La Cinématographie Française (1950)

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16 rTTTTTUlxXXXXXXXZIXXIXXIXXXm 0jjfc LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE [HXXXXXXXXXXXXXXIXXXIXXXXTTT 76 ANALYSES DES FILMS 7C rTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX'rXXX-XXXXXYYTT COQUIN DE PRINTEMPS (G.) (Fun and Fancy Free) Dessin animé (72 min.) Technicolor (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Walt Disney-RKO, 1947. Réal. : Walt Disney et William Morgan. Auteurs : H. Brightman, H. Reeves, T. Sears, L. Nolley, E. Dedini, T. Oreb. Chef-Opérateur : Charles P. Boyle. Musique : Charles Wolcott. Montage : Jack Bachom. Interprètes : Dinah Shore, Edgar Bergen, The Starlighters, The Dinning Sisters, The King's Men, Clarence Nash, B. Gilbert, C. Edwards, A. Gordon, L. Patton et les personnages de Walt Disney. Première représentation (Paris) : 29 mars 1950, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Ce dessin animé de Walt Disney, qui met en scène Mickey, Donald, Goofy et Jimmy le Criquet, personnages bien connus, s’est adjoint un petit ours et le ventriloque Edgar Bergen avec ses deux marionnettes, Mac Carty et Mortimer. Ce mélange d'acteurs réels et de dessins déroute toujours un peu, et ce Coquin de Printemps, qui contient deux histoires, ne semble pas être l’une des meilleures réussites de Walt Disney. En complément de programme, un documentaire produit également par Walt Disney et primé à Cannes, L’Ile aux Phoques. Nous avons dit en son temps la valeur de ce film en couleurs qui, à lui seul, vaut le déplacement. SCENARIO. — Un petit ours savant s’échappe d’un cirque et gagne les bois. Après avoir terrassé un de ses congénères qui sème la terreur, il conquiert l’amour d’une oursonne Lulubelle. Edgar Bergen raconte alors une histoire : Il existait une fois une vallée heureuse, grâce à une harpe magique. Un ogre l’ayant volée, la vallée est devenue très pauvre. Grâce à un haricot magique, Mickey, Donald et Goofy vont récupérer la harpe et le bonheur revient dans la vallée REALISATION. ■ — Poursuites et bagarres fournissent l’occasion d’une animation aussi remarquable que nous en avons l’habitude avec les dessins de Walt Disney. Pourtant ces instants sont trop peu nombreux et la majorité des gags manquent de mordant. L. O. COPIE DE DECOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 Dannie Kaye sera la vedette de Riviera Story, le prochain film musical de William Perlberg, qui sera entièrement réalisé cet été sur la Riviera. 1860 (G.) Drame historique (92 min.) (V.O.) FILMS ALBERT LAUZIN Origine : Italienne. Prod. : Cinés, 1933. Réal. -Auteur : Alessandro Blasetti. Chef-Opérateur : Anchise Brizzi. Interprètes : G. Giachetti, Maria Denis, Otello Toso, Antonio Gulino, T. Maiorana, A. Bellia, V. Creti, C. Zopetti. Première représentation (Paris) : 28 mars 1950, « Les Reflets -Cinéma d’essai. » EXPLOITATION. — Bien que réalisé en 1933, par Alessandro Blasetti, qui depuis nous a donné Quatre Pas dans les Nuages et Fabiola, ce film n’est pas trop marqué par le temps et mérite d’être vu par tous les cinéphiles. SCENARIO. — En 1860, les Mille, sous le commandement de Garibaldi, se rassemblent à Gênes et se préparent à libérer la Sicile du joug qui l’opprime. Le grand patriote italien prépare sa campagne et un jeune paysan sicilien le seconde de son mieux. C’est d’ailleurs ce dernier personnage qui nous fait assister aux scènes d’oppression de sa province, puis à la préparation des combats et enfin à la grande bataille qui termine le film. REALISATION. — Il est loisible de retrouver dans la réalisation de 1860 des influences diverses et même de dire que Blasetti était un pionnier de l’école néo-réaliste italienne. N’allons pas chercher si loin, mais soulignons que cette production employait déjà de nombreux acteurs non professionnels et quelle possède un intérêt historique certain. INTERPRETATION. — Si nous exceptons Maria Denis qui, depuis, a poursuivi une carrière brillante, les autres acteurs sont actuellement inconnus chez nous, mais donnent une idée, qui semble exacte, des personnages qui entouraient Garibaldi. — L.O. »$* Un nouveau studio de doublage a été établi à Rome par la M.G.M., dans ses locaux. L’équipement a été fourni par la Western Electric. On y trouve deux salles d'enregistrement, deux salles de projection, des ateliers de montage. Pour parer aux irrégularités du courant du secteur, une centrale électrique autonome n été établie. Cette installation importante complète l’ensemble déjà très abondant et très moderne des installations cinématographiques « de base » à Rome. CE DÉCRET vous oblige à équiper vos installations électriques avec le Conducteur Électrique Blindé Incombustible résiste • à la chaleur • à l'humidité e aux « huiles, pétroles PYROTENAX EST FABRIQUÉ PAR LA CABIERIE DE CLICHY DE LA SOCIÉTÉ ALSACIENNE DE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES le Conducteur Électrique Blindé Incombustible SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 20.000.000 DE FRS 7, RUE QUENTIN -BAUCHART, PARIS 8° BALZAC 73-10 ET 11 Demandez Notice PL ROSÉ D’IRLANDE (G.) (My Wild Irish Rose) Comédie musicale (101 min.) Technicolor (V.O.) WARNER BROS. Origine : Américaine 1947. Prod. : William Jacobs-Warner Bros Réal. : David Butler. Auteurs : Rita Olcott, scén. de Pete Milne. Chefs-Opérateurs : A. Edeson, W. \ Skall. Musique : Léo F. Forbstein. Dir. artistique : Ed. Carrere. Décors : Lyle Riefsnider. Montage : Irene Morra. Interprètes : Dennis Morgan, André King, Arlene Dahl, Alan Haie, G Tobias, S. Allgood, B. Blue, W Frawley, D. Mc Guire, Ch. Irwin Premières représentations (Nice) : juin 1949, « Variétés » ; (Paris) : avril 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Comme dan: beaucoup de films en couleurs, il 3 a ici beaucoup de musique, de chants de danses, complétés par une luxueust mise en scène. Nous retrouvons dan ce film tout le charme de la « belle époque » et revivons ce que fut 190( aux pays des dollars, en suivant l’ascension d’une vedette de l’opérette Seize chansons sont remarquablement interprétées. SCENARIO. — En 1900, Chauncey Olcotte (Dennis Morgan), sous le nom de Jack Chancelier, tente sa chance comme chanteur. Les débuts sont difficiles, mais il réussit peu à peu, grâce à l’appui de Rose Donovan (Arlene Dahl), à s’imposer au pu blic. Devenu le partenaire de la grande vedette, Lilian Russel (Andrea King), il triomphe à Broadway. Il reprend alors son vrai nom, et lorsqu’il remplace au pied-levé le plus célèbre chanteur d’alors, William Scanlan, devenu aphone, c’est le triomphe définitif. Il épousera Rose, malgré l’opposition... simulée de John Donovan (Alan Haie), son père. REALISATION. — David Butler suit la formule, devenue classique, de ce genre de film. Les scènes à grand spectacle ont du luxe, de la vie, de la couleur. Le son est fort soigné, mettant les voix vraiment en valeur. Peu ou pas de virtuosité technique, mais un bon montage. Ces airs irlandais s’entendent avec plaisir et font penser à certaines mélodies folkloriques de nos vieilles provinces. INTERPRETATION. — Dennis Morgan est un athlétique et sympathique jeune premier au jeu simple et direct, à la voix chaude et agréable, mais peu nuancée. Andrea King chante avec beaucoup de finesse et de goût. Arlene Dahl est jolie. Alan Haie est amusant. Ben Blue est un fort bon comique dans quelques séquences d’une drôlerie bien venue. P.-A. B. •}> 11 films seront tournés, en Europe, par des sociétés américaines, en 1950, contre 10 en 1949. Eric Johnston, qui a fait cette déclaration, a ajouté qu’aucune action ne serait entreprise aux Etats-Unis pour limiter l’introduction de films étrangers dans ce pays. Eisa Schiaparelli habille les vedettes féminines de