La Cinématographie Française (1950)

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;ri»xxxjxxxxxxxxxxxxr Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris fcXXXXXXXXXXXXXXYXTTX 32* Année 30 Francs LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent OUivier. xxxxxxxxxxxxxxxxrxx Abonnements annuels : France et Union Française. 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. xxxxxxxxxxxxxxxxxxx N° 1360 22 AVRIL 1950 TTXXTTTXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX REVUE HEBDOMADAIRE mXXIXIITIXtlXXXXIXXIIXXXXXIITTTT) UNE MISSION OFFICIELLE « Venez vile nous voir. Nous voulons faire quelque chose pour vous », a dit à la fin de l’année le président de la Motion Picture Association, et il nous a présenté un comité des meilleurs professionnels d’Amérique, comité créé pour aider leurs confrères étrangers à « gagner une audience pour leurs films aux U.S.A. ». iLe Syndicat des Producteurs a réfléchi trois mois devant la proposition de M. Eric Johnston, avant de charger son président d’aller le représenter à New York. Je ne suis pas moins averti que les producteurs sur les résultats immédiats qu’on peut espérer de ce voyage, je reconnais qu’ayant attendu vingt ans pareille invitation on pouvait mettre du temps à boucler sa valise, mais je persiste à penser que, puisqu’il y a quelque chose de changé dans l’attitude américaine, pour telle raison qu’on voudra, il faut se hâter d’en profiter. Le marché d’Amérique (des Amériques) est formé de publics très divers. C’est de New York qu’il est commandé. Nous y avons depuis la guerre de petites hases de départ que nous n’avions pas autrefois, la salle Pallié, les petites programmations des indépendants, la clientèle intellectuelle, etc. Un effort venant d’en haut, je veux dire des grands associés de la M.P.A.A., peut parfaitement accélérer le mouvement. M. JULES DEMARIA VIENT DE MOURIR M. Jules Demaria, l’un des pionniers de la Photographie et du Cinéma, n’est plus. Il vient de s’éteindre à Nice où il s’était retiré, mais tous ceux qui l’ont connu ne peuvent oublier le souvenir de cet homme affable, doublé d’un travailleur acharné qui avait, pendant toute sa vie, œuvré utilement pour son art, aidé du reste par des relations et des amitiés qu’il avait su conserver et étendre au cours de ses nombreuses activités. Il avait fondé les Etablissements DemariaLapierre qui existent encore, puis les Etablissements Demaria pour la vente de matériel photo. Président fondateur de notre Chambre Syndicale de la Cinématographie, qu’il présida jusqu’en 1927, Conseiller national du Commerce Extérieur, il fut digne de sa tâche et sut représenter la France avec compétence dans de nombreux Congrès. Retiré des affaires, il n’en contribua pas moins à représenter avec honneur, les intérêts de l’Industrie cinématographique française au cours de nombreuses missions à l’étranger. Jules Demaria était Officier de la Légion d’Honneur. Il convenait donc de répondre, de façon tout simplement professionnelle, à l’offre qui nous était faite. Traîner, en faire une question diplomatique, c’était ce qu’il fallait justement éviter. Enfin, nous allons y être. La présence au côté de M. Frogerais, de M. Robert Cravenne, lequel personnifie la Propagande pour les films français, précisera opportunément ce pour quoi nous venons. Puisque les oppositions de principe des grands distributeurs sont levées, convaincre le public américain devient notre affaire personnelle. Une affaire entre Lui et nous. M. McCarthy, désigné pour nous accueillir, l’a très bien compris et nous l’a dit sans détours. Répondons que nous allons y consacrer tous nos efforts, pendant plusieurs années s’il le faut, que ce sera difficile et que cela nous coûtera cher, et que nous prions qui-de-droit de ne pas parler de compensations en Europe tant que le courant d’échanges désiré ne sera pas établi sur des hases certaines. * * * Nos amis d’Amérique ont certainement beaucoup à nous montrer, mais nous avons aussi quelque chose à leur dire. Les Français sont de très anciens et fanatiques producteurs de films. En quelque sorte, nous sommes tous producteurs. Il n’y a pas en France un exploitant ou un spectateur qui ne se sente participer aux films français produits pour lui. Si l’on veut, nous avons le chauvinisme de nos films. Comme toute création digne de ce nom est faite d’originalité, d’une manière française de découvrir les choses, il est tout à fait inutile d’insister pour nous faire modifier notre conception des œuvres filmées, de leurs sujets, ou de la manière de les exprimer. Il faudra au contraire nous pousser à être plus originaux et personnels que jamais, et à nous distinguer ainsi dans la masse des autres films programmés sur les écrans américains. Les films envoyés de Paris doivent donc être tout à fait différents de ceux produits à Hollywood. Sinon le public américain n’en aurait vraiment aucun besoin et les directeurs de théâtres n’auraient aucune chance de faire de l’attraction avec eux. On a dit que nos films sont « sexy ». Je crois qu’en vérité il y a là un phéno SORTIE DE “L’EPAVE” A PARIS Après s’être classé, dans plusieurs grandes villes de province, parmi les meilleurs résultats de la saison, le film de Willy Rozier, L’Epave, va commencer son exclusivité parisienne le ven Françoise Arnoul et André Le Gall dans une scène de L’EPAVE. (Cliché Sport Films.) dredi 28 avril, aux Normandie, Eldorado, Lynx et Parisiana. Ce film, le premier de Françoise Arnoul, dont le talent fut déjà révélé au public par Nous irons à Paris, son second film, fait une large place aux prises de vues sous-marines, qui, à elles seules, valent le déplacement. Il est interprété, du côté masculin, par André Le Gall, Aimé Clariond et Raymond Cordy. C’est une production Sport Film, distribuée par Astoria. mène analogue à ce qui se passe dans la vie de chacun de nous quand nous voyons plusieurs jolies femmes. Celle qui offre un aspect, inattendu nous paraît plus piquante que les autres. Pour le physiologue, elle a pourtant les mêmes bras et les mêmes jambes. Comme les girls des films américains nous produisent ici un pareil effet, également « sexy », mon impression se vérifie. Notre méthode restera donc bonne pour plaire au grand public américain (à condi