La Cinématographie Française (1950)

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8 rTTXTXXIXXIXXXTTTXXXXXrXXXXXm LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE mxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? 64 A NA LYSES DES FILMS 64 CXXXXXXTXXXXXTXTXTTXXXXXTX^^XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXYX LA PETITE CHOCOLATIERE (G.) Comédie musicale gaie (85 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : Hoche Productions, 1943. Réal. : André Berthomieu. Auteurs : Adapt. de A. Berthomieu, d'après la pièce de P. Gavault ; dial. d’André Hornez. Chef-opérateur : Charles Suin. Musique : Paul Misraki. Décors : Raymond Nègre. Dir. de Prod. : Jean Darvey. Montage : Mme Taverna. Chef-opérateur du son : Jacques Lebreton. Interprètes : Giselle Pascal, Claude Dauphin, Jeannette Batti, H. Gênés, G. Lannes, B. Lajarrige, H. Crémieux, P. Dubost, C. Georges, Orbal, M. Elloy, J. Hebey. Premières représentations (Cannes) : 16 novembré 1949, « Majestic » ; (Paris) : 8 mars 1950, « Para mount ». EXPLOITATION. — Le succès remporté, il y a de nombreuses années par les deux précédents films ne peut manquer de se renouveler pour cette nouvelle adaptation. Un rythme alerte, une excellente distribution en font une œuvre qui plaira au grand public. Le rôle précédemment tenu par Raimu n’a plus la même importance, mais est interprété avec de l'humour et de la fantaisie par Henri Genès. Une partition musicale jeune et vive de Paul Misraki permet d’entendre l’Orchestre Aimé Barelli et les voix de Giselle Pascal et Jeannette Bâti. Cette production est un succès de rire certain. SCENARIO. ■ — Une panne d’auto oblige Benjamine Lapistolle (Giselle Pascal) de passer la nuit dans la villa de Pâul Normand (Claude Dauphin). Elle y fait la connaissance du compositeur Bedarides (Henri Genès) et de son amie Rosette (Jeannette Batti). Paul voit ses fiançailles avec la fille de son chef de bureau au Ministère, M. Mingasol (Henri Crémieux), puis sa carrière, brisés par l’attitude ironique de « la petite Chocolatière ». Benjamine, repoussée par Paul, garçon timide qui l’aime en secret, s’est jurée de l’avoir comme époux. M. Lapistolle (Georges Lannes) engage Bedarides comme chef de publicité. Ce dernier réussira après bien des mésaventures comiques à unir Benjamine et Paul qui deviendra directeur général des Etablissements Lapistolle. REALISATION. — André Berthomieu, en vieux routier du cinéma, modernisant cadre, ambiance et atmosphère, a mené son film en lui conservant tout l’humour des situations. Les décors sont nombreux et soignés, les éclairages bien réglés, la photographie agréable. L’orchestre Aimé Barelli ainsi que les chansons sont bien enregistrés. INTERPRETATION. — Giselle Pascal est charmante, dynamique dans le rôle rie « la petite Chocolatière ». Claude Dauphin, indécis, timide, crée un personnage intéressant. Henri Genès, plein d’insouciance, fait preuve de qualités comiques et d’imitateur. Jeannette Batti, à la voix acide, fait des débuts prometteurs autant comme comédienne que comme danseuse et chanteuse. Paulette Dubost, Georges Lannes, Lajarrige, Henri Crémieux animent les principaux autres rôles. — P. -A. B. 4 Nous indiquons à la suite du titre : (G) : Pour tous publics. (A) : Pour adultes seulement. (S) : Officiellement interdit aux enfants de moins de Seize ans. L’omission de l’indication devrait être considérée comme (G). Nicole Stéphane et Renée Cosima dans LE ROMAN DES ENFANTS TERRIBLES. (Cliché J.-P. jVlelville Prod.) RÉFÉRENDUM A la suite d’un référendum organisé par « Daily Variety », Autant en emporte le Vent a obtenu le plus grand nombre de suffrages du public comme le meilleur film de tous les temps. Charlie Chaplin et Greta Garbo sont considérés comme les plus grands interprètes ; Irving Thalberg le meilleur producteur et D. W. Griffith le premier metteur en scène. •î» Les exportations de film et de matériel américain, en 1949, sont inférieures à l’année précédente. Le total de la pellicule vierge exportée en 35, 16 et 8 mm., s’élève à 6.511.816 dollars en 1949, contre 6.653.873 en 1948. En ce qui concerne l'équipement le total est inférieur de 30 % à 1948. L'Association des Correspondants étrangers d'Hollywood a déclaré que The hasty heart et Monsieur Vincent étaient les deux meilleurs films étendant la compréhension internationale. ETS Bertrand FAURE S.A.R.L. au capital de 60 millions 20, rue Hoche PUTEAUX (Seine) Long. 22-04/05 Carcasse à ressorts “ôpiadci” QUALITÉ D’ABORD Maison fondée en 1914 TRAGIQUE DECISION (G.) (Command Decision) Drame psychologique (112 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1948. Réal. : Sam Wood. Auteurs : Scén. de William R. Laidlaw et George Froeschel, d'après la pièce de William Wister Haines. Chef-opérateur : Harold Rosson. Effets spéciaux : A. Arnold Gillespie et W. Newcombe. Musique : Miklos Rozsa. Dir. artistiques : Cedric Gibbons et Urie McCleary. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Sidney Franklin. Montage : Harold F. Kress. Interprètes : Clark Gable, Walter Pidgeon, Van Johnson, Brian Donlevy, Charles Bickford, John Hodiak, Ed. Arnold, M. Thompson, R. Quine, C. Mitchell, C. Sundberg, R. Collins, W. Anderson, J. Mclntire. Premières représentations (MonteCarlo) : 30 août 1949, « Cinéma d’Eté » ; (Paris) : 7 mars 1950, « Les Reflets-Cinéma d’essai ». EXPLOITATION. — C’est le drame psychologique du chef d’un groupe de bombardement aérien qui, étouffant toute sensibilité, doit envoyer ses hommes en mission au-dessus de l’Allemagne, vers une mort presque certaine. Ce film, sans un rôle de femme, brutal, poignant, est aussi un formidable réquisitoire contre les horreurs de la guerre. La distribution réunit sept grandes vedettes de premier plan. SCENARIO. — En 1943, en Angleterre, commandant un groupe aérien américain, le brigadier-général Casey Dennis (Clark Gable), a décidé l’opération « Triangle ». Ces bombardements de jour causent de lourdes pertes. Il est violemment critiqué par le journaliste Johnny Brackhurst (Charles Bickford). Lors d’une tournée d’inspection, le général Kane (Walter Pidgeon), bien qu’approuvant Dennis, se voit obligé de le relever de ses fonctions pour donner satisfaction à une délégation parlementaire dirigée par le sénateur Malcolm (Edward Arnold). Le sergent Evans (Van Johnson), secrétaire de Dennis, regagnera les U.S.A. après la mort du chef d’escadrille, le colonel Martin (John Hodiak) , tué en mission. Le successeur de Dennis, le brigadier général Cliff Garnet (Brian Donlevy) poursuivra l’opération « Triangle ». Dennis nommé à un poste supérieur part pour le Pacifique. Et la guerre continue. REALISATION. — Sam Wood a su camper de manière fort vivante chacun de ses personnages. Un sentiment de virilité, de volonté, d’abnégation, de sacrifice baigne ce film qui n'accorde aucune concession. L’action se noue, se développe, s’achève dans les bureaux d’un état-major. L’absence d’extérieurs est compensée par une ambiance fort bien créée. INTERPRETATION. — Tous les rôles sont tenus avec autorité et chacun conserve une personnalité bien marquée. Clark Gable est un chef qui sait pi endre ses responsabilités avec un héroïsme tranquille. Walter Pidgeon, un général à la parole facile qui veut arrondir les angles, Charles Bickford, un journaliste sincère sachant reconnaître où est la vérité, Brian Donlevy, un homme courageux prenant une lourde succession, Van Johnson, un secrétaire désabusé et débrouillard. John Hodiak, un pilote courageux et plein d'abnégation, Edward Arnold, un politicien à courte vue. — P. -A. B.