La Cinématographie Française (1949)

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CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXITTTT 8 73CDŒJO XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI CIINE RAPH1E SE PREMIÈRE MONDIALE A MONTE-CARLO DE “ L’HOMME DE LA TOUR EIFFEL ” C’est tout dernièrement qu'a eu lieu au cinéma des BeauxS-Arts, de Monte-Carlo, la première mondiale du film Anscocolor, L’Homme de la Tour Eiffel, cette séance exceptionnelle marquant l’ouverture de la saison des grands galas d’hiver. A cette occasion, bien des personnes ne purent trouver de place et le cinéma des BeauxArts dut refuser du monde. C’est devant une salle archi-comble, réunissant les personnalités les plus marquantes des corps constitués du Gouvernement et de la Municipalité monégasque, les représentant des puissances étrangères accréditées auprès du Prince de Monaco, les membres les plus en vue de la société monégasque et des colonies étrangères en Principauté que fut projetée cette très intéressante production A. et T.-Gray Film, réalisée par Burgess Meredith, d’après l’œuvre de Georges Simenon, « La Tête d’un Homme ». Charles Laughton « Maigret », Franchot Tone « Radek », Burgess Meredith, se partagent la vedette avec Patricia Roc, Belita et « Paris », qui apparaît ici sous ses plus beaux aspects. Le très grand succès remporté assure à cette très intéressante production une fort belle carrière tant en France qu’à l’étranger. La recette pour cette unique soirée de gala s’est élevée à 73.000 francs. — P. -A. Buisine. ON TOURNE " LES ENFANTS TERRIBLES" J. -P. Melville tourne LE ROMAN DES ENFANTS TERRIBLES, d’après l’œuvre célèbre de Jean Cocteau. Voici Nicole Stéphane et Edouard Dhermitte, deux des enfants terribles dans une scène du film. Les autres rôles principaux sont tenus par Jacques Bernard et Renée Cosima. Gérard Philipe dans LA BEAUTE DU DIABLE que René Clair vient d’achever à Rome. Ce film est produit par Salvo d’Angelo pour Franeo-London-Film Universalia-Production. Distribution en France : Réalisations d’Art Cinématographique. LA CONFÉDÉRATION S’ÉLÈVE CONTRE CERTAINS ARTICLES DU PROJET DE RÉFORME DES S.A.R.L. Dans notre numéro du 17 décembre dernier, nous avions été les premiers à alerter la corporation au sujet d’un projet de loi adopté à l’unanimité par la Commission de la Justice à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la réforme des S.A.R.L., qui avait été présenté par MM. Rigal et Delahoutre, avait, en commission, été complété de dispositions nouvelles dont celle-ci qui consiste à exclure de cette forme de société tout groupement ayant pour objet la production de films cinématographiques. « Il s’est révélé, en effet, à l’expérience que trop souvent on constituait à cette fin une société à responsabilité limitée, et q u’ ensuite on se rendait insolvable. Les créanciers se trouvant alors en présence d’un actif social insuffisant pour les désintéresser tous du montant intégral de leur créance. » A la suite de cette information, la Confédération nous fait savoir qu’elle pense que la sollicitude du législateur à l’égard de l’industrie cinématographique pourrait se traduire par des mesures plus urgentes et plus efficaces que celle qui consiste à rechercher s’il y a lieu d’interdire aux sociétés de production de films d’adopter la forme juridique de S.A.R.L. Elle estime en tous cas que tel ou tel statut juridique donné à une société ne confère pas par là-même un caractère plus ou moins sain à l’entreprise. Elle considère par ailleurs que la réglementation professionnelle stricte imposée aux diverses activités de notre industrie et notamment la production, établit des sauvegardes suffisantes et qu’il est vraiment superflu d’imposer encore des restrictions à la liberté de constitution des entreprises. Elle pense que des mesures de détaxation et d’aide effective constitueraient pour le cinéma un facteur plus immédiat de sécurité et de redressement. C’est dans ce sens que la Confédération s’empresse d’intervenir auprès des auteurs de la proposition mentionnée ci-dessus.