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La Cinématographie Française (1950)

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'TTTïti ttiiiiiiiiiiiïiiittityti 0jjfe LA ciNEM ATOGRAPHÎE FRANÇAISE s mXXXXXIXXXXXXXXXXYXSXTXYYTTX: UNE LETTRE DU SYNDICAT FRANÇAIS AU DIRECTEUR DU C.N.C, LE QUOTA DANS LES SALLES DE QUARTIER Au moment où le dirigisme imposé au Cinéma connaît des allègements importants, les I directeurs de salles attirent l’attention des Pouvoirs publics sur les difficultés qu’ils rencontrent à appliquer strictement le quota. Mais le règlement d’administration qui complète normalement la loi est modifiable et peut tenir compte des difficultés soulevées par son application. ( La règle rigide appliquée salle par salle sans considération pour la concurrence serrée qui est livrée dans les villes et les quartiers semble devoir être assouplie afin d’être , finalement, mieux applicable et mieux suivie. ) Il ne s’agit nullement de toucher au quota dans son principe, mais d’en faciliter au contraire l’intégrale efficience. — J. L. ( Voici la lettre du Président du Syndicat Français au Directeur Général du C.N.C. : ( Monsieur le Directeur Général, A la suite des rrmbrcuses lettres recommandées qu? vous avez adressées à nos adhérents se trouvant en infraction avec les textes suivants : Décret ri" 46-1812 du 17 août 1946, modifié par le décret n" 48-1705 du 3 novembre 1948, Arrêté du 17 avril 1947, modifié par l’arrêté du 25 ju:n 1947 et du 3 février 1948, Décisicn réglementaire n,J 18 du C.N.C. du 4 février 1949, nous avons l’honneur de vous exposer ci-dessous, et du point de vue général, les motifs qui, dans la plupart des cas, ne permettent pas aux directeurs de salle le respect du quota. 1<> Il n’y a pas de films français de première vision en nembre suffisant pour permettre à toutes les salles d une même ville ou d’un même quartier, prenant priorité les unes sur les autres, de respecter chacune le quota à l’écran. 2» Dans une ville ou dans un quartier, la présence d une salle du circuit Pathé ou du circuit Gaumont, ou même des deux circuits à la fois, et compte tenu du fait que ces salles passent un très grand rombre de films français (40 par an environ), en priorité sur le quartier ou la ville, et compte tenu également que grâce à leur puissance ces circuits ont la possibilité de faire parmi les films qui leur sont offerts en premier, une sélection très poussée, les films français restant disponibles pour les autres établissements, sent insuffisants en nombre et souvent également en qualité. 3» Les distributeurs de films, et c’est chose bien naturelle, préfèrent donner les films français aux salles les plus importantes, qui sont souvent des salles de circuit, et, par suite, les petites salles ne se voient offrir que les films qui ont été refusés par les grandes salles comme étant de qualité inférieure. 4» Nos adhérents, qui sont tous désireux de respecter le quota à l'écran, dans la mesure du possible, sont souvent effrayés par les films étrangers que les distributeurs veulent leur imposer en même temps que les films français. 5» Il est à remarquer que les distributeurs n’aiment pas faire la sortie générale' de leurs films français en été et pratiquement aucun film de valeur simplement moyenne ne sort au cours des mois de juin, juillet et août, ce qui oblige les directeurs à faire leur quiota annuel sur 9 mois au lieu de 12, amenant ainsi une déformation commerciale à l’application des textes réglementaires. 6» De très nombreux établissements, concurrencés par de grandes salles indépendantes ou de circuit et se trouvant dans l’impossibilité d’obtenir des films français quota en première vision, ne peuvent se permettre, étant donné le standing de leur salle et le prix des places pratiqué, de projeter des films en deuxième vision ou en reprise pour respecter le quota à l’écran. 7" Dans certaines localités, ou certains quartiers, des établissements fréquentés par une clientèle de caractère strictement familial, sont obligés également de tenir compte de la cote morale des films et à ce point de vue, il est malheureusement à remarquer que beaucoup de productions françaises actuelles ont une cote morale très médiocre, même lorsqu’elles ne sont pas interdites aux moins de seize ans. A ce sujet et compte tenu de la décision prise par la Préfecture de Police de la Seine, d'appliquer avec une extrême rigueur toutes mesures propres à interdire l’accès des salles de cinéma projetant des films interdits au moins de seize ans, à toutes personnes accompagnant un enfant paraissant âgé de mains de seize ans, nous pensons que les directeurs seront amenés, de plus en plus, et même dans les quartiers populaires, à refuser purement et simplement la location de tels films, afin d’éviter tout incident dans leurs établissements. Le nombre de films français quota va donc se trouver encore sensiblement diminué, étant donné que cette interdiction est souvent prise par la censure d une manière pour le moins inconsidérée. 8° Il arrive également parfois qu’un directeur ayant loué des films français en nombre suffisant pour respecter son quota au cours d'un trimestre donné, soit avisé par la suite que certains de ces films sont décalés de plusieurs mois et se trouve par suite dans l’impossibilité de pouvoir louer à nouveau d'autres films français pour remplacer ceux ayant fait l’objet d’un décalage. De plus, le fait de ces décalages n’entraîne pas forcément une augmentation du nombre de films français projetés dans la salle au cours d'un trimestre ultérieur. 9° Certains directeurs, ayant plusieurs salles dans un même quartier ou une même localité, pensent agir en bons Français en passant dans les salles, donnant les meilleurs résultats et qui sont souvent les plus importantes, le plus de films français possible, dépassant ainsi largement le quota, et réservent à une de leur salle, plus petite et fréquentée souvent par une clientèle plus populaire, des films étrangers avec lesquels ils réalisent dans cette salle de meilleures recettes. Nous pensons que, là encore, le directeur ne peut être inquiété, car il fait au contraire tous ses efforts pour soutenir le film français. En résumé, nous pensons que les films français se placent très facilement et que si certains de nos adhérents sont en infraction avec la réglementation du quota à l'écran, chacun d'eux peut invoquer une ou plusieurs raisons énoncées ci-dessus. Toutefois, nous avons l’honneur de vous demander, que dans le cas où des distributeurs n'arriveraient pas à traiter certains films français dans des villes ou dans des quartiers où se trouveraient Tout le monde sait que l’Academy of Motion Picture décerne tous les ans les fameux Oscars au meilleur film. Mais ce qu’on ignore généralement en France c’est que depuis 1930, l’Academy of Motion Picture récompense également le matériel qui présente une valeur exceptionnelle et qui est déjà en service dans l’industrie cinématographique. Le matériel primé est réparti en trois classifications : Julius Pantik et Marie Prechovska dans une scène du film tchèque : L'OBSCURITE BLANCHE. (Cliché : Procinex.) des salles ne respectant pas leur quota, ils en avisent la commission compétente et que chaque cas soit étudié contradictoirement entre le distributeur et l’exploitant. Nous vous demandons également de bien vouloir imposer aux distributeurs d'indiquer sur les contrats de location les films « non quota », car il arrive très souvent qu’un directeur loue, de bonne foi, un film qui a toutes les apparences d'un film français, et qu’en définitive celui-ci ne soit pas considéré comme tel, car tourné à l’étranger par exemple, ou fait en coproduction avec une société étrangère. Enfin, il nous apparaît qu’avant de réclamer des mesures de répression centre les directeurs ne respectant pas le quota, les producteurs français feraient bien de préciser, dans le contrat qu’ils passent avec le distributeur chargé de la location du film qu’ils ont produit, que ce film devrait être loué seul et qu’en aucun cas le distributeur ne pourra subordonner la location du film français à la location simultanée d’un certain nombre de films étrangers. C'est là un usage courant et qui fausse complètement toutes les règles d’application du quota. Nous profitons de la présente pour attirer également votre attention sur la faiblesse générale des premières parties fournies en complément des films français. Bien sûr, ce n’est là qu’une considération accessoire, mais au moment cri le public semble se désintéresser du Cinéma, et où il importe de chercher par tous les moyens à ramener dans les salles un plus grand nembre de spectateurs, nous pensons qu’il importe d'apporter au choix et à la composition des premières parties, un soin tout particulier, ce1 qui permettrait de suppléer, dans une certaine mesure, à la qualité très moyenne de certains films. Nous espérons. Monsieur le Directeur, que vous voudrez bien prendre en considération les différentes observations que nous nous sommes permis de vous faire au sujet de l’application du quota et nous sommes persuadés qu’avant de poursuivre les directeurs qui, malgré toute leur bonne volonté, ne peuvent pas respecter la réglementation actuelle, vous voudrez bien envisager de prendre les mesures nécessaires pour modifier les textes officiels qui, pensons-nous, sont pratiquement inapplicables dans leur rédaction actuelle. Veuillez agréer. Monsieur le Directeur Général... (Lettre communiquée par le Syndicat Français.) Classe I. — Matériel qui exerce une influence décisive sur l’industrie. Il a été décerné cette année à la pellicule ininflammable Kodak. Classe II. — Accessit de la classe I. Classe III. — Réalisations importantes pour les progrès de l’industrie. Dans cette classe, un prix a été décerné à M. A. Coûtant et J. Mathot pour la réalisation du Caméflex (Camérette aux Etats-Unis), avec la mention suivante : « La Camérette répond à la nécessité d’une LA TECHNIQUE FRANÇAISE A L'HONNEUR A HOLLYWOOD LA CAMEFLEX REÇOIT UN OSCAR