La Cinématographie Française (1950)

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20 'TTTTTTTXXXXXXIITXIXXXXXXXXXXr» LACiNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAÎSE 73 ANALYSES DES rXXXXXXTXTXXXXXXXXXXXXXlXXTXXX FILMS 73 YrYTTTTTTYTTTYTTTTYXYXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Rossano Brazzi, vedette du film FURIA. (Cliché Ciné-France-Film.) VISAGE PALE (G.) (Pale face) Comédie satirique (91 min.) Technicolor (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1948. Prod. : Robert L. Welch-Paramount. Réal. : Norman Z. McLeod. Auteurs : Scén. orig. de Ed. Hartmann et F. Tashlin. Chef-Opérateur : Ray Rennahan. Musique : Victor Young. Décors : S. Corner et B. Granger. Montage : Ellsworth Hoagland. Interprètes : Bob Hope, Jane Russell, Robert Armstrong, I. Adrian, R. Watson, J. Searl, J. Vitale, Ch. Trowbridge, Cl. Bevans, J. York. Présentation corporative (Paris) : 31 mars 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Dans un certain sens, il s’agit bien d'un film avec des Indiens, comme le titre le laisse supposer, mais le sujet de cette amusante comédie est une parodie du genre cow-boy, avec Indiens évidemment. Le héros de l'histoire est interprété par Bob Hope ; c’est tout dire. SCENARIO. — La belle aventurière, « Calamity Jane » (Jane Russell), est chargée de découvrir des trafiquants qui font passer des armes aux Peaux-Rouges. Elle est aidée par un joyeux drille, Peter Potter (B. Hope). Leur chariot suit une caravane et, tremblant de peur, Peter tire au hasard et onze Indiens tombent, mais c’est Jane qui les a tués. Celle-ci pourtant fait passer Peter pour un tireur émérite, et c’est le départ d’aventures héroicocomiques à la fin desquelles. Peter devenu le héros du jour, épousera réellement Jane. REALISATION. — L'idée qui présida à la rédaction du scénario est fort originale. L’ambiance western est parfaitement respectée avec juste ce qu'il faut de « charge » pour que l'on ne soit pas tenté de prendre l’histoire au sérieux. Il est vrai que les innombrables gags et la présence de Bob Hope y suffiraient. INTERPRETATION. — On peut, sans crainte d'être contredit, affirmer que Bob Hope est, à l'heure actuelle, le meilleur acteur comique américain. Ses rôles ne l’aident pas toujours à prouver ses dons réels, mais ici, son personnage lui offre toutes facilités pour exprimer sa fantaisie. Jane Russell, la vamp du Banni, est une « cow-girl » de pur style, bien agréable à regarder. — L. R. LES CONQUERANTS D’UN NOUVEAU MONDE (G.) (Unconquered) Film d’aventures (146 min.) Technicolor (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Cecil B. de Mille-Paramount, 1947. Réal. : Cecil B. de Mille. Auteurs : Scén. de Ch. Bennett, F. M. Frank et J. Lasky Jr., d'après un roman de Neil H. Swanson. Chef-Opérateur : Ray Rennahan. Effets photographiques : G. Jennings, P. Lerpae et Devereux Jennings. Musique : Victor Young. Dir. artistiques : H. Dreier et W. Tyler. Décors : S. Corner et S. Jay Sawiey. Supervision technique : Capitaine F. F. Ellis. Montage : Ann Bauchens. Interprètes : Gary Cooper, Paulette Goddard, Howard Da Silva, Boris Karloff, C. Kellaway, W. Bond, K. de Mille, H. Wilcoxon, Sir Aubrey Smith. Présentation corporative (Paris) : 4 avril 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Ce film est le type même de la superproduction américaine. D’une longueur inusitée, mettant en scène des figurants très nombreux, cette production est exceptionnellement spectaculaire et doit procurer d’excellentes recettes à toutes les salles. SCENARIO. — L’Amérique au XVIIP. Les colons doivent faire face à une révolte indienne fomentée par un collecteur de fourrures, qui veut se tailler un royaume. Un capitaine, avec qui il est entré en conflit à propos d’une jeune anglaise, vendue comme esclave, s’oppose à ses projets. Une série d’incidents oblige le capitaine à déserter. Il est condamné à mort. Mais il parviendra à dégager un fort assiégé et sera réhabilité. Le trafiquant sera tué. REALISATION. — Cecil B. de Mille a bénéficié de moyens exceptionnels pour cette réalisation. Les Indiens sont particulièrement spectaculaires. De nombreuses scènes sont attractives : la torture au camp des. Indiens, la poursuite en canoë, l’attaque du fort, etc... INTERPRETATION. — L’importance du jeu des acteurs disparaît un peu devant l’ampleur des moyens employés. Gary Cooper, Paulette Goddord, sont parfaits comme d’habitude. Howard Da Silva et ses compagnons sont bien dans la note du film. J. L. ALLEMAGNE •î» Pendant le mois de janvier 1950, la nouvelle Commission de censure allemande a autorisé 4 nouveaux films allemands, 42 anciens films allemands, 3 nouveaux films autrichiens, 4 anciens films autrichiens, 8 américains, 6 anglais, 2 français, 4 italiens, 2 suisses, 2 hollandais et 1 suédois. •I» Le film de long métrage, Schleichendes Gift, distribué en Allemagne par la Société Prisma et qui n’a pas craint de s’attaquer au problème délicat de la syphilis, a été accueilli dans toutes les villes, où il est passé jusqu’à présent, avec un intérêt considérable. En effet, 63.000 spectateurs ont déjà vu ce film à Berlin, 53.000 à Hambourg et plus de 30.000 dans la région de Francfort. Dans plusieurs localités on a dû prolonger d’une ou deux semaimes la présentation du film. LA CHEVAUCHEE DE L’HONNEUR (G.) (Streets of Laredo) Drame d’aventures (92 min.) Technicolor (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Robert Fellows-Paramount, 1949. Réal. : Leslie Fenton. Auteurs : Scén. de Ch. Marquis Warren, d’après une histoire de L. Stevens et E. Hill. Chef-Opérateur : Ray Rennahan. Musique : Victor Young. Dir. artistiques : H. Dreier et H. Bumstead. Décors : S. Corner et B. Granger. Montage : Archie Marshek. Interprètes : William Holden, William Bendix, Mac Donald Carey, Mona Freeman, S. Ridges, A. Bedoya. Présentation corporative (Paris) : 30 mars 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Film d aventures de style western en Technicolor. Des chevauchées, des tirs rapides et précis, une jolie fille, des garçons malgré tout sympathiques ; les attributs habituels des films de ce genre. L’action mouvementée se déroule dans de jolis sites. SCENARIO. — Jim (W. Holden), Wahoo (W. Bendix) et Lorn (M. Carey) se sont spécialisés dans l’attaque à main armée. Un jour, Lorn oblige un redoutable bandit, Calico (A. Bedoya), à payer à une jeune fille, Ramie (M. Freeman), le prix de la bête qu’il lui a volée. Ues trois amis se séparent. Lorn continue à terroriser la région, tandis que Wahoo et Jim s’engagent dans les Texas Rangers. Ayant arrêté Lorn, ils le font s’évader, mais décident de rompre avec lui. Wahoo tend un piège à Lorn, mais celuici le tue. Jim, devant ce crime, provoque Lorn. Pourtant ce n’est pas lui qui l’abattra, mais Ramie, dont les yeux se sont ouverts sur la triste activité de celui qu’elle aimait. C’est Jim qui obtiendra ses suffrages. REALISATION. — L’action est bien soutenue par des scènes de style, désormais classiques, mais toujours agréables à retrouver. Les sites sont jolis. La couleur est inégale. INTERPRETATION. — Les visages des acteurs correspondent aux physiques exigés par leurs rôles. Ils jouent avec conviction, chevauchent bien et tirent juste. Mona Freeman est charmante. On s’étonnera peutêtre de la voir aussi parfaitement coiffée et maquillée en plein Texas et à la fin du siècle dernier. — P. R. VIENT DE PARAITRE Notre ami et confrère Ch. Pujos vient de faire imprimer sur les presses de l’Imprimerie Moderne d’Agen un journal de voyage : Itinéraires italiens. La précision du style, l’originalité et la couleur des images, l’intelligence des notations agrémentées de poèmes, font de cette plaquette de 120 pages un précieux compagnon pour tous ceux qui se rendront cette année en Italie. J. L. •î» Nous recevons de M. Jean Misler, ancien capitaine au long cours, ancien commandant, Officier d’ Académie, Médaille d’honneur, ex-secrétaire technique adjoint de production, un ouvrage intitulé Notre Marengo, Social, Syndical Cinématographique, Pacifique, Français qui intéressera tous les amateurs d'idées neuves sur la confection des scénarii. Siren Adjemova et Katia Lova, charmantes interprètes de LA DANSEUSE DE MARRAKECH. (Cliché Sté Africaine Cque-Discina.) LES CORSAIRES DE LA TERRE (A.) (Wild Harvest) Comédie dramatique et d’aventures (100 min.) (V.O.-D.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Robert Fellows-Paramount, 1947. Réal. : Tay Garnett. Auteurs : Scén. de John Monks Jr., d'après une histoire de H. Branch. Chef-Opérateur : John F. Seitz. Musique : Hugo Friedhofer Dir. artistiques : H. Dreier et H. Douglas. Décors : S. Corner, F. Mc Kelvy. Montage : George Tomasim. Interprètes : Alan Ladd, Dorothy Lamour, Robert Preston, Lloyd Nolan, Dick Erdman, Allen Jenkins. Présentation corporative (Paris) : 29 mars 1950, « Paramount ». EXPLOITATION. — Film d’aventures et d’action d’un genre peu usité. L’histoire est attachante, bien construite et illustrée de fort belles images. La mise en scène est signée par Tay Garnett, spécialiste des bagarres à épisodes comiques (cf. Son Homme). Excellente interprétation. SCENARIO. — Joë Madigan (A. Ladd) , possède d’énormes moissonneuses, qu’il a achetées à tempérament, aussi désire-t-il travailler beaucoup pour en être le propriétaire. Un incendie en détruit une et endommage les autres. Retardé, Joë voit ses plus beaux contrats « soufflés » par une équipe rivale. Dans une ferme, il fait la connaissance de Fay (D. Lamour), mais seul le travail intéresse Joë et Fay se fait épouser par un ami de Joë, Jim (R. Preston) . Plus tard, Fay provoque une violente bataille entre Joë et Jim, mais l’amitié des deux hommes les font se réconcilier et Jim aide Joë à payer ses machines. REALISATION. — Le scénario est intéressant. Il situe l’action presque uniquement en extérieurs. Le chefopérateur en a profité pour enregistier de fort jolies images. L’occasion était belle aussi pour Tay Garnett, qui a réglé deux bagarres comme il les affectionne. INTERPRETATION. — Alan Ladd, jeune, fort et sympathique, affirme son talent de comédien. Dorothy Lamour possède toujours son séduisant « sex appeal », son talent est subordonné à ses rôles. Robert Preston est un comédien sobre mais juste, semblable ici à ses précédentes créations. P. R.