La Cinématographie Française (1949)

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. ■ ' • '■ ' ■" racine M ►4 RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ N* 1344 du 31 Décembre 1949 publié sous la direction technique de A. -P. RICHARD TECKNIQUE ET MATERIEL ACTUALITÉS LOCALES ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les progrès réalisés dans la fabrication des projecteurs de 16 mm. permettent d’atteindre, avec, une lampe à incandescence de 750 watts, une largeur d’écran d’environ 3 mètres, 4 mètres au minimum avec une lampe de 1.000 watts, tandis que la lampe à arc permet de projeter sur des écrans de 5 à 6 mètres (1). Dans ces conditions, il est permis d’envisager la réalisation du film d’actualités locales qui présente pour l’exploitant un intérêt incontestable. L’industrie du spectacle est une industrie de renouvellement, et tout ce qui peut être mis en œuvre pour éveiller l’attention du specta Fig. 1. teur et accroître la fréquentation des salles doit être utilisé. Le directeur de salle qui possède une caméra de prise de vues 16 mm. peut dès maintenant réaliser ses propres actualités, grâce au matériel de développement portatif et aux émulsions mises sur le marché Deux cas sont à examiner : 1° La réalisation d’un film en couleurs ; 2° celui d’un film ordinaire. Pour la première éventualité, le fabricant tel Kodak, qui vend le film, exécute le développement, la seule question à se poser est celle de la rapidité d’exécution des opérations photographiques et le retour de la bande tournée dans un laps de temps déterminé. Pour le développement du film en noir et blanc, on peut créer un petit laboratoire chez soi, ou, en accord avec un photographe local, installer le matériel chez lui. A l’exposition de la photographié 1949, on trouvait un matériel complet destiné aux opérations photographiques et un manuel dû à (1) Il faut tenir compte du coefficient de réflexion de l'écran, les chiffres fournis ont été établis sur des écrans en amiante. J. Arhuero, qui constitue le vade-mecum indispensable au profane qui veut mener à bien le développement du film de format réduit. Le mode de développement le plus simple est la méthode par cadres en bois ou métalliques dans des cuves. Nous ne la retiendrons pas en raison des multiples inconvénients qu'elle présente et de l’irrégularité des résultats qu’on obtient. La seule méthode réellement pratique pour le but poursuivi est celle du tambour tournant. Elle n’est certes pas nouvelle, mais le matériel présenté au dernier salon est doté de perfectionnements tels que les opérations de développement par inversion ne sont guère plus aléatoires que celles d’une photo ordinaire, l’épreuve finale cinématographique étant une image positive. Pour ceux dé nos lecteurs qui ne sont pas au courant de ce travail, en voici un aperçu : Développement courant contrôlé. Rinçage. Inversion dans un bain, dit inverseur, apparition d’une image positive (bichromate ou permanganate de potasse). Blanchiment (quelques minutes dans le bisulfite de soude) et rinçage. Redéveloppement noircisseur de l’image. Fixage et relavage. Cette série de manipulations est bien connue des amateurs qui la pratiquent dans le monde entier et ne donne lieu à aucun mécompte. Pour le détail des opérations, nous renvoyons le lecteur au manuel cité ou à la littérature qui expose et les théories et les variantes qui peuvent être mises en œuvre. La figure 1 montre une installation faite dans un petit local, préférable d’ailleurs l’hiver à une grande pièce difficile à chauffer, la température des bains, surtout pour ce qui est du premier développement, devant être maintenue constante à 18-19 degrés centigrades. Le film est, dans l’obscurité, enroulé sur la bobine, figure 2, laquelle, glissant sur la tige filetée solidaire du tambour d’enroulement, répartira sans danger de chevauchement les spires du film sur le tambour. Le tambour supérieur, figure 1, est réservé au séchage et le film venant du tambour inférieur, où l’image est développée, inversée, blanchie, redéveloppée et lavée, s’y met en place automatiquement. Le matériel présenté a fait ses preuves, et il a été établi de telle sorte que le travail semiprofessionnel peut s’y effectuer avec la garantie de réussite nécessaire. En pratique, pour que cette réussite soit constante, les conditions du travail d’actualités étant assez sévères, il importe que l’opérateur prenne certaines précautions. D’abord posséder une cellule photo-électrique et calculer pour l’inversion le temps de pose pour les lumières. Procéder au développement, hiver comme été, à une température constante. Tenir compte, selon l’émulsion, du, coefficient de Watkins indiqué par le fabricant. Ce coefficient, dont on pourrait discuter la valeur scientifique, a une valeur pratique non négligeable. Ainsi, avec la pellicule Kodak super X, une table du manuel précité indique que si l’image apparaît en 25 secondes, le coefficient étant 5, le développement est achevé en 125 secondes ; pour une apparition en 60 secondes, le coefficient étant 22, le développement durera 1.320 secondes, soit 22 minutes. Dans le premier cas Fig. 2. il y a surexposition, dans le second, sousexposition. Le travail d’actualités ne permettant pas toujours l’adoption du temps de pose optimum, il peut, de ce fait, qu’on soit en présence d’images de densités très différentes. Dans ce cas, on emploie la méthode de la seconde pose Capstaff (Laboratoires Kodak). Avant le second développement, après le blanchiment, le film étant en lumière jaune, on coupe les séquences de pellicule trop différentes et on leur donne, sur un échantillon, un temps d’exposition déterminé à une lumière blanche (artificielle de préférence) , on redéveloppe et on fixe. De cette manière, les parties trop foncées peuvent être amenées à une valeur raisonnable, se rapprochant de celles normalement posées et bien développées. Le travail photographique est à la portée de tout amateur soigneux et il n’y a rien dans les opérations qui ne puisse être mené à bien. r * * * Le matériel, les pellicules, les méthodes de développement actuels, permettent aux exploitants d’envisager l’exploitation de l’actualité locale par film inversible. Le matériel indiqué permet de travailler avec du 16 ou 35 mm. La seule précaution à prendre est de posséder deux ou plusieurs tambours pour le cas de seconde exposition de séquences à corriger. A.-P. R.