La Cinématographie Française (1950)

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xxxxxxxxx rnxnmp H X H N * X H X X X X X x Membre du Syndicat x de la Presse Périodique, X Technique et Professionnelle x R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacif rai-Paris .flIIIITTimiTTTTTr CIME LE CINÉMA FRANÇAIS yxxxxxxxxxxxxxsxxTT RA PII IC Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. xxxxxxxxxxxxxxxxxxx. 32* Année 30 Francs 29, rue Marsoulan, Paris (12e). Téi. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur î 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent Ollivier. N° 1345 7 JANVIER 1950 (TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX REVUE HEBDOMADAIRE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXYTX: CE MILLIARD VOUS APPARTIENT Nous n’avons encore aucune nouvelle des 800 millions qui, en novembre, dormaient encore inutilisés aux comptes individuels de chaque exploitation cinématographique. Je crains vivement que ce fonds d’inertie ne se soit encore accru, et qu’il ne dépasse actuellement le milliard, chiffre qui, pour n’être que la deux-millième partie de notre budget national, n’en risque pas moins d’attirer l’attention des ordonnateurs des finances publiques. Dans le déplorable doute où nous sommes plongés quant à la rallonge de trois à cinq ans du Fonds d’aide, laquelle dépend des deux Ministères des Finances et du Commerce, nous devons compter que 21 mois seulement nous séparent de la fin d’application de la loi de septembre 1948. Déjà des ouvertures de crédit, *qui auraient pu compléter les 50 % de travaux, ne présentent plus guère d’intérêt pour l’organisation d’une caisse de caution mutuelle. Attendra-t-on que, puisqu’elles ne semblent pas servir, on affecte à quelqu’autre emploi budgétaire ces sommes accumulées pour rénover les salles cinématographiques? Ce qui frappe, c’est le scepticisme avec lequel beaucoup de directeurs, non seulement de province mais même des grandes villes., considèrent ces disponibilités, fatigués d’avance des démarches administratives que leur récupération représente, et pleins de doute sur l’arrivée finale du fameux chèque avec lequel des confrères plus débrouillards se sont faits photographier. DIRECTEURS ! Votre part dans le Fonds d’aide, même si elle ne rembourse que la moitié de vos dépenses, reste une amélioration de votre actif sur laquelle vous ne payez aucun impôt. C’est une ressource à demi-gratuite, de confort pour vos spectateurs, d’attirance vers votre salle, de recettes, donc, pour vos films. Faites des travaux pour utiliser ces fonds bloqués. Réalisez un plan progressif ( 1 ) établi sur trois ans, en évaluant vos recettes. Engagez tout de suite votre première demande. Voyez le délégué (2) du j Centre National de votre région. Prenez j conseil du président de votre syndicat. Ne vous laissez pas impressionner par ; les apparentes difficultés de constitution des dossiers. Après remise à la Commission régionale, suivez votre dossier personnellement. L’effort commencé, vous trouverez des amis partout, mais personne ne peut le faire à votre place. Je voudrais apprendre qu’un syndicat régional a pu entraîner ses administrés, et, avec l’aide des commissions locales est parvenu à envoyer à Paris la totalité de leurs dossiers de modernisation. P. A. Harlé. (1) Le texte du décret d’application de la Loi d’aide a été publié dans La Cinémato du 8 janvier 1949, page 9, et au Journal Officiel du 6 janvier 1949, page 283. (2) Rappelons les adresses des délégués régionaux du Centre : Paris et grande région parisienne : 7, rue Cimarosa, Paris (16e). Région de Lille : 34, rue des Fossés, Lille. Région de Bordeaux-Toulouse : 220, cours de la Marne, Bordeaux. Région de Lyon : 1, rue Alphonse-Fochier, Lyon. Région de Marseille : 36, Canebière, Marseille. LA FORCE FAIT L’UNION M. Trichet me reproche de m’apercevoir après six mois du petit coup de l’adhésion obligatoire encaissée par la Sacem. J’ai cherché dans ses articles un avertissement à ce sujet, vers le mois de juillet. Je n’ai rien trouvé. Par contre, à la même époque, mon confrère marseillais « Cinéma-Spectacles » exposait et posait nettement la question. « Nous ne voulons pas croire que ce moyen de pression (des agents locaux de la Sacem) leur soit recommandé, ni que la Fédération des Cinémas français ait songé une seule minute à ce procédé pour accroître le nombre de ses adhérents. « De toute façon, une petite mise au point serait la bienvenue. » M. Trichet a-t-il envoyé la « petite mise au point » qu’attendait si courtoisement notre confrère? P. A. H. La charmante Dany Robin, vedette du film Sirius LA VOYAGEUSE INATTENDUE, adresse ses vœux à ses nombreux admirateurs. L’importation du film français en Allemagne est stoppée Ainsi que nous le craignions, il se confirme que l’importation du film français en Allemagne a été stoppée par les autorités allemandes. On ignore encore à quel point cette question a été évoquée au cours des pourparlers pour l’établissement du nouvel accord commercial. Quoi qu’il en soit, pour tous les films français se trouvant, à l’heure actuelle en Allemagne de nouvelles licences doivent être demandées. En effet, toutes les licences existant viennent d’être abolies. Les demandes de licences pour des importations nouvelles ne sont pour le moment pas prises en considération. Les exigences allemandes afin d’obtenir une importation sur la base de réciprocité se confirment. Nous somme? toutefois en mesure d’annoncer que les conversations débuteront ces jours-ci à Paris dans le cadre de l’accord général qui a débuté le 5 courant. 19 50 Les rédacteurs de la CINÉMATO présentent leurs bons vœux à leurs chers abonnés et fidèles lecteurs français et étrangers. *