La Cinématographie Française (1950)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

12 ' X X XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 % LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE LXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX 77 ANALYSES DES FILMS 77 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LES CHEVALIERS DU TEXAS (G.) (South of Saint-Louis) * Western (84 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine, 1949. Prod. : Milton Sperling-Warner Bros., Réal. : Ray Enright. Auteurs : Scén. de Z. Gold et J. R Webb, dial, de G. Lewis. Chef-Opérateur : Karl Freund. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Léo K. Kuter. Décors : Howard Winterbottom. Montage : Clarence Kolster. Interprètes : Joël Mc Créa, Alexis j Smith, Zachary Scott, Dorotliy Malone, D. Kennedy, A. Haie. Présentation corporative (Paris) : 13 avril 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Cette production contient tous les éléments habituels des films d’action se déroulant dans les plaines de l’Ouest. La couleur. les bagarres, les vedettes, dont Joël McCrea, en sont ses atouts dominantj. SCENARIO. — Profitant de la guerre de Sécession, des bandits ravagent le Texas. Les trois amis, Sam (J. McCrea), Charité (Z. Scott) et Louis, ont ainsi leur ranch détruit. Sam et Charlie font, avec une chanteuse, Charlotte (A. Smith) du trafic d’armes et Louis s’engage dans l’armée du Sud. Charlie devient un vrai bandit et s’apprête à tuer Louis, devenu policier depuis la fin des hostilités. Sam intervient et le trio se reconstitue. Charlie est tué en luttant contre sa propre bande. Charlotte et Sam reconstruiront le ranch. REALISATION. — Ray Enright a mis en valeur de nombreuses scènes d’action très enlevées, comme la fin dramatique du bandit Cotrel. Il manque souvent de personnalité, mais des détails pittoresques, comme le plan des bottes à clochettes des trois amis, prouvent qu’il sait traduire par des images les caractéristiques de ses personnages. INTERPRETATION.— Joël Mc Créa est toujours ce grand garçon sympathique et intelligent que nous connaissons bien. Bonnes créations d’Alexis Smith, une chanteuse mi-femme fatale, mi-bourgeoise et de Zachary Scott, l’ami fidèle mais cupide. — J. H. MANOLETE (G.) Comédie dramatique (80 min.) (V.O.) CINEFI Origine : Espagnole. Prod. : Hercules Films S. A Réal. : Florian Rey. Auteur : José Maria Peman. Chef-Opérateur : E. Guerner. Musique : Munoz Molleda. Interprètes : Paquita Rico, Manolete, José Gréco, Pédro Ortega, les Quatre Frères Hérédia, Manolo Moran. Première représentation (Paris) : 6 avril 1950, « Marbeuf ». EXPLOITATION. — Les courses de taureaux et les chants et danses ibériques sont les deux points d'attraction de ce film espagnol consacré, en partie, à la vie du célèbre toréro, Manolete. SCENARIO. — Rafaël (J. Gréco), se destine à la carrière de matador et pour cela doit renoncer à Dolorès (P. Rico), qu’il aime. Celle-ci, bien qu’elle préfère Rafaël, se décide à épouser Javier qui, aux yeux de sa mère, possède le privilège de ne pas exercer le dangereux métier de toréador. Rafaël gagne peu à peu ses galons sous la direction de Manolete (P. Ortega), jusqu’au jour où son maître est tué dans l’arène. Il comprend le triste destin du toréro, l’abandonne et épouse Dolorès. REALISATION. — Le cinéma espagnol a encore des progrès à faire dans le choix des sujets et leur adaptation. La photographie est par contre fort bonne et l’incorporation au film de documents authentiques habilement faite. INTERPRETATION. — Elle manque en général de précision. Pédro Ortega joue avec aisance le rôle, d'ailleurs court, de Manolete et Paquita Rico représente le type parfait de la beauté espagnole. Le remarquable danseur José Gréco reste la grande attraction du film. — J. H. Venant de New York, Irene Dunne s’est arrêtée à Paris. La grande vedette était accompagnée de son mari, le docteur Francis Griffin. Irene Dunne a séjourné quelques jours dans la capitale française, puis a rejoint Londres, où elle doit incarner la Reine Victoria dans The Mudlark, le prochain film de Jean Negulesco. LE PASSE SE VENGE (G.) (The Crooked Way) Film policier (89 min.) (V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine. Prod. : Benedict Bogeaus, 1949. Réal. : Robert Florey. Auteur : Scén. de Richard Landau. Chef-Opérateur : John Alton. Musique : Louis Forbe. Décors : Joë Kish. Interprètes : John Payne, Sonny Tufts, Ellen Drew, Rhys Williams, P. Helton, J. Doucette, Ch. Evans, G. Granstedt, H. Bronson, H. Fieberling, C. Whitley. Première représentation (Paris) : 14 avril 1950, « Lord-Byron », « La Cigale », « La Royale », « RoyalHaussmann-Club ». EXPLOITATION. — Renouvelant le thème du Voyageur sans Bagage, ce film conte l’histoire d’un amnésique se retrouvant devant un passé peu reluisant. L’action enchantera tous ceux qui aiment fusillades et bagarres. SCENARIO. — Blessé pendant la guerre et devenu amnésique, Eddie (J. Payne), ignore tout de son passé. Il apprend un jour qu’il fut un gangster redouté. Vince (S. Tufts), qu’Eddie avait fait condamner à sa place autrefois, veut se venger. Il tue le policier Williams (R. Williams) et s’arrange pour faire accuser Eddie du crime. Mais Eddie parvient à prouver son innocence et la police abat Vince. Eddie reprendra sa vie avec celle qui était sa femme (E. Drew) et qui lui a pardonné ses erreurs passées. REALISATION. — Robert Florey a mené tambour battant ce sujet, qui manque parfois de consistance. La qualité des éclairages et la variété des plans rendent très prenantes des scènes comme la bataille finale. INTERPRETATION. — John Payne mène le jeu avec assurance et est un intelligent amnésique. Ellen Drew interprète son rôle avec conviction. Bonne création de Rhys Williams. Sonny Tufts aurait intérêt à affirmer son jeu. — J. H. LE NÉON POUR TOUS ENSEIGNES LUMINEUSES 14. Rue de Paris VAKVES Tel. Michelet 10-68 RIO ESCONDIDO (A.) Film social (90 min.) (V.O.-D.) DISCINA Origine : Mexicaine. Prod. : Raul de Anda, 1948. Réal. : Emilio Fernandez. Auteurs : Scén. de E. Fernandez, adapt. de M. Magdaleno. Chef-Opérateur : G. Figueroa. Musique : Francisco Dominguez. Décors : M. Parra. Dir. de Prod. : Enrique Mcrfin. Montage : Gloria ScTioemann. Interprètes : Maria Félix, Carlos Lopez-Moctezuma, Fernando Fernandez, D. Soler, M. Donde, A. Isunza. Première représentation (Paris) : 31 mars 1950, « Avenue », « Ciné Opéra ». EXPLOITATION. — Cette production, magnifiquement interprétée par Maria Félix et remarquablement photographiée par Figueroa, retrace un épisode de la lutte des peones contre les grands propriétaires pour obtenir l’instruction. Pour les amateurs d’exotisme. SCENARIO. — Dans le village de Rio Escondido, tous les pouvoirs sont détenus par le gros propriétaire qui réduit les Indiens en servitude. Arrive une nouvelle institutrice, qui se heurte à lui, car elle veut instruire les Indiens pour les rendre libres. Un jeune médecin, venu combattre une épidémie, l’aide dans sa lutte. Mais elle succombera après une tentative de viol et après avoir tué le tyran. REALISATION. — Dans ce pays, très indianisé, le temps n’a pas de valeur et le rythme du film s’en ressent, d’autant plus qu’Emilio Fernandez s'est cru obligé de faire de la propagande. Par contre, la photo est d’une grande beauté et les mouvements de foule très impressionnants. A retenir la scène de la procession. INTERPRETATION. — Maria Félix, très belle, a un jeu émouvant. Carlos Lopez-Moctezuma est un excellent acteur. — J. L. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE 1COPYBOURSE] 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 TAPISOM LE TAPIS MODERNE DE FEUTRE PURE LAINE dont Ca. h&iidxmct, a. QèfihJUute de conbZodjéc, jmui ^cuJSiiVi, VOUS OFFRE CES GARANTIES Il est inlnflommoble (Certificat officiel d'essai N* 5474*49) les plus Hautes fléré/jes/ces ECHANTILLONS 8 DOCUMENTATIONDEVIS SANS ENGAGEMENT SUR DEMANDE Consultez nos Senv/ces d 'Etudes ETS Roger SOMMER ersesFils 2 RUE PAUL CEZANNE PARIS VIII» ELY : 96-10