La Cinématographie Française (1950)

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■ttxi*XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX33 % LA CÎNÉMATOGRAPHiE française rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxxxxxxi LA SITUATION DIFFICILE DU CINÉMA BRITANNIQUE ■ Peu d'espoir d'une détaxation, m M. Harold Wilson expose un « plan de sauvetage » de la production. Londres. — Le projet de budget britannique i consterné l’industrie cinématographique. En lépit de la campagne intensive réalisée en vue l’une détaxation et des interventions multiples jui avaient été prodiguées, le Chancelier de 'Echiquier a ignoré complètement tous les arguments mis en avant par les différentes bran:hes de la profession du film, afin d’obtenir un tllègement du lourd fardeau que représente la axe sur les spectacles cinématographiques. Sir Stafford Cripps ne fit qu’une seule allu;ion à la taxe sur les cinémas pour rappeler lue celle-ci était prévue devoir rapporter 46 nillions de livres — soit 41 milliards de francs pour l’exercice 1950-51. Toutefois, l’annonce jue l’income tax (impôt sur le revenu) , serait •éduit pour les travailleurs à petit salaire, peut 'aire espérer à l’industrie cinématographique lue ceux-ci seront en mesure de dépenser un jeu plus d’argent pour fréquenter les salles. Un rapport officiel, annexé au budget, a révélé ju’en 1949, 105 millions de livres avaient été lépensés par le public anglais pour le cinéma, :ontre 112 millions en 1948, soit 7 millions de ivres de moins, cependant que les. autres fornes de spectacle et de distraction avaient vu eur chiffre d’affaires monter sensiblement. On estime qu’à l’heure actuelle, près de 40 % les recettes totales des cinémas anglais sont jrélevées sous forme de taxe. L’industrie cinématographique, dans son en;emble, affirme qu’elle est prête à engager me « bataille » qui sera portée devant la Chamjre des Communes. Beaucoup plus que par cet échec, qu’on espère jrovisoire, certaines personnalités de l’industrie ùnématographique ont été frappées de la baisse les recettes de l’exploitation. Comme aux U. S. A., ;t comme en France, l’attrait des spectacles de ilms a aussi perdu du terrain en Grande-Breagne. C’est pour réveiller l’intérêt du public jour le cinéma que va être lancée, courant mai, me campagne générale organisée conjointement jar les associations des distributeurs et des exJloitants ; cette campagne, analogue à celle qui .st actuellement menée aux U. S. A., utilisera tous es moyens propres à faire remonter les recettes. Autre point noir : la production. Nous avons lit, voici une semaine, la grave situation qui prévalait aux studios Rank de Denham et de Pinevood, où, pour la première fois, il n’y avait aucun film en tournage. Le président du Board of Trade, M. Harold Wilson, dont les fonctions correspondent à celles du Ministre français du Commerce, et de qui, comme en France, dépend l’industrie cinématographique, a annoncé, dimanche dernier, au cours de l’assemblée générale annuelle des techniciens du film (A.C.T.), dont la moitié sont en chômage, que le Gouvernement avait préparé un « plan de sauvetage » du Cinéma britannique. Le premier point nécessaire pour le réaliser est une augmentation de l’aide financière apportée par le Gouvernement grâce à la National Film Finance Corporation ; sans celle-ci, la crise de la production aurait encore été beaucoup plus grave. Au sujet du quota, M. Wilson a déclaré que celui-ci ne pouvait résoudre à lui seul tous les problèmes actuels dont les racines sont beaucoup trop profondes. Si l’on a réduit le pourcentage du quota — passé de 40 à 30 % — il sera désormais plus strictement observé que le précédent et finalement beaucoup plus efficace. Le premier besoin de la production est une organisation solide et rationnelle. Art ne veut pas dire anarchie et une meilleure liaison entre les différents producteurs pour établir un plan concerté des projets des films serait particulièrement nécessaire. Un danger réside dans le fait que les sociétés possédant les grands circuits de l’exploitation, dont les salles projetaient un nombre de films supérieur aux obligations de quota, ont réduit considérablement leur production. On sait les difficultés que les producteurs indépendants éprouvent à placer leurs films. Cet aspect de la distribution et de l’exploitation est sérieusement considéré par le Gouvernement. Enfin,, il est bien clair, a affirmé M. Wilson, qu'il est grand temps de mettre fin au gaspillage éhonté de l’argent que l'on constate souvent au cours du tournage des films. Il est indispensable (et ceci doit être possible) de réduire les devis de production. Il faut que les films britanniques soient enfin capables de s’amortir. Des mesures sont absolument urgentes dans ce domaine. Mais aucune menace de nationalisation n’a été prononcée par le Ministre travailliste qui considère que si l'Etat contribue à résoudre les problèmes du Cinéma, cette industrie devrait être encore apte à gérer elle-même ses* affaires. Ted Porter. A l’occasion du séjour à Paris du célèbre acteur américain Bing Crosby, la Sté Paramount a organisé un cocktail dans un hôtel de la place Vendôme. Bing Crosby remporte acruellement un gros succès personnel dans le Technicolor Paramount LA VALSE DE L’EMPEREUR, qui passe dans toute la France. Et nous le reverrons bientôt, aux côtés de Bob Hope et de Dorothy Lamour, dans EN ROUTE VERS L’ALASKA, le dernier en date et le plus drôle de la fameuse série des « En Route ». PRÉSENTATION DE GALA DE "LA NUIT COMMENCE A L'AUBE" Au cours d’une soirée de gala qui a eu lieu mardi dernier au Théâtre des Champs-Elysées sous la présidence de M. Raymond Laurent, secrétaire d’Etat à la Marine, a été présenté pour la première fois à Paris le film britannique La Nuit commence à l’Aube ( Mornmg Departure) , avec John Mills. C’est l’histoire racontée en images aussi sobres que poignante, d'un sous-marin perdu corps et biens au cour*! de manœuvres. La Nuit commence à l’Aube a reçu un accueil enthousiaste des nombreuses personnalités civiles et militaires qui assistaient à ce gala donné au profit des œuvres sociales de la Marine française. La vedette, John Mills, présent dans la salle, a tenu à remercier l’assistance de l’accueil réservé au film de Roy Baker dont il est le principal interprète. La Nuit commence à l’Aube est distribué par Victory-Films. • — L. O. “ALLEZ COUCHER AILLEURS” a dépassé largement le million à Perpignan au Caméra Depuis les dernières transformations effectuées par cet établissement, la direction de cette belle salle vient d’enregistrer un nouveau succès, qui mérite d’être souligné. Allez coucher ailleurs vient de totaliser, en quatorze jours, la magnifique recette de 1.141.975 francs (taxes 5 francs comprises) . Ce nouveau record est d’autant plus méritoire si Ton tient compte de la capacité de cette salle (660 places) et des prix appliqués : 65 et 80 fr.