La Cinématographie Française (1950)

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ITTTITXXXXXXXXXIIXXIIIIXXEXXXXJ LA ciNÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl LE IIe CONGRES DU FILM D’ART A BRUXELLES « L’obligation pour les municipalités de faire jouer au maximum les éléments de leurs possibilités de taxation, afin de pouvoir faire appel aux subventions de l’Etat, est annulée. » Les Municipalités auraient ainsi la possibilité de n'appliquer qu’un des premiers tarifs au lieu d’être obligées, en cas de déficit, d’imposer le tarif 4. Enfin l’article 75 de la loi prévoit l’abrogation de la limite des versements du Fonds d’aide à 50 % du devis des travaux. * Prochaine ouverture du Casino de Bécon Cette belle salle appartenant à notre ami M. A. Barrière, président du Syndicat des Directeurs, fera sa réouverture le 2 mai prochain. Nous en rendrons compte dans notre prochain numéro. ■ — « DEUX PREMIERES MONDIALES A CANNES Deux premières mondiales viennent de se dérouler à Cannes, ce sont celles de Mon Ami Sainfoin, production Ariane-Sirius, réalisé par Marc-Gilbert Sauvajon, avec Bierre Blanchar, Sophie Desmarets, Alfred Adam, qui a obtenu un vif succès au Star et Casimir, le dernier film de Fernandel, entouré de Germaine Montero et Bernard Lajarrige, mis en scène par Richard Pottier, production S.F.C.-Sirius, qui reçut du public le plus chaleureux accueil. — P. -A. B. Le IIe Congrès international du Film d’Art s’est tenu à Bruxelles, sous la présidence de MM. Francastel et Gaston Diehl, représentant la Section française, et qui sont parmi les animateurs du mouvement international. L’assistance était peu nombreuse, limitée à quelques spécialistes ; l’absence de plusieurs délégations a empêché de prendre des décisions définitives, notamment sur les Statuts de la Fédération, l’élection du nouveau président (qui sera sans doute M. Fiérens, Belgique)... Le prochain Congrès aura lieu à Venise dans le cadre de la Biennale 1950 ; là seront repris les débats sur la fixation du siège de la Fédération internationale, qui est établi à Paris, mais que certains voudraient transférer ailleurs (et particulièrement à Londres...) , ainsi que le problème du Fichier international et celui d’une éventuelle Cinémathèque « de consultation ». La question du lieu des sièges des Fédérations, dans le domaine du Documentaire, suscite, on le voit, beaucoup de mouvements divers... Pour le Film scientifique, le siège reste à Paris, mais la cinémathèque éventuelle serait à Bruxelles ; pour l’Union mondiale des Documentaires l’attraction de l’Est l’a entraîné jus qu'à Varsovie. Pour le Film d’art, il semble que les premières initiatives créatrices doivent être reconnues et devraient fixer une priorité. En dehors des séances de discussions, le Congrès comportait des présentations de films. La France avait envoyé peu d’inédits ; mais Images médiévales (W. Novik) et Les Gisants (J.-P. Noël) furent surtout appréciés ; La Lanterne des Morts (J. de Casembroot), documentaire sur les Baux, et La Vie dramatique de Maurice Utrillo (Gaspard-Huit) furent davantage discutés, ainsi que L’Evangile de la Pierre et 1848... Parmi les envois des autres nations, on peut mentionner principalement L’Expérience du Cubisme (Italie), un peu sommaire quant aux bases historiques ; L’Art roman en Lombardie (Italie), également un peu rapide, et sujet à remarques ; Les Peintres impressionnistes , de Pasinetti (Italie) est un reportage sur les toiles rassemblées à Venise pour la grande exposition de 1948 ; Luciàno Emmer a présenté le nouveau montage de son Paradis terrestre (Jérôme Bosch) et Venise romantique, évoquant les personnages dont le nom reste attaché à la Venise du xix" siècle. L'Allemagne avait envoyé un unique film, Jeu de Porcelaines (Cari Lamb), animant une collection de jolies figurines de Saxe du xvnr siècle, et qui semblaient jouer de petites scènes... D’Angleterre était venu Les Sculptures du Musée Victoria et Albert, réalisé par les conservateurs du Musée pour donner au public des indications fondamentales sur la manière de visiter un musée, de regarder les objets, qui est 1 une bonne réalisation. On peut mentionner encore un film chinois sur les Théâtres d’Ombres, réalisé aux Etats-Unis, avec présentation d’une vieille légende. Le Palmarès suivant a été établi : Hors-concours : Rubens, de Paul Haesaerts et H. Storck ; Grand prix de la Fédération internationale du Film d'art : Naissance de l’Art roman (Antonio Marchi, Italie), film d’éducation artistique! Prix pour la meilleure interprétation du sujet : Le Paradis perdu (Emmer et Gras, Italie), et, ex-œquo : Jeu de Porcelaines (Cari Lamb, Allemagne) ; Prix pour les meilleures qualités techniques : Images médiévales (W. Novik, France), en cou ( leurs ; Prix pour la meilleure bande sonore : L’Expérience du Cubisme (Italie), pour la partition de Dallapiccola ; Prix de la Cinémathèque de Belgique « pour le meilleur apport expérimental » : Fernand Léger (Thomas Bouchard, France), et, exœquo : Loon’s Necklace (Canada) ; Prix de l’Institut belge de Cinéma scientifique : Les Sculptures du Musée Victoria-etAlbert (Grande-Bretagne), film d’éducation artistique. — P. M. COMMUNIQUÉ Les acteurs et techniciens de la Post-Synchronisation, réunis en Assemblée générale le 22 avril, sous la présidence de M. Jacques Dumesnil, renouvellent leur confiance à leurs Conseils syndicaux, déplorent l’intransigeance de l’attitude patronale et mandatent à l’unanimité leur Comité de grève pour continuer l’action entreprise pour la revalorisation des salaires et la défense de leurs intérêts. Rendement des Exclusivités à Paris Les exigences de la mise en page nous obligent à reporter aujourd’hui notre tableau en page 22. SAMUEL GOLDWYN à PARIS Samuel Goldwyn, le célèbre producteur, pionnier et leader du Septième Art, une des personnalités les plus marquantes d'Hollywood, qui fut également — et continue d'être — le découvreur des plus illustres vedettes, est venu spécialement à Paris afin d'assister à la Convention Européenne de la RKO qui distribue en exclusivité ses films dans le monde entier. Il est matériellement impossible de citer les innombrables films signés de Samuel Goldwyn dont le nom est lié à toute l'Histoire du Cinéma ; il suffira de rappeler aux Exploitants français l'un des succès les plus retentissants de l'écran d'après-guerre, LES PLUS BELLES ANNEES DE NOTRE VIE.