La Cinématographie Française (1950)

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LA CÎNÉMATOGRAPHIE française 32 rTtiinxxxxxxxxxrxxxxxxxx.xxxxxx3 71 ANALYSES EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXra DES FILMS 71 TrnTTiiiiiiiiiimimillllXz.xixmiimxïiiii;xYTy?Tï!ciY;iirYitifrirïiniiiYTiTTTirmTïiTiiïiiïTYYTTï Simone Signoret et Fernand Gravey sont, avec Dane Clark, Robert Duke et Michel André, les principaux interprètes de TRAQUE, le premier film réalisé entièrement en deux versions, l’une américaine par Frank Tutle, l’autre française par Borys Lewin. TRAQUE, film policier de grande envergure et d'une formule toute nouvelle, est une production Sacha Gordine. LA BLONDE DE MES REVES (G.) (My Favorite Blonde) Comédie de situations (95 min.) (V.O.-D) PARAMOUNT Origine . Américaine. Frcd. : Paul Jones-Paramount, 1942. Réai. : Sidney Lanfield. Auteurs : Scén. de D. Hartmann et F. Butler, d’après une histoire de M. Frank et N. Panama. Chef-Opérateur : William Mellor. Musique : David Buttolph. Dir. artistiques : H. Dreier et R. Usher. Montage : William Shea. Interprètes : Bob Hope, Madeleine Carroll, Gale Sondergaard, G. Zucco, L. Royce, W. Kingsford, V. Varconi. Présentation corporative (Paris) : 27 mars 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Fort amusante comédie animée par Bob Hope. Le sujet d’espionnage n’est qu’un prétexte destiné à provoquer une série de situations imprévues et burlesques. Pour tous publics. SCENARIO. — La blonde Catherine Bentley (M. Carroll), agent secret « grillé », survient dans la vie du joyeux humoriste Laurent Haines (B. Hope) , s’attache à ses pas et malgré lui en fait un complice. Elle est chargée de transmettre le plan de la nouvelle route que doivent suivre désormais les avions américains traversant l’Atlantique ( nous sommes en 1943) . Il s’ensuit un bon nombre d’aventures tragicoburlesques, au cours desquelles nos deux héros risquent leur vie, mais la bonne humeur de Haines finit par triompher de toutes les embûches. REALISATION — Le scénario est fertile en situations comiques, dans lesquelles Bob Hope donne le meilleur de lui-même. La caméra n’avait donc qu’a les filmer sous le meilleur angle, ce qui a été fait. INTERPRETATION — Bob Hope est toujours cet excellent comédien que l’on connaît et qui provoque toujours les rires. Ses admirateurs seront satisfaits. Madeleine Carroll charmante, comédienne au talent éprouvé, tient avec beaucoup de fantaisie un rôle qui n’en exigeait pas plus. — P. R. — « LA BATAILLE DE STALINGRAD (A.) Film de propagande (80 min.) (V.O.) COMO FILMS Origine : Soviétique. Prod. : Sovexportfilm, Moscou. Réal. : Vladimir Petrov. Auteur : Scén. de Nicolas Virta. Chef-Opérateur : I. E. Keltchik. Musique : Katchatourian. Chef-Opérateur du Son : V. Popov. Interprètes : A. Diky, I. Choumsky, N. Simonov, M. Astangov, V. Gaidarov. Première représentation (Paris) : 15 mars 1950, « Studio Faubourg-Montmartre ». EXPLOITATION— Importante production soviétique, destinée à mettre en relief le génie militaire de Staline qui, selon l'histoire soviétique, a commandé de bout en bout toutes les opérations militaires, qui depuis Stalingrad ont provoqué la défaite allemande. Très nombreuse figuration, importantes scènes de batailles. REALISATION. — Le rythme du film est assez lent. Les scènes de guerre sont entrecoupées de références à l’activité de Staline au Kremlin. Le calme et la sérénité du chef soviétique constituent une facile opposition à la nervosité des états-majors allemands. Les scènes de batailles, L’EXTRAVAGANTE THEODORA (A.) Comédie vaudeville (86 min.) OMNIUM INTERNATIONAL FILM Origine : Française. Prod. : Les Prisonniers Associés, 1949. Réal. : Henri Lepage. Supervision : René Jayet. Auteurs : Dial, de Jean de Létraz ; adapt. de H. Lepage. Chef-Opérateur : Pierre Lèvent. Musique : Van Horebecke et Jean Yatove. Décors : Claude Bouxin. Dir. de Prod. : Robert Florat. Montage : Monique Lacombe. Chef-Opérateur du Son : Longuet. Interprètes : Jacqueline Gauthier, Robert Murzeau, Pierre Stephen, Hélène Bellanger, Lucienne Lemarchand, Blondeau. Présentation corporative (Paris) : 21 mars 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Comédie vaudeville de Jean de Létraz riche en si mettant en jeu plusieurs divisions, sont remarquablement filmées et à elles seules justifieraient le film. INTERPRETATION. — Inconnus en France, tous les interprètes, incarnant des personnalités mondialement connues, méritent des éloges. tuations et en dialogues comiques, portée à l’écran presque sans adaptation et tournée dans un seul complexe-décor. Jacqueline Gauthier et Robert Murzeau en vedettes. SCENARIO. — Thierry de Villiers (R. Murzeau) croit aimer Brigitte (J. Gauthier), femme de son ami Octave (P. Stéphen), bien qu’il flirte avec sa secrétaire, Nicole (H. Bellanger), laquelle part à Deauville avec Octave, ce qui permet de tout supposer. Or, les manigances de Théodora (L. Lemarchand) , gouvernante de Thierry, font se réunir les quatre 1 héros chez Thierry. Les circonstances permettent à Octave de croire à la mort de sa femme. Cet imbroglio s’achèvera finalement au mieux, tandis que Théodora retournera à l'asile d'où elle s’était échappée. REALISATION. — L’action théâtrale n’a pratiquement pas subi de modification. Quelques flashes d'extérieur çà et là, illuminent le film. L'action presque exclusivement verbale se déroule dans un seul complexe de trois pièces où la caméra est peu mobile. INTERPRETATION. — Les bons comédiens qui animent l’action se contentent de jouer leur rôle tel qu’ils le feraient sur une scène avec leur talent indéniable. — P. R. THE BIG STREET (G.) Drame psychologique (89 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Damon Runyon-RKO, 1942. Réal. : Irving Reis. Auteurs : Scén. de L. Spigelgass, d'après la nouvelle « Little Pinks », de D. Runyon. Chef-Opérateur : Russell Metty. Effets spéciaux : V. L. Walker. Dir. musicale : C. Bakaleinikoff. Musique : Roy Webb. Dir. artistiques : A. S. D’Agostino, Al. Herman. Décors : D. Silvera, C. Carpenter. Montage : William Hamilton. Chef-Opérateur du Son : R. Van Hessen. Interprètes : Henry Fonda, Lucille Bail, Barton Maclane, E. Pallette, A. Moorehead, S. Levene, R. Collins, M. Martin, W. Orr, G. Cleveland, V. Gordon, L. Beavers. Première représentation (Paris) : 21 mars 1950, « Les Reflets-Cinéma d’essai. ». EXPLOITATION. — Sur un scénario mélodramatique, Irving Reis a bâti une production qui vaut surtout par l’âpre humour qui se dégage de l'observation de certaines mœurs américaines. Remarquablement interprété par Henry Fonda et Lucille Bail, ce film est destiné à un public évolué. SCENARIO. — Un barman est amoureux d’une étoile de boîte de nuit et ne peut entrer dans sa vie que le jour où elle tombe paralysée. Malgré les rebuffades de l’artiste, il lui consacre sa vie et parvient, à force de dévouement, à lui procurer la mort dont elle avait rêvée. REALISATION. — Le scénario accumulait les difficultés que Irving Reis a su éviter — presque toutes — avec une adresse certaine. Le championnat des mangeurs, les réunions des bookmakers sont d’un humour sensible à tous. INTERPRETATION.— Henry Fonda, dont on connaît le très grand talent, rend plausible un personnage difficile, Lucille Bail est garce sans devenir odieuse. Barton MacLane, Sam Levene, Ray Collins sont parfaits. — J.L. •J. Abel Gance, après un séjour de plus de quinze jours aux Studios de La Victorine, où il a procédé à de nombreux essais du « Pictographe », vient de regagner Paris accompagné du chef-opérateur Roger Hubert. Des expériences pour utiliser ce procédé en télévision doivent avoir lieu. Avant son départ, Abel Gance a, de nouveau, affirmé que La Divine Tragédie doit être commencée dans un proche avenir et que son tournage se ferait à La Victorine pour les intérieurs et dans la région niçoise pour la majorité des extérieurs. Des scènes seront réalisées en Palestine. •S» C’est M. Henry Dupuis-Mazuel qui actuellement met la dernière main au scénario de Carrefour Impérial, l’importante production sur la vie de Ferdinand de Lesseps que doit réaliser sous peu la Dia Film. Les prises de vues se feront en Egypte et bénéficieront des importants travaux en cours actuellement pour le creusement du canal Fouad. Ceux-ci permettront, grâce à l'appui de la Compagnie du Canal de Suez et du Gouvernement égyptien, de reconstituer le percement du canal de Suez et l’importante scène de la rencontre des eaux. & Cecil Saint-Laurent se trouve actuellement à Cannes où il met la dernière main au découpage de Caroline Chérie dont la vedette sera vraisemblablement Martine Carol.