La Cinématographie Française (1950)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

ClIIIXXXIXIXXXXXXXXXXXXIXXXXaaa LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAiSE ANALYSE CRITIQUE JP' IXXXXXXXXXXXXXXXXXÏXXXXXTTTTTT’. DES FILMS Une équipe de 62 techniciens français et anglais occupe depuis plus d'un mois le château de Castellaras, près de Cannes, où sont tournées les principales scènes de ENTREZ DANS LA DANSE (Pardon my Franch), le film réalisé par Marcel Cravenne pour la version française, et Bernard Vorhaus pour la version anglaise, et qui a pour principaux interprètes : Merle Oberon et Paul Henreid, entourés d’une troupe d’artistes français parmi lesquels on cite : Jim Gérald, Maximilienne, Martial Rebe, Jean-Jacques Domange, Dora Doll, Paul Binfas, Alexandre Rignault, etc... C’est la seconde production en double version (après HANS LE MARIN) réalisée par André Sarrut, pour le compte de la Sagitta Films. LE GRAND RENDEZ-VOUS (G.) Film de résistance (105 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : Films Vendôme, 1949. Réal. : Jean Dréville. Auteurs : Scén. orig. de J. Rémy et G. Calvet, adapt. de J. Rémy et J. Dréville, dial. d’André Tabet. Chef-Opérateur : André Thomas. Musique : Joseph Kosma. Décors : Paul Bertrand. Dir. de Prod. : Claude Pessis. Montage : Raymond Lamy. Chef-Opérateur du Son : L. Legrand. Interprètes : Pierre Asso, René Blancart, J. Castelot, P. Dehelly, Ch. Jarrel, J. -J. Lécot, J. Morel, V. Norman, R. Patorni, F. Patrice, M. Valbel, J. Yonnel, Ch. Fawcett. Première représentation (Paris) : 10 février 1950, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Cette reconstitution historique du complot d’Alger, qui prépara le débarquement américain en Afrique du Nord, relate fidèlement les étapes de la conspiration des cinq. Traitée comme un film policier avec un grand souci des détails, elle doit plaire à tous les publics. SCENARIO. — Un jeune des chantiers de jeunesse essaye de rejoindre Gibraltar, il est arrêté par une patrouille, mais l’affaire est étouffée par un commissaire de police appartenant à la résistance. Il rejoint alors le groupe central des conjurés préparant le débarquement américain. La commission allemande d’armistice fait venir un espion de la Gestapo qui se mêle aux résistants. Il découvre rapidement les noms des conjurés. Mais son rapport est arrêté par le commissaire de police, tandis qu’il est abattu par ceux qu’il a trahi. Les contacts sont pris avec les Américains. Le Général Clark débarque clandestinement et met au point avec les cinq, les détails du débarquement. Une nuit de novembre celui-ci a lieu et les résistants prennent possession de la ville... REALISATION. — Jean Dréville, spécialiste des reconstitutions historiques, puisqu’il supervisa, il y a deux ans, La Bataille de l’Eau Lourde, a sciemment négligé l’étude du caractère de ses héros pour n’en étudier le comportement qu’en fonction de leur rôle dans le complot. Il résulte de cette sobriété une incontestable unité dramatique qui tient le spectateur en haleine du début jusqu’à la fin. Le découpage est adroit, le rythme et la photographie très bons. INTERPRETATION. — François Patrice, déjà excellent dans L’Escadron Blanc, est la révélation du film. C’est le type du vrai jeune premier viril et sympathique, dont le cinéma français a actuellement besoin pour renouveler ses cadres. J. Castelot confirme son talent. Excellente création de René Blancart, Paula Dehelly, Valbel, Lecot, Vera Norman, Patorni, Yonnel et surtout Pierre Asso qu’on aimerait voir plus souvent J. Dest est toujours le spécialiste des rôle d’allemands. — J. L. LE NOUVEL ÉCRAN (BtûckLuà ne se remplace pas 4* Un nouvel accord commercial vient d'être signé entre l’Italie et la Suède, comportant un libre échange de films. D’après cet accord, l’Italie fournira de la pellicule à la Suède. 4* L’Argentine, qui a produit 48 films en 1949, prévoit la réalisation de 39 productions en 1950. LA CHASSE AUX MILLIONS (G.) (Miss Tatlock’s Millions) Comédie (83 min.) (V.O.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Charles Brackett-Paramount, 1948. Réal. : Richard Haydn. Auteurs : Scén. de Ch. Brackett et Richard L. Breen, suggéré par une pièce de Jacques Deval. Chef-Opérateur : Charles B. Lang Jr. Effets photographiques spéciaux : G. Jennings. Musique : Victor Young. Dir. artistiques : H. Dreier et F. Bachelin. Décors : S. Corner et R. Dowd. Montage : Doans Harrisson et E. Douglas. Chefs-Opérateurs du Son : G. Merritt et J. Cope. Interprètes : John Lund, Wanda Hendrix, Barry Fitzgerald, M. Wooley, I. Chase, R. Stack, D. Stickney, E. Patterson, D. Tobin. Première représentation (Paris) : 3 février 1950, « Elysées-Cinéma ». EXPLOITATION. — Film gai, réalisé selon les recettes habituelles de la comédie américaine. Les gags qui font rire et le jeu de Barry Fitzgerald rendent ce film attrayant pour tous ceux qui veulent se distraire. SCENARIO. — L’héritier d’une grande famille, devenu fou, a disparu. Son gardien engage un figurant de cinéma pour le remplacer. Mais celui-ci tombe amoureux de sa prétendue sœur. De nombreux quiproquos surviennent. Mais finalement le figurant épousera l’héritière. REALISATION. — Monté sur un rythme agréable, ce film, semblable à beaucoup d’autres, bénéficie du niveau élevé de la production américaine standardisée. Bonne photographie sans recherches inutiles. INTERPRETATION. — Barry Fitzgerald est l’acteur central de ce film. Wanda Hendrix est bien jolie. John Lund très sympathique fait souvent rire. — J. L. DEUX NIGAUDS CHEZ LES TUEURS (G.) (Bud Abbott and Lou Costello meet the Killers) Comédie humoristique (84 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prcd. : Robert Arthur-Universal, 1949. Réal. : Charles T. Barton. Auteurs : Scén. de Hugh Wedlock et John Grant. Chef-Opérateur : Charles Van Enger. Effets photographiques spéciaux : David S. Horsley. Musique : Milton Schwarzwald. Dir. artistiques : B. Herzbrun et R. H. Riedel. Décors : R. A. Gausman et O. Emert. Montage : Edward Curtiss. Interprètes : Bud Abbott, Lou Costello, Boris Karloff, Lenore Aubert, Gar Moore, D. Martell, A. Mowbray, J. Flavin, R. Winters, N. Joy, M. Conrad, M. Farley. Première représentation (Paris) : 1er févrie 1950, « Cinémonde-Opéra », « La Royale ». EXPLOITATION. — Excellente parodie du film policier américain. Nombreux décors, nombreux gags, interprétation de choix font de ce film une agréable distraction pour tous. SCENARIO. — Abbott et Costello so7it employés dans un hôtel. L’un est détective, l’autre groom. Arrive un avocat qui y a convoqué d’anciens clients pour les faire chanter. Il est assassiné. Les soupçons se fixent sur le groom qui, en compagnie du détective, recherchent le véritable assassin. Après de nombreuses mésaventures, celui-ci est arrêté. REALISATION. — La mise en scène soignée et le découpage adroit ont pour but de mettre les gags en valeur. Ceux-ci, dont certains sont inédits, font rire presque toujours. Agréable photographie. INTERPRETATION. — Les deux compères ont maintenant fixé leur genre et utilisent avec adresse toutes les ressources de leur talent Inquiétante apparition de Boris Karloff. J. L. MON HEROS (G.) (A Southern Yankee) Comédie comique (90 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Paul Jones-M.G.M., 1948. Réal. : Edward Sedgwick. Auteurs : M. Frank et N. Panamascén. de Harry Tugend. Chef-Opérateur : Ray June. Effets spéciaux : Warren Newcombe. Musique : David Snell. Dir. artistiques : C. Gibbons et R. Duell. Décors : Edwin B. Willis. Interprètes : Red Skelton, Brian Donlevy, Arlene Dahl, G. Coulouris, L. Gough, J. Ireland, M. Watson, Ch. Dingle, A. Baker, R. Hadley, A. Space, J. Compton. Premières représentations (MonteCarlo) : 19 décembre 1949, « BeauxArts » ; (Paris) : 1er février 1950, « Ermitage ». EXPLOITATION. — Les parodies de sujets dramatiques, bien menées et jouées, sont toujours des plus amusantes et c’est ici le cas. Red Skelton, excellent meneur de jeu, fait une de ces meilleurs créations dans cette comédie, aux sketches hilarants. La guerre de Sécession, les aventures héroï-comiques d’un espion malgré lui servent de thème à cette fantaisie burlesque, au rythme rapide et vivant. Cette œuvre s’adresse à tous les publics aimant rire. SCENARIO. — En 1865, à SaintLouis, un groom d’hôtel nordiste, Aubrey Filmore (Red Skelton), froussard à l’imagination fertile, capture accidentellement le plus célèbre des espions ennemis, « L’Araignée Grise » (George Coulouris). Pris par erreur pour lui par Sally Anne (Arlene Dahl), espionne sudiste, Aubrey est envoyé par le Service Secret dans le camp ennemi malgré ses protestations. Après bien des aventures, il est démasqué par Kurt Devlynn (Brian Donlevy). La reddition sudiste le sauve du poteau d’exécution, mais Aubrey restera le prisonnier de Sally Anne. REALISATION. — Spécialiste des films gais, Edward Sedgwick a mené cette suite d’aventures héroï-comiques suivant la formule burlesque, mêlant le sérieux et la fantaisie. Servi par une imposante mise en scène, des décors luxueux, il a placé dans l'action des sketches amusants. INTERPRETATION. — Red Skelton fait preuve de dons de fantaisiste et d’humoriste qui déchaînent le rire. Ses sketches sont de qualité. Arlene Dahl est jolie, jouant avec simplicité et humour. Les autres rôles sont tenus dans la note mi-sérieuse, mi-fantaisiste, qui marque le ton de cette parodie historique. — P. -A. B. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE 1COPY-BOURSEI 130, Rue Montmartre GUÏ. 15-11 4» On prévoit, en Yougoslavie, une production de 15 films au cours de l’année. Depuis la fin de la guerre, les studios ont été remis en état et 7 films ont déjà été réalisés. L’industrie est alimentée financièrement par 30 millions de dollars fournis, pour le développement de la production, d’après un plan s’étendant sur une durée de cinq années. L’exploitation comprend 786 salles, appartenant toutes à l’Etat ou à des organisations gouvernementales ; elles ont reçu, en 1949, 60 millions de spectateurs, soit trois fois plus qu’il y a dix ans.