La Cinématographie Française (1950)

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LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE 30 rT~yrTTrryTXXXIXXIIIIIIXXXXjLSJLXX3 SI A NA LYSES DES nrrYYYYYYYYYYTYTTTTTIIXTYYTXYXXXXXXXXXXXXXXXZXXXXrXXXXXlXXXlXXXXZXXTXXXXlllXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX. * gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTYY FILMS 81 James Cagney et Edmond O’Brien dans le nouveau film de Raoul Walsh L'ENFER EST A LUI qui obtient un très vif succès, en version originale, aux cinémas « Paris », « La Royale », « Royal-Haussmann-Méliès » et « Ritz ». (Cliché Warner Bros.) PLUS DE VACANCES POUR LE BON DIEU (S.) Comédie sentimentale (93 min.) VICTORY FILMS Origine : Française. Prod. : Latino-Consortium CinémaJason, 1949. Real. : Robert Vernay. Auteurs : Scén. de S. Térac, L. Boël et R. Vernay, d'après la pièce de P. Armont et P. Vandenberghe ; dial, de P. Laroche et R. Vernay. Chef-Opérateur : Victor Armenise. Musique : Louis Beydts. Décors : René Moulaërt. Dir. de Prod. : Hubert d'Achon. Montage : Marthe Poncin. Chef-Opérateur du Son : A. Archambault. Interprètes : Laurence Aubray, Jane Morlet, Maximilienne, Balpêtrè, Larquey, M. Marsay, R. Alié, Rognoni, Armontel, G. Gosset, et les petits Poulbots. Première représentation (Paris) : 12 avril 1950, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Bien qu interdit aux enfants de moins de seize ans, ce film, de Robert Vernay, dialogué par Pierre Laroche, est plein de drôlerie aimable et peut-être vu par tous les spectateurs âgés de seize ans et un jour, sans que doivent s’alarmer des éducateurs qui commentent Tartuffe, par exemple. SCENARIO. — Place du Tertre, les Poulbots partent en vacances. Toutefois, Pivolo, Yvonne, Margue . rite, Jules, Maurice, Pierot, Uurbain et Jacky restent à Montmartre et errent dans les rues. Une femme accariâtre (Maximilienne), préfère son chien à sa nièce Cosette. Les enfants capturent le chien et touchent mille cinq cents francs pour le rendre. Devant ce succès, ils organisent le rackett des toutous des riches quartiers. Le travail est rémunérateur et la bande se paie toutes ses fantaisies. Mais Pierrot est blessé aux yeux. Il faut de l’argent pour l’opération, sinon il restera aveugle. Ils continuent, mais la police les traque. Grâce à une assistante sociale, tout s’arangera. REALISATION. — Robert Vernay a photographié la butte Montmartre sous ses aspects les plus beaux. Il a su diriger les enfants aussi simplement qu’il était possible et le dialogue de Pierre Laroche, pris sur le vif, pourrait-on dire, a des résonances et des mots très souvent heureux, sinon académiques. Des gags émaillent le film et lui évitent quelquefois de tomber dans la mièvrerie. INTERPRETATION. — Si l’on peut féliciter les acteurs chevronnés que nous connaissons, qui n’ont d’ailleurs que des rôles épisodiques, on doit admirer le naturel de tous les enfants qui, à un titre quelconque, ont une ou plusieurs scènes à interpréter dans ce film. — L. O. — ♦ FILMS IH1ÏER1ÏATIORIAL OF AMERICA A ACQUIS 26 FILMS ÉTRANGERS Les Films International of America ont acheté à Siritzyky International Picture vingt-six nouveaux films destinés . à être distribués aux Etats-Unis. Ceci porte à une cinquantaine la liste des grands films distribués par cette firme. Cette liste comprend les films de Pagnol : Marius, Fanny, César, La Fille du Puisatier, La Femme du Boulanger, puis Volpone et La Grande Illusion, auxquels s'ajoutent maintenant Symphonie Pastorale, Panique, Les Enfants du Paradis, Crime et Châtiment. VIVE MONSIEUR LE MAIRE (G.) (The Inspector General) Comédie musicale (92 min.) Technicolor) (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Jerry Wald-Warner Bros., 1949. Réal. : Henry Koster. Auteurs : Scén. de Ph. Rapp et H. Kurnitz, d’après la pièce de Nikolaï Gogol. Chef-Opérateur : Elwood Bredell. Effets spéciaux : Edwin Dupar. Musique : Johnny Green. Chansons de Sylvia Fine. Dir. artistique : Robert Haas. Décors : Fred M. Mac Lean. Montage : Rudi Fehr. Interprètes : Danny Kaye, Walter Slezak, Barbara Bâtes, Eisa Lanchester, G. Lockhart, A. Haie. Présentation corporative (Paris) : 25 avril 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Très divertissante comédie musicale en couleurs, d’après une pièce satirique de Nicolas Gogol. L’animateur en est l’amusant Danny Kaye devenu populaire. SCENARIO. — La municipalité corrompue de Brodny apprend la venue incognito d’un inspecteur chargé de réprimer les abus. Aussi, quand apparaît au village un étranger en haillons, le maire (G. Lockhardt), est-il persuadé qu’il s’agit du fameux inspecteur. Pourtant, l’étranger n’est qu’un commerçant ambulant, Georgi (D. Kaye). Les conseillers et le maire essayent d’acheter son silence. Mais Georgi ne se sert de l’argent que pour réparer une injustice, quand le véritable inspecteur arrive, il destitue le maire et met Georgi à sa place. Celui-ci épouse l’humble, mais jolie servante (B. Bâtes), qui l’a aidé. REALISATION. — Très bonne mise en valeur, par d’excellents cadrages, des gags assez nombreux que contient le film. Le récit est bien conté, joliment photographié en Technicolor. INTERPRETATION. — Danny Kaye est un très amusant fantaisiste. Barbara Bâtes est charmante dans un rôle secondaire, Walter Selzak est un impressionnant bohémien, Gene Lockhardt un retors magistrat municipal et Eisa Manchester une amusante commère. — J. H. HORIZONS EN FLAMMES (G.) (Task Force) Film de guerre (105 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Jerry Wald-Warner Bros., 1949. Réal. : Delmer Daves. Auteur : Scén. de D. Daves. Chefs-Opérateurs : R. Burks et W. M. Cline. Effets spéciaux : R. Davidson et E. Dupar. Musique : Franz Waxman. Dir. artistique : Léo K. Kutter. Décors : George James Hopkins. Conseillers techniques : Capt. S. G. Mitchell, U. S. N. et Capt. James Dyer, U.S.N. Interprètes: Gary Cooper, Jane Wyatt, Wayne Morris, Walter Brennan, Julie London, Bruce Bennett. Présentation corporative (Paris) : 21 avril 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Ce film retrace les différentes étapes de l’avancement d’un officier de l’aéronavale. La partie la plus importante, consacrée à la guerre du Pacifique, est en couleurs. SCENARIO. — Pilote, Scott (G. Cooper) , a été nommé sur un porteavions. C’est à lui qu’incombe la difficile tâche d’apprendre à Marie (J. Wyatt), la mort de son mari. Plus tard, il épouse Marie et retrouve au Pacifique son ancien chef (W. Brenneman) et ses camarades, dont Rankin (J. Ridgely). Le Japon attaque Pearl Harbour. Scott fait triompher son porte-avions et est nommé amiral. La guerre finie, il deviendra enfin civil. REALISATION. — Delmer Daves nous avait habitué à plus de rigueur et de conviction dans la conduite d'une intrigue. La seconde partie, en couleurs, possède plus de dynamisme, mais manque encore de cohésion. INTERPRETATION. — Gary Cooper est aussi à l’aise dans un uniforme d’amiral que dans le costume négligé du cow-boy. Jane Wyatt joue sobrement un rôle insignifiant. Bonne interprétation de Walter Brennan, Bruce Benett et John Ridgely. — J.H. •î* Le film. J’ai dix-sept Ans a été refusé, après son passage en douane, par le State Department of Education de New York. Le distributeur, Léo Cohen, a protesté. LE GRAND RODEO (G.) (Northwest Stampede) Film d’aventures en couleurs (79 min. (V.O.-D.) JEANNIC FILMS Origine : Américaine. Prod. : David Hersh et Albert S. Rogell-Eagle Lion, 1948. Réal. : Albert S. Rogell. Auteurs : Scén. de A. Arthur et L. Hayward. Chef-Opérateur : John W. Boyle. Musique : Irving Friedman. Décors : Edward L. Ilou. Montage : Alfred de Gaetano. Interprètes : Joan Leslie, James Craig, Jack Oakie, Ch. Wills, V. Killian, S. Andrews, R. Barnett, L. Chandler. Première représentation (Paris) : 29 mars 1950, « Ciné-Etoile ». EXPLOITATION. — Western classique, mais sans fusillades, auquel la couleur apporte une note de fantaisie, qui doit plaire au public aimant admirer des cavaliers intrépides et des chevaux en liberté ou rétifs au dressage. SCENARIO. — Un champion de rodéos apprend que son père est mort, lui laissant un ranch géré par une jeune fille. Il revient à sa propriété, mais veut la vendre pour suivre sa carrière de cavalier intrépide. La gérante, elle-même championne de rodéos, réussira à le retenir et ils se marieront. REALISATION. — De très nombreuses scènes étant en extérieurs, les spectateurs admireront des paysages grandioses. Les foules assistant aux rodéos sont remarquablement dirigées et les moyens techniques des cinéastes d’outre-atlantique ont permis des prises de vues assez saisissantes. La couleur est un appoint supplémentaire à ces manifestations fort en honneur dans l’ouest américain. INTERPRETATION. — Joan Leslie semble prendre son rôle très au sérieux, de même que James Craig, qui est un cow-boy plus fort physiquement qu’intellectuellement. Jack Oakie est drôle et les silhouettes toujours remarquablement campées. L. O. LES AMOURS JAUNES Film d’évocation littéraire (25 min.) Origine : Française. Prod. : Franfilmdis-Henri Beauvais. Réal. : Alfred Chaumel. Auteurs : S. Gantijlon, d’après Tunique ouvrage du poète Tristan Corbière. Commentaire dit par R. Blin. Chef-Opérateur : H. Tiquet. Musique : Marius-François Gaillard. Montage : Pierre Poli. Première représentation (Paris) : 19 avril 1950, : « Marbeuf ». Poursuivant ses films d’évocations littéraires (après Les Etoiles, d'après Alphonse Daudet, et Le Bateau ivre, d’après Rimbaud), Henri Beauvais et Alfred Chaumel ont réalisé ce film consacré à la figure peu connue, mais attachante, de Tristan Corbière ( 18451875), qui vécut à Roskoff, marin de vocation et de traditions, mais empêché de naviguer par un rhumatisme articulaire qui le déforma pour la vie... Dans le petit port breton, au bord de l’océan, parmi les pêcheurs et les marins, Corbière évoque, sans lassitude, l’aventure, les exploits des Corsaires, les Tropiques. Le film mentionne avec discrétion son unique aventure sentimentale. Le commentaire lyrique est emprunté au livre : « Les Amours jaunes », de Tristan Corbière, et rédigé par Simon Gantillon. Très belle photo ; excellent accompagnement musical de M.-Fr. Gaillard. Montage adroit, très animé et expressif. Beaucoup de très belle/ vues de la vie maritime. — P. M.