La Cinématographie Française (1950)

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14 ixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxj % LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE ■æ iiumiiiiiïiiiiiiinitxxxxTr Olivia de Havilland, pour la seconde fois, vient de recevoir la plus haute récompense cinématographique américaine pour sa création dans le film de William Wyler-Paramount, L'HERITIERE, qui passe avec succès depuis mercredi dernier au « Paramount » (V.F.) et à 1’ « Elysées-Cinéma » (V.O.). La photo ci-dessus, que nous recevo ns de Hollywood, montre Olivia de Havilland tenant la statuette d'or qu’elle a si bien méritée et souriant à William Wyler. BREVETS FRANÇAIS Suppression de la délivrance différée La loi du 24 janvier 1941 (article 2) permettait à un inventeur de différer la délivrance de son brevet français ; la demande de brevet restait ainsi secrète et n'était pas opposable aux demandes de brevet déposées par cet inventeur à l’étranger. Cette disposition (très sage pendant la guerre, étant donné les difficultés et lenteurs de transmission) était aujourd’hui sans objet. Elle était même néfaste, car elle paralysait nos recherches de brevets, barrées par la masse des brevets français à délivrance différée : d’où inefficacité de ces recherches, insécurité industrielle. Tout cela était essentiellement contraire à l’esprit du brevet d’invention qui doit être, non pas une arme de guet-apens, mais un titre loyal très rapidement diffusé dans le public. L’Administration française, gardienne vigilante des intérêts de l’industrie, a pris l’initiative d’un décret, paru au « Journal Officiel » du 14 mars 1950, abrogeant l’article 2 de la loi du 24 janvier 1941 (délivrance différée) : Toutes les demandes de brevet encore différées seront maintenant délivrées à partir du 1er juillet 1950. CONCLUSION PRATIQUE Chaque industriel à intérêt, dans sa zone d’action, à reprendre ses recherches antérieurement paralysées, en vue de reconnaître les droits de brevets antérieurs. Communiqué par MM. Bert et de Keravenant, Ingénieurs-Conseils, 115, Boulevard Haussmann, Paris (8') ÉCHELLE DU SUCCÈS AUX U.S.A. Notre confrère américain « Variety » publie la statistique suivante, portant sur les six plus fortes recettes en 1949 : Je chante pour Vous (Jolson chante à nouveau) (Columbia) : 5.5 millions de dollars. L’Héritage de la Chair (Pinky) (Fox) : 4,2 millions de dollars. Allez coucher ailleurs (Male war Bride) (Fox) : 4.2 millions de dollars. La Fosse aux Serpents (Fox) : 4,2 millions de dollars. Jeanne d’Arc (RKO) : non précisé. Stratton Story (M.G.M.) : 3,7 millions de dollars. TOUT UE PETIT MATÉRIEL NECESSAIRE A L’EXPLOITANT *e trouve à CINÉMA office: 87 •»**, rue Lafayette PARIS 18, rue Pierre-Levée, PARIS OBE. 16-64 74, Bd. Chave, MARSEILLE GA. 21-00 DÉPÔTS : LYON, 44, Cours Suchet LE HAVRE, 16, rue Fontenoy ROUEN, 20, rue Paul-Langevin, S0TTEVILLE c/ècov^l dii (JM£/ViCL , VOUS RECOMMANDE incomparable deSACHETS SPECTACLE tuhAul^NouwtÀJ , ocwn/melô VOILA SEZNEC ! André Cayatte a tourné quelques scènes du film qu’il réalisera en mai sur L’AFFAIRE SEZNEC. Voici Guillaume Seznec avec un de ses petits-enfants dans les bras. (Production Sacha Gordine.)