La Cinématographie Française (1950)

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M M N N M H H H U Membre du Syndicat H de la Presse Périodique, H Technique et Professionnelle h R. C. Seine 216.468 B m Télégramme : Lacifral-Paris m TTTIItTTIIIIimTI CIHEA F 32* Année 30 Francs LE CINEMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12e). Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent OUivier. Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., 8 10. Changement d'adresse, 30 fr. ►XXXXXXXXXXXXXXXXTXX N° 1359 15 AVRIL 1950 xxxxxxxxxxxxxxxzxxxxxxxxxxxxxxxtx REVUE HEBDOMADAIRE BILLETTERIES Dimanche soir, j’ai été au Cinéma dans ion quartier. Cela m’arrive. Et j’y ai même ris mon billet. Je n’aime pas déranger ; Directeur pour placer un journaliste. Et uis, une bonne salle doit faire sa recette. Mais en échange de mes 120 francs, le ourire de la caissière et la petite fente e Pautomaticket ne me tendirent qu’un icket marqué 70 francs. Nom de la salle, ond du Centre, numéro d’ordre, tout y tait; et même le mot « Balcon », qui mar[uait bien ma catégorie. Mais pourquoi tvait-on imprimé « 70 francs » puisqu’on n’en demandait 120? — Ah, c’est la hausse, dis-je à la dame. — Oh non. Monsieur. C’était déjà comme ;a avant. Il y avait les 5 francs, et puis naintenant les 10 francs. Et avant c’était 80. (Ton, croyez-moi, c’est régulier. Ça a touours été comme ça. Le prix marqué n’est amais le véritable. Brave Administration! Et jolie caissière candide, me dis-je en montant l’escalier. Au emps de ma jeunesse, où l’Etablissement imprimait lui-même mon billet, aurait-il jamais osé me demander un autre prix que 3elui qui y était marqué? Cela m’eut donné .me curieuse impression de tromperie. Aujourd’hui où l’argent que je verse s’encadre, sur ce petit bout de carton coloré, de vingt garanties administratives, pour quoi faut-il que cette belle organisation soit encore fausse ! Quel démon des chiffres vient toujours truquer ses calculs ! Le disque d’ouverture s’achevait. Je m’assis dans mon fauteuil. Alors, raisonnais-je, puisque, Article 5, la modification des prix, temporaire ou permanente, limitée ou non à certains jours de la semaine ou à certaines heures de la journée, est subordonnée à leur notification préalable en double exemplaire par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au Centre National de la Cinématographie avant toute mise en application... et puisque, Article 8, les directeurs de théâtres cinématographiques sont tenus d’afficher à chacune des caisses de l’établissement, d’une manière apparente, le prix des places et leur nombre par catégorie, un plan détaillé de la salle avec indication du nombre et de la situation des places des différentes catégories devant être tenu, à la caisse, à la disposition des agents du Centre chargés du contrôle, pourquoi diable s’entêter (la soudaine lumière interrompit ma récitation, la « première partie » était achevée), pourquoi s’entêter à mettre un chiffre toujours faux sur le ticket qu’on me délivre? Ne peut-on supprimer ce chiffre qui ne veut jamais rien dire? Le chant des esquimaux s’élevait. Le rideau-réclame .s’installait. Je m’inquiétai tout à coup : mon idée serait-elle TROP SIMPLE. P. A. Harlé Vers la fin du Monopole de Technicolor Après plus de deux armées de procès, la Société Technicolor n'aura plus l’exclusivité de son invention. Le Tribunal Fédéral a accepté la proposition du Dr Kalmus, le « patron » de Technicolor, de louer son matériel et de donner la permission d’exploiter son invention par d'autres compagnies. De plus, les sociétés productrices seront libérées des contrats les obligeant d’employer, exclusivement, le Technicolor, les caméras et les autres accessoires fabriqués par la société du Dr Kaimus. Notre Numéro Spécial cü’ Exportation est en préparation. Nous prions nos correspondants et annonciers de nous faire parvenir le plus rapidement possible les textes p’ils désirent voir figurer dans cette édition hors-série. REDUCTIONS A HOLLYWOOD Le Département des Relations Industrielles de l’Etat de Californie annonce, qu’au cours de l'année passée, la moyenne mensuelle des artisans dans l’industrie cinématographique a été de 13.500 ouvriers (14.700 en 1948, 22.100 en 1946 et 16.400 en 1937) . En dépit de l’augmentation des salaires depuis 1945, le total des salaires payés a été, en 1949, inférieur aux années précédentes : 65.600.000 dollars en 1949, 70.700.000 dollars en 1948, 86.500.000 en 1946 et 66.500.000 en 1944. L’année de guerre 1940 fut la plus faible : 38.600.000 dollars. Jerry Wald, un des meilleurs producteurs de Warner Bros., a déclaré que les films de gangsters ne réalisent jamais une recette supérieure à deux millions de dollars. Au même moment, Jack Warner a annoncé que le personnel de son studio sera réduit de 5 % à partir du 1er avril. Donc le chômage augmentera à Hollywood, car d’autres sociétés renverront également une partie de leur personnel. On se lamente sur la concurrence de la télévision, mais c’est la qualité des films qui est responsable de la diminution des recettes. kxxxttttxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxzxi Pierre Fresnay, Yvonne Printemps et Noëlle Norman dans une scène de LA VALSE DE PARIS. (Cliché Lux-Films.) BAISSE DU TAUX DES COTISATIONS AU C.N.C. DECISION REGLEMENTAIRE N° 17 BIS Le Directeur général du Centre National de la Cinématographie, Vu, etc. Le Conseil paritaire entendu, DECIDE : Article 1er. • — Les taux des cotisations des ressortissants du Centre National de la Cinématographie, fixés aux articles 3 à 8 inclus de la Décision réglementaire n" 17 susvisée, sont modifiés comme suit : Exploitants 0,22 % Distributeurs 0,55 % Exportateurs 0,55 % Editeurs de journaux filmés. 0,36 % Industries techniques 0,50 % Autres activités 0,55 % sans préjudice des dispositions de l'article 3 concernant la cotisation forfaitaire des exploitants. Article 2. — 1 Ces taux seront applicables à compter du 1er janvier 1950, à l’exception de celui fixé pour les cotisations cies exploitants dont l’application ne prendra effet qu’à compter du 4 janvier 1950. Fait à Paris, le 7 avril 1950. Le Directeur général du Centre National de la Cinématographie, — Signé : Fourré-Cormeray. * Une nouvelle salle spécialisée à Paris Depuis le 1er février, la société du cinéma Studio Courcelles a pour président M. Selsky qui occupait récemment un poste important à l’U.N.E.S.C.O. Sous sa direction, cette salle de 400 places est en train de se spécialiser dans la projection de films exceptionnels. Sa clientèle, très choisie, appartient surtout à la colonie étrangère de Paris, principalement au corps diplomatique. Succès de "GIGI" à NewYork Au théâtre Paris, Gigi connaît un succès éclatant. L’histoire de Colette et l’interprétation de Danièle Delorme ont été unanimement acclamées par la presse quotidienne.