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# ANALYSE CRITIQUE
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DES FILMS e
Claude Génia
telle qu’elle nous apparaît dans une scène de LA LOUVE.
(Cliché A.G.D.C.)
AUTANT EN EMPORTE L’HISTOIRE (A.)
Film de propagande (90 min.)
VICTORY FILMS
Origine : Française.
Prod. : Olympic Films, 1949.
Réal, du montage : Villemetz, assisté de M. Grizelin.
Commentaire de Jean Marin. Première représentation (Paris) : 6 janvier 1950, « Marbeuf ».
EXPLOITATION. — Ce film tiré de documents histcrisques, a été commenté par Jean Marin. Les images proviennent de plusieurs sources : Journaux d’actualités, cinémathèque officielle allemande, films d’amateur tournés par l’entourage de Hitler.
Dans l’ensemble, les scènes ont été bien choisies. Pas de révélations, toutefois, si ce n’est celles de la vie privée d’Hitler à Berchtesgaden, que nous découvrent quelques courtes séquences.
Le commentaire n’est pas toujours très heureux. Déclamé sur un ton grandiloquent, il prend parfois une allure de propagande, soulignant involontairement certains rapprochements faciles que le monteur n'a pas voulu éviter.
Par ailleurs, ce film vient un peu tard, Parler de l’écrasement de l’Allemagne au moment même où son industrie commence à concurrencer sérieusement la nôtre sur le marché international, ne laisse pas de provoquer une certaine irritation. — J. L.
LE NÉON POUR TOUS
ENSEIGNES LUMINEUSES 14. Roi U Pirl* H RIES
Tél MIChelet 10-«l
IL MARCHAIT LA NUIT (A.)
(He Walked by Night)
Aventures policières (79 min.) (V.O.-D.)
GAMMA-JEANNIC FILM
Origine : Américaine.
Prod. : Robert T. Kane-Eagie Lion Hollywood Studios, 1948.
Réal. : Alfred Werker.
Auteurs : Scén. de J. C. Higgins, d’après C. Wilbur.
Chef-Opérateur : John Alton. Musique : Irving Friedman.
Décors : Edward Ilou.
Montage : Alfred de Gaetano. Interprètes : Richard Basehart, Scott Brady, Roy Roberts, W. Bissell, J. Cardwell, J. Webb.
Présentations corporatives (Marseille): 24 novembre 1949, « Capitole » ;
(Paris) : 10 janvier 1950, « Normandie ».
EXPLOITATION. — Ce film angloaméricain, qui a obtenu le Grand Prix du Film policier au Festival de Locarno 1949, est un excellent et poignant drame policier, présentant les ressources et la technique de la police d'une grande ville américaine pour dépister un criminel. Les artistes. encore inconnus en France, sont des vedettes en puissance au talent indiscutable. Cette production séduira les amateurs d'aventures policières aimant le document romancé sur un rythme rapide menant à un dénouement sensationnel.
SCENARIO. — La police de Los Angeles charge deux détectives, Scott Brady et Roy Roberts, de découvrir un dangereux criminel, Richard Basehart, assassin d’un agent de police et détrousseur de commerçants. Technicien de la radio, son aspect jeune, inoffensif, lui permet de déjouer les mesures de la police et de détourner de lui les soupçons. Aidés par Whit Bissell, les policiers traquent le meurtrier. Après une poursuite sensationnelle, il se réfugie dans les égouts, où il est cerné. Un orage les fait déborder, amenant la mort du criminel, qui lutte jusqu’à la dernière cartouche.
REALISATION. — Alfred Werker, s’inspirant d'un fait réel, puisé aux annales de la police américaine, a mis en valeur, d’une manière fort visuelle, les méthodes modernes de répression du crime. Au fur et à mesure que l'enquête se resserre autour de l’assassin, le rythme s’accélère pour culminer dans la séquence des égouts. Très bons angles de prise de vues et fort belle photographie.
INTERPRETATION. — Les interprètes, tous inconnus, jouent avec une puissance qui font d'eux les égaux de vedettes chevronnées. Richard Basehart, jeune sympathique, laisse peu à peu apparaître son âme de meurtrier par une progression surprenante qui le transforme totalement. Les policiers Scott Brady et Roy Roberts, limiers silencieux attachés à la piste, font une création de classe, entièrement débarrassée des poncifs habituels. Tous les autres rôles sont fort bien tenus.
P.-A. B.
LES AVENTURES DE MARK TWAIN (G.)
(The adventures cf Mark Twain)
Biographie filmée (130 min.)
(V.O.)
WARNER BROS.
Origine : Américaine.
Prod. : Jesse L. Lasky-Warner Bros., 1944.
Réal. : Irving Rapper.
Auteurs : Scén. de A. Le May, adapt. de A. Le May et H. Sherman, dial, additionnel de H. Chandlee, basé sur des ouvrages possédés ou contrôlés par la Cie Mark Twain et la pièce « Mark Twain » de H. M. Sherman.
Chef-Opérateur : Sol Polito.
Musique : Max Steiner.
Dir. de Prod. : Jack L. Warner. Interprètes : Frederich March, Alexis Smith, Donald Crisp, A. Haie, C. Aubrey Smith, John Caradine, B. Henry, R. Barrat, W. Hampton, J. Reynolds, W. Wayne, P. Wilburn, N. Bryant.
Premières représentations (Nice) : 4 juin 1947, « EdouardVII » ; (Paris) : 4 janvier 1950, « Napoléon ». EXPLOITATION. — Un bon film du niveau traditionnel des productions américaines, bénéficiant de moyens énormes et d’une mise en scène imposante. Malgré sa longueur, cette biographie romancée du grand écrivain humoriste américain, ne lasse pas. Très soigné, bien articulé, intéressant, dominé par un grand souci de perfection technique, cette réalisation d’Irving Rapper intéressera un large public.
SCENARIO. — Samuel Langhorn Clemens (F. March), jeune typographe, rêve de devenir pilote. Réalisant comme tel des exploits étonnants, il abandonne cette carrière pour devenir chercheur d’or. Ne réussissa7it pas, il devient journaliste. Il écrit sous le pseudonyme de Mark Twain, des nouvelles qui le rendent célèbre. Utopiste, il se ruine pour aider autrui ou créer des affaires qui échouent. Travaillant toute sa vie pour payer ses dettes, rien ne peut abattre son optimisme, soutenu en cela par sa femme (Alexis Smith). Né le jour de l’apparition de la comète de Halley, il meurt soixante-quinze ans plus tard, le jour même où elle réapparaît.
REALISATION. — Irving Rapper, cinéaste de qualité, a fait ici une mise en scène intelligente, habile, de grand intérêt technique. De très bonnes séquences maintiennent l’équilibre du sujet. Photographie et musique impeccables. Sons surtout les chants des noirs du Mississipi, fort bien enregistrés. Excellentes maquettes et très bons trucages.
INTERPRETATION. — Frederich March, dans un rôle de composition, domine de tout son talent, une création écrasante aux aspects multiples. Alexis Smith prête sa beauté au personnage tendre et doux de sa femme. Alan Haie donne la note comique. Donald Crisp, John Caradine, Robert Barrat, se détachent sur une importante distribution. — P.-A. B.
TULSA (G.)
(Tulsa)
Comédie dramatique et d’action (88 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
GAMMA-JEANNIC FILM
Origine : Américaine.
Prod. : Walter Wanger, 1949.
Réal. : Stuart Heisler.
Auteurs : Scén. de F. Nugent et C. Kenyon, d'après une nouvelle de Richard Wormser.
Musique : Frank Skinner.
Interprètes : Susan Hayward, Pedro Armendariz, Robert Preston, L. Gough, Ch. Wills.
Présentations corporatives (Marseille) : 22 novembre 1949, « Capitole ». (Paris) : 9 janvier 1950, « Normandie ».
EXPLOITATION. — Ce film d action, en Technicolor, se déroulant dans l'atmosphère de « la fièvre du pétrole », expose la résistance des éleveurs de bétail aux entrepreneurs de forage de gisements pétrolifères. La séquence finale de l’incendie de puits de pétrole, l’explosion des réservoirs, le feu ravageant les « derricks », possède de la grandeur et une farouche beauté. Ce film plaira aux amateurs de romans d’action.
SCENARIO. — Voulant lutter contre un magnat du pétrole, Tanner (Lloyd Gough), qu’elle accuse < de la mort de son père, Cherokee • Lansing (Susan Hayward), aidée de Brud Brady (Robert Preston), découvre d’importants gisements sur les terres d’élevage de l’Oklahoma. Elle promet à son ami d’enfance (Pedro Armendariz), un éleveur indien, qu’elle respectera ses terres. Gagnée par la fièvre du pétrole, elle développe ses exploitations et fore des puits partout, i Son bétail empoisonné par le pétrole, l’Indien met involontairement le feu au gisement le plus important. Grâce à Brady, elle et l’Indien échapperont à la mort. Elle épousera Brady et, dorénavant, les exploitations seront réglementées à la grande satisfaction des éleveurs.
REALISATION. — Le metteur en scène Stuart Heisler a donné une vision fort spectaculaire des gigantesques exploitations américaines de « l’or noir ». Cette œuvre, très commerciale, vaut surtout par le gigan . tesque incendie final qui est réellement sensationnel ainsi que par la couleur qui est fort soignée.
INTERPRETATION. — Tout a fait dans la note habituelle de ces productions à grande mise en scène. Susan Hayward, for* jolie, a un « sex-appeal » suffisant pour enflammer le cœur de ses partenaires. Pedro Armendariz joue avec beaucoup de sensibilité, dominant nettement par son réel talent toute la distribution. Robert Preston est le sympathique héros. Lloy Gough l’homme d'affaires dépourvu de scrupules ; quant à Chili Wills, il donne la note comique. — P.-A. B.
A . GAL LET
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JEAN GALLET, Gérant responsable BUREAUX ET ATELÎERS : I7&I9 RUE PAUL .SOU DAY LE HAVRE TELïSÜGNEsdo-ôt