La Cinématographie Française (1949)

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18 TTTinrrTX-rrXTYXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX’l * ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (Æ.) ^ LA CINEMATO publie lêq u l i èceni en l et d èd ieut première projection le à cutaLy,£e£ complète é de teuâ le£ yraudà film 4 ( J)miz donnez à no A Lecteuzà une idée pzèeiAe, Le tiomhze de A film A eziti (fuéA depuis un an dan A no A colonne A âe c/fiftze ci 506 f ilm A en 119 paqeà. LES AVENTURER DE DON JUAN (G.) (Advcntures of Don Juan) Film d'aventures (110 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod, : Jerry Wald-Warner Bros., 1948. Réal. : Vincent Sherman. Auteurs : Scén. de G. Oppenheimer et H. Kurnitz, d'après le roman de Herbert Dalmas. dial, de M. Murphy. Chef-Opérateur : Elwood Bredell. Effets spéciaux : W. Mc Gann et J. Crouse. Musique : Max Steiner. Arrangements d'orchestre : M. Cutter. Dir. artistique : Ed. Carrere. Décors : L. B. Reifsnider. Montage : Alan Crosland Jr. Interprètes : Errol Flynn, Viveca Lindfors, Robert Douglas, Alan Haie, R. Brent, A. Rutherford, R. Warwick, J. Austin, D. Kennedy, J. O’Connor, F. Bonanova, A. Mather, R. Burr. Première représentation (Paris) : 23 décembre 1949, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Remarquable production, réunissant dans un cadre d’une richesse exceptionnelle, une nombreuse figuration, revêtue de somptueux costumes. De l’amour, des duels, des poursuites. Tous les atouts ont été réunis pour réussir des recettes records avec tous les publics. SCENARIO. — Don Juan, pour fuir un mari jaloux, se fait passer pour le Duc de Cordoue et provoque en Angleterre un incident diplomatique. Il est rappelé en Espagne Grâce à son savoir-faire, il obtient l’appui de la Reine. Mais il entre bientôt en conflit avec le Duc de Lorca qui, pour provoquer une guerre avec l’Angleterre, retient prisonniers le Roi et la Reine. Don Juan les délivre, tue le ministre traître et, après avoir avoué son amour à la Reine, repart pour d’autres aventures. REALISATION. — Même pour Hollywood, la réalisation de ce film représente un effort exceptionnel. La grandeur et la richesse des décors, le nombre inusité de figurants, la somptuosité des costumes, le tout bien rendu par Technicolor, constitue un vrai régal pour les yeux. Le talent du metteur en scène ne s’est pas laissé écraser par l’ampleur des moyens employés. Conduisant avec sa maîtrise habituelle une caméra très mobile. Vincent Sherman a réalisé une œuvre qui, montée adroitement, tient en haleine le spectateur sans jamais le lasser. INTERPRETATION. — Errol Flynn est un Don Juan humoriste, sportif et irrésistible. Sa création extrêmement plaisante lui attirera certainement de nouvelles admiratrices. Viveca Lindfors, digne et tendre reine, affirme son grand talent. Les seconds rôles, convenablement choisis, les entourent avec bonheur, surtout Robert Douglas (Lorca) et Alan Haie (Leporello). — J. L. FÊTE DE NOËL •J. M. A. Monnereau, directeur des films « Arc de Triomphe », assisté de sa charmante femme, a offert aux enfants de ses collaborateurs un arbre de Noël. Ce fut une fête très agréable au cours de laquelle une projection très réussie enchanta petits et grands avant la distribution des cadeaux. De nombreuses vedettes assistaient à cette réunion parmi lesquelles on pouvait reconnaître : Claudine Dupuis et Pierre Dudan, vedettes de La Maison du Printemps, René Dary, Mai Zetterling, David Farrar, Luis Mariano, etc. LE CHEVALIER DE CARTON (G.) (Carboard Cavalier) Film burlesque (90 min.) (V.O.) GAUMONT DISTRIBUTION Origine : Britannique, 1948. Prod. : Walter Forde-Two Cities Film. Réal. : Walter Forde. Auteur : Scén. de Noël Langley. Chef-Opérateur : Russell Thomson. Musique : L. Williamson, dirigée par Muir Mathieson. Dir. artistique : Carmen Dillon. Montage : Alan L. Jaggs. Chef-Opérateur du Son : E. Wood. Interprètes : Sid Field, Margaret Lockwood, Mary Clàre, Jerry Desmonde, Edmund Willard, B. Worth, J. Mc Naughton, A. Dean, V. Holman, A. Hulme. Première représentation (Paris) : lô décembre 1949, « Studio de l’Etoile ». EXPLOITATION. — Très divertissante parodie des films d’époque. D’un burlesque achevé. Le Chevalier de Carton divertira les publics les plus divers. SCENARIO. — L’Angleterre vit sous le règne de terreur de Cromwell. Une conspiration se trame contre lui. L’un des principaux conjurés se sert de Sidcup (S. Field), un demi simple d’esprit, pour transmettre d’importants messages. Sidcup et celle qu’il aime, Nell, (Margaret Lockwood) , s’introduisent dans un château où Cromwell doit passer la nuit. Découverts, Sidcup et Nell viendront à bout, grâce à l’aide du fantôme de l’endroit, des gardes de Cromwell. Ce dernier est renversé et remplacé par Charles II, dont Nell devient la favorite. REALISATION. — Après un départ curieux, fort étranger au reste du film, cette production devient, par la suite, fort drôle et dynamique. Walter Forde y utilise avec aisance et un humour personnel toutes les ressources des films burlesques. INTEPRETATION. — Sid Field est un excellent comédien, qui a créé un personnage d’ahuri prétentieux, souvent fort amusant. Margaret Lockwood possède beaucoup de fantaisie et a peut-être trouvé là son meilleur emploi. — J. H. PERDUE SOUS LES TROPIQUES (G.) (Flight for Freedom) Comédie dramatique (98 min.) (V.O.) RKO RADIO Origine : Américaine. Prod. : David Hempstead-RKO, 1943. Réal. : Lothar Mendes. Auteurs : Dial, de H. P. Gariett et S. K. Lauren, d’après la nouvelle de Horace Mc Coy. Chef-Opérateur : Lee Garmes. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Roy Webb. Dir. artistiques : A. S. d’Agostino, C. Clark, D. Silvera et H. Miller. Montage : Roland Gross. Chef-Opérateur du Son : John E. Tribby. Interprètes : Rosalind Russell, Fred Mac Murray, Herbert Marshall, Ed. Ciannelli, W. Kingsford, D. O’FIynn, J. Carr, M. Mac Hugh, R. Loo, Ch. Lung. Première représentation (Paris) : 9 décembre 1949, « Ermitage ». EXPLOITATION. — Film d’aviation mettant en relief une héroïne féminine, dont les aventures ont beaucoup d’analogie avec celles d’Emilia Ehrarhdt. Pour tous publics. SCENARIO. — Une jeune femme, employée dans un atelier d’aviation aime, sans le connaître, un pilote d’essai. Un incident de vol rapproche .les deux jeunes gens, puis l'aviateur s’en va... Pour s’imposer à lui, la jeune fille devient, elle aussi, championne. En vue de permettre au S. R. américain de photographier des bases secrètes japonaises, elle se perd volontairement dans le Pacifique. Le pilote la vengera plus tard en pilonnant les défenses japonaises. REALISATION. — Cette histoire, qui sent les nécessités de la propagande en temps de guerre est agréablement contée par une succession de plans courts montés sur un rythme rapide. Bonnes photos aériennes. INTERPRETATION— Rosalind Russell, charmante et gracieuse, est une bien jolie aviatrice. Fred Mac Murray un pilote volage au grand cœur. Jeu solide d'Herbert Marshall. — J. L. LE PROCES PARADINE (G.) (The Paradine Case) Affaire judiciaire (125 min.) (V.O.-D.) S. R.O. Origine : Américaine. Prod. : David O. Selznick-Selznick Releasing Organization, 1947. Réal. : Alfred Hitchcock. Auteurs : Robert Hichens, scén. de David O. Selznick. Chef-Opérateur : Lee Garmes. Musique : Franz Waxman. Dir. artistique : Thomas Morahan. Montage : Hal C. Kern et J. Faure. Interprètes : Grégory Peck, Charles Laughton, Charles Coburn, Ethel Barrymore, Louis Jourdan, Alida Valli, J. Tetzel, L. G. Carroll, A. Todd. Première représentation (Paris) : 21 décembre 1949, « Aubert-Palace », « Colisée », « Gaumont-Théâtre ». EXPLOITATION. — Le goût bien connu du public pour les films policiers, doit assurer une très belle carrière à ce film d’un genre voisin, puisqu'il nous fait suivre pas à pas le déroulement d’une affaire judiciaire, depuis l’arrestation de la personne présumée coupable, jusqu’à la découverte de la vérité à l’issue du procès. Une distribution de grande classe, parmi laquelle Charles Laughton, Grégory Peck, Ann Todd, Louis Jourdan et Valli, une mise en scène extrêmement soignée, due à Alfred Hitchcock, faciliteront le lancement de cette œuvre de grande classe. SCENARIO. — A la suite de l’empoisonnement du Colonel Paradine, Mrs. Paradine est arrêtée. L’avocat, amoureux de sa jolie cliente, cherche à prouver son innocence. A l’audience, il tente d’obtenir des aveux de Latour, valet de chambre du Colonel. Latour, après avoir avoué ses regrets d’avoir trahi son maître en étant l’amant de Mrs. Paradine, s’empoisonne. C’est alors que Mrs. Paradine, désespérée par la mort de celui qu’elle aime, avoue son crime et accable de reproches son avocat qui, en voulant la défendre, l’a perdue irrémédiablement. L’avocat, atteint dans sa réputation et désespéré, reprendra courage, grâce à la délicatesse de son épouse. REALISATION. — Une mise en scène très soignée a été réalisée par Alfred Hitchcock, qui a disposé de très vastes décors, spécialement pour la salle d’audience, où les costumes à perruques, propres à l’Angleterre, ajoutent à la majesté du lieu. Un cas psychologique se joint au déroulement de l’affaire judiciaire, l'avocat luttant entre la passion pour sa cliente et son devoir, sous les yeux d’une épouse souffrant de la situation qu’elle devine. Cette situation a été rendue à l’écran avec beaucoup de finesse, malgré sa délicatesse. Une admirable photographie rehausse cette production au rythme régulier. INTERPRETATION. — Gregory Peck joue avec autorité et passion son rôle d’avocat. Ann Todd, dans le rôle de sa femme a beaucoup de sensibilité. Charles Laughton, dans un rôle secondaire, prouve que, pour un artiste de grand talent, il n’est pas de petits rôles. Valli est émouvante et belle ; Louis Jourdan a de poignantes scènes tragiques, qu’il joue avec autorité. G. T. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE | COPY bourse! 130, Rue Montmartre GUT. 15-11