La Cinématographie Française (1950)

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rTXXXXXXXXXXIÏXTTXXXXXXXXXXXXXl LAciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE rXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXXX^XXXX: ALLEMAGNE — 127 FILMS ALLEMANDS RÉALISÉS DEPUIS 1946. — 32 PRODUCTEURS. — 49 DISTRIBUTEURS. — 5.930 SALLES STANDARD. par Marcel COLIN-REVAL J présenté sur les écrans canadiens. Sa présenI tation à Paris a déjà eu lieu. « Renaissance Films » tourne actuellement Les Lumières de la Ville qui sera suivie en 1950 [ de quatre films : L’Homme aux Bonbons , Ran i çons, La Victoire du Sang , le premier film canadien en couleurs et Claire-Fontaine. En 1946, deux hommes d’affaires de Montréal, MM. René Germain et Paul L’Anglais, fondèrent une société de production sous le nom de « Québec Production Corporation » et aménageaient à Saint-Hyacinthe, à quelques milles de Montréal, des studios assez importants. Tout le ii matériel technique fut acheté aux Etats-Unis. ; Le premier film de cette société, La Forteresse, fut tourné en deux versions, française et an; glaise, et a été distribué dans le monde entier. Après La Forteresse, or tourna Un Homme et ! son Péché, une paysannerie basée sur un des romans les plus populaires au Canada français. Puis ce fut Le Curé de Village et Séraphin. Cette société tournera d'autres films au cours de 1950. « Selkirk Productions Ltd », la plus récente société de production, est dirigée par M. Nantel David, ancien directeur général de la Cie Cinématographique Canadienne et vient de terminer Forbidden Journey en version anglaise seulement. Dans l’avenir, cette société qui ne veut tourner que des films de haute qualité technique, fera ses films en deux versions. 1950 marquera, je crois, le vingtième anniversaire de la présentation du premier film français au Canada. Vingt années de travail acharné de la part des distributeurs mais vingt années de succès. Depuis le premier jour où un film français fut présenté sur nos écrans, la population n’a cessé de faire bon accueil aux productions françaises. Certes, il y eut des périodes difficiles, la concurrence du film américain ne fut pas toujours facile à vaincre, mais nous pouvons dire que l'exploitation du film français a très bien marché. Dans des articles précédents, nous avons assez souvent exposé la situation de l’exploitation du film français. Il est bon toutefois de rappeler que l’exploitation du film français est limitée à la Province de Québec et à quelques centres français du pays et au début de cet article nous signalions qu’il y avait au Canada 1.323 salles de cinéma. Seulement 200 salles présentent des films français. C’est une proportion bien faible. Les difficultés d’exploitation qui existaient hier ont été surmontées et la présentation de films venant d? France se poursuit avec succès. Les bénéfices que les producteurs français retirent de l’exploitation de leur film ici sont là pour justifier les efforts de la principale société de distribution, la « Compagnie Cinématographique Canadienne » qui depuis vingt ans a implanté le film français au Canada. Cependant, en dépit de ces succès, il est un aspect sur lequel nous voudrions revenir à nouveau. Nous voulons parler de la concurrence que le film américain, doublé en français fa.it subir aux films français. La diffusion du film français au Canada ne doit pas être envisagée uniquement au point de vue commercial. Il est un autre aspect, celui de la culture française. Les films français présentés au Canada accomplissent une propagande inestimable par la langue et la culture française et il est regrettable que cette œuvre de propagande soit handicapée par la présentation de films américains doublés en français en France même. L’exploitation de ces films doublés cause un sérieux préjudice aux films français et il est inconcevable que les producteurs français, qui ont tout intérêt à protéger l’exploitation de leurs films, laissent ces films doublés sortir de France pour aller sur les écrans du monde concurrencer leurs propres films. Le film français est le meilleur ambassadeur de la pensée que la France puisse avoir à l’étranger. Pourquoi l’empêche-t-on de poursuivre son œuvre ? Nous avons cru bon d’attirer l’attention des producteurs français sur cette situation. La diffusion du film français au Canada remporte de très bons succès. Il ne faut pas que ces succès soient amoindris par la concurrence du film doublé. — Jean Clavel , Depuis la réforme monétaire, Juin 1948, le Cinéma allemand renaît de ses cendres. 127 films nouveaux ont été tournés. La plupart de ces films ont été réalisés à Munich, où les studios Bavaria, non seulement sont restés intacts, mais ont été considérablement agrandis sous l’impulsion de M. Eric Pommer. Cependant le plus grand nombre des films a été réalisé à Berlin, dans les studios Johannisthnl, restaurés par les autorités soviétiques et Neubabelsberg, restés intacts et rééquipés par les Soviets. Sovexport et D.E.F.A. ont ainsi présente Succursale de la I.F.A. à Munich. trente-cinq films nouveaux, dont deux films en couleurs, restés inachevés en 1945 : Fledermaus et Hofkonzert. Tous les autres films sont l’œuvre des trente producteurs indépendants. Pour l’exportation, quelques rares films seulement entre en ligne de compte : Mariage à l’Ombre, Les Assassins sont parmi nous, Berliner Ballade et un film tout récent, probablement le meilleur : Nachtwache, tourné à Gôttingen. L'ex-vedette Zarah Leander fait sa réapparition en janvier dans un nouveau film, tourné à Hambourg. Ce sera le plus grand succès de curiosité des spectateurs allemands depuis 1945. LE MARCHÉ ALLEMAND Le marché allemand est encombré. 127 films allemands nouveaux, une cinquantaine de films autrichiens, 300 films allemands anciens remis sur le marché et quatre cents films étrangers doublés ont créé une concurrence effrénée. Jamais le marché allemand n'a connu pareille affluence. Les films allemands anciens, retirés du marché sous prétexte d’épuration, ont été remis en distribution et directeurs et spectateurs se ruent sur ces films « martyrs ». Cette situation créée volontairement par les dirigeants du Cinéma allemand, servira évidemment de prétexte pour déclencher une campagne protectionniste du film allemand. A l’heure actuelle, l’importation est encore libre pour les productions des puissances occupantes. Pour les films d’origines autres, les accords de commerce réglementent les importations de films basées, en général, sur la réciprocité. Quarante-neuf distributeurs déploient une activité d’autant plus fébrile que les affaires sont des plus difficiles et que tous, la M.P.E.A. et Eagle Lion exceptées, ont dû commencer leurs installations après la réforme monétaire, donc sans capital et avec du crédit. Inutile de dire que dans cette branche il y aura de nombreuses victimes au cours de l’année 1950. L’EXPLOITATION Les directeurs de cinéma ont courageusement . reconstruit leurs salles. Plus de 2.000 salles ont été rebâties ou nouvellement construites. L’Allemagne compte, à l’heure actuelle, 5.930 salles standard, dont 3.800 salles en zones occidentales et 1.900 en zone soviétique. L’argent faisant défaut et le public allemand ayant encore à faire face à quantité de besoins matériels, les .spectateurs n’affluent pas aux salles obscures. Seul le bon film populaire a des chances d’attirer les foules. Et les directeurs de cinéma ont de graves soucis pour amortir leurs constructions nouvelles. Quoi qu’il en soit, le marché allemand reste des plus importants en Europe, tout en étant divisé en zones occidentales et zone soviétique, où seuls certains films allemands ont accès par voie d’échange avec les productions SovexportD.E.F.A. Rares sont les films étrangers admis à être présentés en zone soviétique. Il est à prévoir qu’en 1950, le Cinéma allemand retrouvera un certain équilibre et que les esprits, adaptés à la concurrence et aux conditions de vie nouvelle, permettront la réalisation de films allemands de qualité, tout en donnant une chance de succès aux films étrangers d’un certain niveau intellectuel. — M. Colin-Reval. PRODUCTEURS ALLEMANDS A. G. F. ( Arbeitsgemeinschaft Film). — Jacobistrasse 46, Fribourg (Brisgau). Tél. 2342. Atlantis Film. — Hôtel Runkewitz, Baden-Baden. Tél. 60.616. Bavaria Filmkunst G.M.B.H. — Bavariafilmplatz 8, Munich-Geiselgasteig. Tél. 476.551. Berolina-Film. — Niebuhrstrasse 68, Berlin Charlottenburg. Tél. 323.567. Caméra Filmproduktion. — Heimhuderstrasse 72, Hambourg. Tél. 443.301. Central Cinéma Comp. Film G.M.B.H. — Mommsenstrasse 7, Berlin-Charlottenburg. Tél. 914.797. Cinephon Film. — Fridrichshallerstrasse 15, Berlin-Schmargendorf. Tél. 872.064. Comedia Film G.M.B.H. — Meineckestrasse 12, Berlin W 15. Tél. 914-907. Cordial Film G.M.B.H. — Hardenbergstrasse 8, Berlin-Charlottenburg. Tél. 321-627. D.E.F.A. (Deutsche Film A. G.). — 1 Krausenstrasse 38-39, Berlin SW 68. Euphono West-Film G.M.B.H. — Grahenstrasse 13-17, Dusseldorf. Tél. 24-661. Filmaufbau G.M.B.H. — Wôhlerstrasse 9, Goettingen. Tél. 2.807. I.F.O. (Internationale Film-Organisation G.M. B. H.). — Bavaria Filmplatz, Munich-Geiselgasteig. Tél. 476-352. Junge Film Union. — Leinpfad 20, Hambourg 39. Tél 522-512. Koenigfilm G.M.B.H. — Bavaria Filmplatz 7. Munich Geiselgasteig. Tél. 476-552. Komet-Film. — Rothenbaumchaussee 159, Hambourg. Kosmos Filmproduktion. — Wandsbecker Chaussée 1, Hambourg 24. Tél. 251-355. Merkur Film G.M.B.H. — Langerstrasse 6, Munich 8. Tél. 40-502. Neue Deutsche Film G.M.B.H. — Bavaria Film, platz 7, Munich Geiselgasteig. Tél. 476-352.