La Cinématographie Française (1950)

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amxxxxxxxxxxixxxxxxxxxxxxxxa 0Bl Jmk 65 AN AL Y LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE SES DES * Uniumiiiiiimiiiuiiiixr FILMS 65 ^^xxxxxxxxxx^XTXxxixxxxx^xxxxxxxxxiiii^zxxxxxxxxxxxxxrxxxxixsixxxrrxzTxzTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTm LES AMANTS PASSIONNES (G.) (The Passionate Friends) Comédie psychologique (100 min.) (V.O.-D.) GAUMONT-DISTRIBUTION Origine : Britannique. Prod. : J. Arthur Rank-Cinéguild, 1948. Réal. : David Lean. Auteurs : Scén. d’Eric Ambler, adapt. de D. Lean et S. Haynes, d’après le roman de H. G. Wells. Chef-Opérateur : George Courteney. Musique : Richard Addinsell. Décors : John Bryan. Dir. de Prod. : Ronald Neame. Interprètes : Ann Todd, Claude Rains, Trevor Howard, I. Dean, B. Ann Davies, A. Howard. G. Lorraine, M. Poncin, N. Sokolva, H. Burls, J. Serrett, F. Waring. W. Rogerson, W. Hydewhite. Première représentation (Paris) : 1er mars 1950, « Lord-Byron », « La Royale ». EXPLOITATION. — Ce film, de David Lean, conserve, sur un plan beaucoup plus commercial, cette note si particulière de Brève Rencontre, qui révéla son réalisateur. Cette histoire d’amour adaptée d’un roman de H. G. Wells attirera principalement le public féminin. Trevor Howard, Ann Todd et Claude Rains en vedettes. SCENARIO. — Mary (A. Todd), revoit son ancien amour, Steven (T. Howard), qu’elle avait abandonné pour faire un mariage de raison. Mais, malgré l’attirance qui agit toujours entre eux, Mary préfère demeurer auprès de son mari (C. Rains), qui lui assure la sécudité matérielle. Neuf ans plus tard, les amants de jadis se rencontrent à nouveau au bord du lac de Genève. Steven s’est marié ; il aime sa femme et ses enfants. Au cours d’une promenade, ils découvrent que leur amour a évolué vers une solide amitié. Le mari de Mary intente alors un procès en divorce. L’existence de trois êtres est menacée d’un bouleversement total. Mary affolée tente de se suicider mais, sauvée, elle conte à son mari, qui lui pardonne, toutes les phases de son aventure. REALISATION. — Cette histoire « romantique » nous est contée avec grâce et élégance, qualité qui dominait déjà dans Brève Rencontre. Pourtant, ici, l’intrigue, moins serrée — quant au temps et au lieu — ne présente pas le même intérêt. Technique sobre et bien adaptée, quoique un peu lente. INTERPRETATION.— Claude Rains est, comme toujours, étonnant de sobriété et de puissance. Trevor Howard, comédien au jeu nuancé, intelligent, retrouve son personnage — ou son frère jumeau — de Brève Rencontre. Ann Todd — Le Septième Voile — est très « intérieure » et son personnage ne peut laisser indifférent. P. R. “AU GRAND BALCON” à Rome •i* La présentation, à Rome, de Au Grand Balcon, par Unifrance-Film, a donné lieu à une manifestation de propagande française qui a obtenu un grand éclat. Elle a été placée sous le signe de Louis Blériot, héros français des débuts de l’aviation. La séance eut lieu dans la jolie salle de l’« Arcobaleno » (l’« Arc-en-Ciel »), en présence de M. l’Ambassadeur de France, Fouques-Duparc, de Mme Blériot, de M. Giovanni Pedace, secrétaire général de l’Association italienne des Pionniers de l’Air, etc. C’est l’exemple même des manifestations de prestige qu’il est utile d’organiser. LE TRESOR DES PIEDS NICKELES (G.) Aventures burlesques (96 min.) PANTHEON DISTRIBUTION Origine : Française. Prod. : Panthéon Production, 1949. Réal. : Marcel Aboulker. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de M. Aboulker et P. Méré, dial, de M. Duran. Chef-Opérateur : André Dantan. Musique : Guy Bernard. Décors : Raymond Nègre. Dir. de Prod. : Pierre Braunberger. Montage : Myriam. Chefs-Opérateurs du Son : R. C. Forget et R. Biart. Interprètes : Rellys, Jean Parédès, Maurice Baquet, Duvallès, Pasquali, Andrieu, P. Méré, G. François, Olaf, Amédée, S. Certain, M. Monthil. Première représentation (Paris) : 8 mars 1950, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Faisant suite au fameux film Les Aventures des Pieds Nickelés, qui a battu dans de nombreuses salles le record des entrées et des recettes, cette production de la même veine, doit profiter du succès de son prédécesseur et retrouver le même public, toujours aussi attiré par les exploits des héros comiques de son enfance. SCENARIO. — M. Miradou (Duvallès), héritier d’une forte somme, disparaît. Croquignol (Rellys), aidé de Filochard (J. Parédès) et de Ribouldingue (M. Baquet), se fait passer pour lui et ils sont bientôt poursuivis par le policier Sherlo-Cocos (Pasquali) et l’inspecteur Hector (Andrieu). Mais Miradou reparaît et, grâce aux Pieds Nickelés, touche le fabuleux héritage dont il leur laisse, en remerciement, une partie. REALISATION. — Le style d’Aboulker, auteur du scénario et metteur en scène, se précise par rapport à son film précédent. Il recrée un univers léger où chaque aventure tourne à la farce clownesque. Nous sommes loin du burlesque type américain tendu et trépidant. Les gags sont nombreux et font rire. Un montage plus serré, imprimant au film un rythme plus nerveux, pourrait toutefois sembler souhaitable. INTERPRETATION. — Chaque acteur a su ctéer un type qui sera bientôt classique et il semble difficile d’établir une hiérarchie entre eux, tant ils « collent » à l’action. Pasquali, Rellys et Baquet nous semblent mieux partages par le scénario et peuvent plus facilement mettre en valeur les aspects divers de leur talent. — J. L. LA FOLLE ENQUETE (A.) (On our Merry Way) Film comique (107 min.) (V.o.) FILMS ARC DE TRIOMPHE Origine : Américaine. Prod. : United Artists-Bogeaus, 1948. Réal. : King Vidor et Leslie Fenton. Auteurs : Arch Oboler ; scén. de L. Stalling. Chefs-Opérateurs : Ed. Cronjager, J. Biroc G. Avil, J. Seitz. Musique : D. Chudnow et S. Henderson. Décors : E. Fegte et D. Cramer. Dir. de Prod. : B. Bogeaus et B. Meredith. Montage : James Smith. Interprètes : Burgess Meredith, Paulette Goddard, Fred Mac Murray, Hugh Herbert, James Stewart, Henry Fonda, Dorothy Lamour, Victor Moore, E. Jansen, W. Demarest, D. Ford, Ch. D. Brown. Première représentation (Paris : 1er mars 1950, « Monte-Carlo », « Radio-Ciné-Opéra ». EXPLOITATION. — Excellent film comique composé de trois sketches. Une intrigue assez tenue les relie entre eux. Succès assuré auprès des spectateurs aimant se distraire. SCENARIO. — Un employé de journal, poussé par sa femme, parvient à arracher à son rédacteur en chef l’autorisation de faire un reportage. Il pose cette question à des inconnus rencontrés : « Un enfant a-t-il changé le cours de votre existence ? ». Trois personnes lui répondent. Un chef d’orchestre victime d’une « baby » trop bien galbée, une vedette aidée dans ses débuts par une jeune artiste, un illusionniste victime d’un enfant terrible. Le journaliste réussit enfin par apprendre qu’une naissance va également changer sa vie. REALISATION. — Chaque sketch est centré sur des gags qui portent à coup sûr et font rire les spectateurs. Le rythme rapide et la photographie de qualité font de ce film une œuvre agréable. INTERPRETATION. — James Stewart et Henry Fonda sont les meilleurs acteurs du film. Numéros amusants de Dorothy Lamour et de Burgess Meredith. — J. L. •J» Les Films Triomphe, 50, avenue de la Victoire, à Nice, tél. : 831-96,, tiennent à la disposition des jeunes réalisateurs leur matériel de prise de vues et d’éclairage. Le dernier film de cette société sur le centenaire du prince Albert Ier de Monaco a eu Une diffusion internationale et passe actuellement en version espagnole en Espagne et en Amérique du Sud. LA COURSE AU MARI (G.) (Every Girl should be Married) Comédie gaie (85 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Don Hartman-RKO, 1948. Réal. : Don Hartman. Auteurs : E. Harris, scén. de S. Morehouse Avery. Chef-Opérateur : George E. Diskant. Effets spéciaux : Russell A. Cully. Dir. musicale : A. Bakaleinikoff. Musique : Leigh Harlin. Dir. artistiques : A. S. d’Agostino et C. Clark. Décors : D. Silvera et W. Stevens. Montage : Harry Marker. Interprètes : Cary Grant, Franchot Tone, Diana Lynn, Betsy Drake, A. Mowbray, E. Risdon, R. Gaines, H. Hayden, Ch. Chandler, L. Belasco, F. Essler, A. Q. Nilsson. Premières représentations (MonteCarlo) : 26 décembre 1949, « BeauxArts » ; (Paris) : 3 mars 1950, « Olympia », « Paris ». EXPLOITATION. — Dans un style '■ fort agréable, vivant et gai, cette histoire de la conquête d’un homme par 1 une jeune femme bien décidée, nous est contée avec humour et d'une manière nouvelle. L’inimitable Cary Grant y a pour partenaire Betsy Drake, une révélation qui fera la joie des spectateurs. La formule humoris I tique de ce film fait que l’on y rit souvent et passe du romanesque au tendre et du tendre au bouffon avec aisance et légèreté. SCENARIO. — Annabel Sims (Betsy Drake) veut se marier. Elle jette son dévolu sur le Docteur Madison Brown (Cary Grant), célibataire endurci. Tous les moyens seront bons pour arriver à ses fins, même un flirt très poussé avec son patron, le riche Roger Samford (Franchot Tone). Aidée par son amie Julie Hadson (Diana Lynn), Annabel parviendra à gagner le cœur de Madison Brown, après une mise en scène dont il ne sera pas dupe, mais l’amour sera le plus fort. REALISATION. — Don Hartman traite cette aventure romanesque de manière souvent piquante et toujours humoristique, usant d’un style alerte. Le montage maintient le « tonus » au niveau qu’il faut pour faire porter au maximum gags, dialogues et jeu de scène. INTERPRETATION. — Dans une de ses meilleures créations. Cary Grant reste inimitable dans ce genre si personnel où il est à la fois hésitant et décidé, sceptique et crédule, revêche et bon garçon. Betsy Drake est une révélation. Mutine, piquante, spirituelle, son jeu est plein d’humour, très naturel et s’aligne sur celui des grandes vedettes. Franchot Tone est le séducteur riche et sûr de lui, pris à son propre piège restant beau joueur quand la chance tourne. Diana Lynn est jeune, jolie et sympathique. P.-A. B. » PRÉCISION ^ A la suite de la publication, dans notre numéro 1352, du 25 février dernier, page 11, d’un écho annonçant que Maurice Brahy allait passer du court métrage aux grands films, nous avons dit que ce jeune réalisateur était également auteur dramatique et qu’une de ses pièces, Escadrille 14, avait été en répétition au théâtre Edouard-VII. Nous recevons une mise au point de Mme Janine Maret. |j Nous devons préciser que cette pièce il a été écrite en collaboration entre Maurice Brahy et Janine Maret sur ,1 un scénario du premier nommé. AGENCEMENT GENERAL DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA Société de Représentation de l'Industrie Moderne R. GALLAY GÉRANT 22 bis, rue La-ntiez, Paris ( 1 7°) Téléphone : MARcadet 49-40 FAUTEUILS, STRAPONTINS, CHAISES DE LOGE, RIDEAUX, TRANSFORMATIONS RÉPARATIONS ENTRETIEN DE SALLES R. C. Seine 256.863 B