La Cinématographie Française (1950)

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TTTTtiimïTtiinmmmim LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI vuiu ritornare alla categoria alla quale prima appartenevano. D’alti'a parte neppure lo slruttamento <lei lilm viene fatto in modo razionalc : si vedono uscire lilm, anelie di non eccezionale importanza, contemporaneamente in tre, quattro e anche cinque locali, montre altre produzioni, a volte meritevoli di considerazione e di successo, devono attendere mesi e mesi per trovare una data. Naturalmente i film americani fànno la parte del leone, e cio spiega le diflicoltà <li uscita dei fllm di altre nazionalità, tra i quali, naturalmente, anche i francesi. I MAGGIORI SUCCESSI I maggiori successi americani di quest’anno sono stati riportati da Via col venlo (Gone with the Wind), L’etevna armonia (A Song to Remember), Sogni pruibiti (The Secret Life of Walter Mitty), Ambra (Forever Aniber), Il Cucciolo (The Yearling), Il Cielo puô attendere (Heaven Can Wait), Il Capitano di Castiglia (The Captain from Castille), La fossu dei serpenti (The Snake Rit), La storia del Générait' Gunter (They Died with Their Boots on). Tra i film italiani hanno ottenuto ottimo esito ispecialmente In nome délia legge, Fabiola, Anni difficili. Il Mulino del Po, Riso amaro, con incassi eccezionali, o aimer. > veramente soddisfacenti. Da ricordare anche Cielo sulla palude, Fiamma che non si spegne , La Rosa di Bagdad (eartoni aniamti in Technicolor), e, quasi esclusivamente per il loro rendimento commerciale, I pompieri di Viggiù, Yvonne la Nuit, Totô le Moko. L’inglese Amleto (Hamlet), artisticamente eccelente, ha ottenuto incassi forse insperati dalla stessa Casa che lo ha lanciato. Modesto ma in complesso non trascurabile il risultato dei film francesi, in particolare quello délia versione originale di Manon il cui successo si rinnoverà certamente all’uscita délia versione doppiata, per la quale si ha ragione di ritenere che potranno essere superate le diflicoltà frapposte dalla censura. Degli a 1 tri film francesi diamo un cenno più dettagliato nei paragrafl seguenti. LE PROGRAMMAZIONI A ROMA NEL 1949 Prendendo a base i locali di Borna, si puô rilevare, dalla programmazione dei nuovi film a lungo metraggio, che il numéro eomplessivo di essi è in costante aumento : quasi 400 nel 1947, 420 nel 1948, e 450 nel 1949. Cosi pure è in aumento il numéro dei film americani (rispettivamente 275, 300, e 330), mentre più o meno stazionaria è la posizione dei film italiani e dei film francesi (circa 50 i primi e poco più di 20 i secondi). In lieve diminuzione gli inglesi, scesi da 28 a 22, e in forte aumento i messicani (4 nel 1947, 1 nel 1948, 14 nel 1949). Trascurabile il numéro dei film di altre nazionalità (svedesi in testa, seguiti da argentini, austriaei, eecoslovacchi, russi, svizzeri, ungheresi). I FILM FRANCESI I più importanti film francesi presentati in edizione doppiata in italiano sono stati : Antoine et Antoinette di Jacques Becker, Le Silence est d’Or di René Clair, Les Amoureux sont seuls au Monde di Henry Decoin, Les Jeux sont faits di Jean Delannoy, Non Coupable di Henry Decoin, L’Aigle à deux Têtes di Jean Cocteau, Rug Blas di Pierre Billon, che è stato qui presentato corne film franco-italiano. Altri film, sempre doppiati, rua d: minore importanza, almeno per il CANADA QUATRE FILMS CANADIENS PRÉSENTÉS. — CONCURRENCE DU FRANÇAIS. La note dominante en 1949 sur le plan cinématographique est sans contredit l'établissement d'une industrie cinématographique canadienne. En effet, au cours de l’année, les cinéphiles canadiens et plus particulièrement ceux de langue française, ont pu voir sur leurs écrans, quatre films de long métrage produits ici par des techniciens canadiens et interprétés par des artistes canadiens. Quand on considère que jusqu'à cette année le Canada était le seul pays d'importance à ne pas posséder d'industrie cinématographique propre, on ne peut que se réjouir devant les succès remportés par le Cinéma canadien qui a réussi à s’affirmer. Le fait que le Canada ne possédait pas d'industrie cinématographique nationale l'obligeait à se tourner vers l'étranger pour ses approvisionnements en films. Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne y trouvaient un marché très intéressant pour leurs films. Mais ces films ne représentaient pas toujours poulies auditoires canadiens et plus spécialement mercato italiano : La Route du Bagne, Fant ornas contre Funtàmas, Les Maudits, Au Petit Bonheur, François Villon, L’Eternel Conflit, L’Affaire du Collier de la Reine, Le Loup des Malveneur, Lucrèce, Une Nuit à Tabarin, Domino, Un Flic, Lucrèce Borgia, Le Cavalier Noir. Sono stati inoltre presentati alcuni lilm in versione originale nelle sale specializzate délia Quirinetta e* dell’Arcobaleno. Ricorcliamo quelli che debbono ancora essere programmai nella versione doppiata : Le Signal Rouge, Cyrano de Bergerac, Scandale aux Champs-Elysées, La Colère des Dieux, Le Secret de Mayerling, Aux Yeux du Souvenir, La Femme Nue, La Passagère, e infine Manon, di cui abbiâmo già parlato in precedenza. I RAPPORTI FRANCO-ITALIANI Dei recenti accordi franco-italiani si è molto parlato perché sia qui il caso di ritornarci sopra. Essi fan no bene sperare sia per lo scambio dei film che per la produzione in compartecipazione, corne ha ribadito M. Cravenne in un’intervista recentemente concessa al quindieinale romane « Intermezzo ». La buon produzione francese e i suoi artefici sono apprezzati sia dalla ciritica che dal pubblico : ne sono una prova i successi riportati da numerosi film di nuova produzione. Quanto ai riconoscimenti ufficiali, basterà ricordare il primo premio assoluto riportato da Manon di Glouzot all’ultima Mostra di Venezia, e il « Nastro d’Argento » per il miglior film straniero délia stagione 1948-49 conferito dal Sindacato Giornalisti Cinematografici Italiani a Le Diable au Corps di Autant-Lara. Ci sono pertanto tutte le premesse e tutte le condizioni più favorevoli perché i rappôrti cinematografici franco-italiani divengano sempre più stretti ed efficienti. Alberto Alber lazzi. AMÉRICAIN DOUBLÉ EN par Jean CLAVEL pour ceux de la province de Québec, une pensée et une manière de vivre qui leur étaient propres et tout comme il faut à un pays une littérature, une musique nationale, il fallait au Canada un cinéma d’inspiration canadienne. Quand on constate, en étudiant les dernières statistiques, qu’il y a au Canada 1.323 salles de cinéma qui sont fréquentées par 215.573.257 spectateurs, c’est-à-dire que chaque semaine, un tiers de la population canadienne assiste à une séance de cinéma et que ces spectateurs vivent Joan Bennett et Paul Henreid dans L’ECHEANCE VIENT TOUJOURS (HoUow Triumph.) (Cliché Gamma-Jeannic Films.) d’un cinéma qui vient de l’étranger, on comprend la nécessité d'un cinéma canadien. Ce cinéma est né et vit. Avant de pouvoir s’implanter sur des bases solides, le cinéma canadien a passé par une période de tentatives et d’incertitude. A l’époque du muet, plusieurs essais furent tentés sans résultats. Ce n’est qu’en 1944 que l’on peut dire que le cinéma canadien s’établissait. Entre temps, l'Office National du Film, organisme gouvernemental, avait été mis sur pied pour la production de films documentaires et de propagande de court métrage. La plupart des films de cet organisme ont été distribués dans le monde entier et quelques-uns ont même remporté des honneurs lors des festivals de Cannes et de Venise. 1944 marque la fondation de « Renaissance Films Distribution Inc. », la première société canadienne à produire des films de long métrage. La première production fut Le Père Chopin, distribuée en France sous le titre de L’Oncle du Canada. Ce film d’essai remporta un très bon succès et prouva, d'une façon non équivoque qu’il était possible de produire des films au Canada. On se mit à l’œuvre. Les dirigeants de cette société comprirent que pour être en mesure de produire il était indispensable de posséder des studios très modernes. La période de l’automne 1944 à l’hiver 1948 fut consacrée à la construction de studios qui sont situés à Montréal. Ceux-ci sont considérés à l’heure actuelle comme les studios les plus modernes du monde. La construction des studios terminée, on mettait en chantier un second film, Le Gros Bill, qui fut présenté au public canadien en septembre dernier. Pendant que l’on tournait à Montréal ce film, « Renaissance Films Distribution Inc. » tournait à Paris Le Docteur Louise, grand film à thèse qui constitue la première collaboration franco-canadienne dans le domaine du cinéma. Ce film doit être incessamment