-Films. Le film fut présenté par Georges Péclet assisté de Jean Barrière et de Jean Christian et connut un très vif succès. L’INAUGURATION DE L’ÉMETTEUR DE TÉLÉVISION DES MIDLANDS. QUI DESSERT UNE POPULATION DE DIX MILLIONS, INQUIÈTE L’EXPLOITATION ANGLAISE Londres. — La mise en service, le samedi 17 décembre, du second émetteur britannique de télévision — et le plus puissant qui existe au monde — à Sutton Coldfield, près de Birmingham, en plein cœur des Midlands, a causé une très vive alarme chex les Exploitants de cette région fort peuplée du centre de l’Angleterre. Ce nouvel émetteur peut, en effet, couvrir une zone de plus de cent milles de rayon (soit 160 km.), desservant ainsi une dizaine de millions d’habitants. Il a été annoncé officiellement que d’ici quelques années, dix émetteurs aussi puissants fonctionneraient en Grande-Bretagne, couvrant intégralement tout le territoire du pays. D’autre part, la Radio Industry Council a déclaré que les fabricants de récepteurs de télévision avaient établi pour 1950 un programme de 450.000 appareils. Depuis la fin de la guerre, et jusqu’au 30 novembre dernier, 289.000 récepteurs ont été vendus en Angleterre, dont 40.000 très récemment dans les Midlands en vue des émissions de Sutton Coldfield. A l’heure actuelle, la Commission Gouvernementale enquêtant sur les activités de la B.B.C. a demandé à l’Industrie cinématographique de définir son attitude à l’égard de la télévision. Les conséquences de la mise en service de l’émetteur des Midlands aura sans aucun doute une très sérieuse répercussion sur les termes de la réponse. Pour le moment, les Exploitants de la région de Birmingham ont affirmé que l’émission inaugurale du 17 décembre n’avait pas affecté leurs recettes. « Mais, déclarents-ils, il est certain que, par la suite, nous ressentirons les effets de cette nouvelle concurrence ». Déjà, les Exploitants anglais, par le truchement de leur association, se sont entendus pour ne plus projeter tout film qui serait télévisé. Ted Porter.