La Cinématographie Française (1950)

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(xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxj LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE Jjf* CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX mr 82 ANALYSES DES FILMS 82 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZSXXXXXXXXXXXXXXSXXXTXTTXXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTY JULIE DE CARNEILHAN (A.) Comédie dramatique (95 min.) SIR IUS Origine : Française. Prod. : Ariane-Sirius, 1949. Réal. : Jacques Manuel. Auteurs : Adapt. de J. P. Gredy et J. Manuel, dial, de J. P. Gredy, d'après un roman de Mme Colette. Chef-Opérateur : Philippe Agostini. Musique : Henri Sauguet. Décors : René Moulaërt. Dir. de Prod. : M. Mnouchkine. Montage : Charlotte Guilbert. Chef-Opérateur du son : J. Bertrand. Interprètes : Edwige Feuillère, Pierre Brasseur, Jacques Dumesnil, Marcelle Chantal, Jacques Dacqmine, S. Bataille, G. Fontan, M. Lemoine, P. Geay, M. Jeanson, M. Delbo, Palley, A. Tainzy, Paulais. Premières représentations (Cannes) : 5 avril 1950, « Star » ; (Paris) : 21 avril 1950, « Ermitage », « Français », « Max-Linder », « MoulinRouge ». EXPLOITATION. — La grande romancière Colette est devenue, ces derniers mois, l'auteur le plus adapté à l’écran et connaît des succès mérités. Ce film, de Jacques Manuel, interprété de façon absolument magistrale par Edwige Feuillère surtout et Pierre Brasseur, Jacques Dumesnil, Jacques Dacqmine, etc., doit plaire à un très nombreux public par la sincérité du jeu de ses interprètes et leurs réactions humaines. SCENARIO. — Julie de Carneilhan (Edwige Feuillère) , divorcée deux fois, est seule à Paris. Son second mari, le comte Herbert d’Espévant (Pierre Brasseur), Va quittée pour épouser une femme très riche, Marianne (Marcelle Chantal). Julie aime toujours Herbert et elle refuse d’épouser Coco Vatard (Jacques Dacqmine) . Poussé par son éternel besoin d’argent, Herbert revoit Julie et la reprend. Il veut obtenir d’elle une reconnaissance de dette, qu’il lui a signée plusieurs années auparavant. Julie, qui croit à un nouveau bonheur, lui remet ce papier. Herbert fait croire à sa femme que Julie exerce un chantage et ■ touche ainsi une grosse somme. Julie l’apprend et lui crie son dégoût. Elle rejoindra au château de Carneilhan son cousin Léon (Jacques Dumesnil), qui l’aime. REALISATION. — Jacques Manuel a fait du roman de Colette, statique en lui-même, une œuvre cinématographique vibrante, lumineuse et sans aucune longueur, grâce au découpage et aux dialogues. Agostini a dirigé la photographie avec le talent qu’on lui connaît. Le monologue d’Edwige Feuillère ne choque pas, malgré le conventionnel du procédé. LA DANSEUSE DE MARRAKECH (G.) Drame sentimental (98 min.) DISCINA Origine : Française. Prod. : Sté Africaine Cque-Adria Films, 1949. Réal. : Léon Mathot. Auteur : Scén., adapt. et dial, de L. Gomez. Chef-Opérateur : Charlie Bauer. Musique : José Padilla. Décors : Claude Bouxin. Dir. de Prod. : Robert Florat. Montage : Marguerite Beaugé. Chef-Opérateur du son: C. Evangelou. Interprètes : Siren Adjémova, Aimé Clariond, Yves Vincent, Katia Lova, Habib Benglia, Armontel, G. Manès, Ph. Hersent, L. Ben Idder, Gabsi. Première représentation (Paris) : 26 avril 1950, « Cinévox-Pigalle », « Midi-Minuit-Poissonnière ». EXPLOITATION. — Tourné sur les lieux mêmes où est située l’action, ce film conte le roman d'amour d’un officier français et d’une jeune indigène. L’intrigue sentimentale et son épilogue tragique plairont au public. SCENARIO. — Le jeune capitaine Jean Portai (Y. Vincent) est tombé amoureux de Kalina (S. Adjémova), la plus belle danseuse de Marrakech. Il est même prêt à abandonner l’armée pour l’épouser. Mais Sonia (K. Lova), qui aime Portai, suggère à Kalina qu’elle va briser la carrière de celui qu’elle aime. Aussi Kalina ne fait rien pour éviter le poignard de Taraor (H. Benglia). Elle meurt dans les bras de Portai désespéré. REALISATION. — Bonne photographie de paysages marocains. Le film se déroule simplement, sans surprise et sans défaut. Une intrigue mieux nouée eut aidé le réalisateur. INTERPRETATION. — Yves Vincent est convaincant dans son rôle de jeune officier romantique. Siren Adjémova, qui a combiné dans ses danses le style oriental et le classicisme européen, est une très vraisemblable et charmante « fille du désert ». Si Aimé Clariond est sobre, Habib Benglia l’est beaucoup moins. — J. H. INTERPRETATION.— Edwige Feuillère a fait ici sa meilleure création cinématographique. Elle sait être tendre, brutale, désillusionnée, sensuelle, avec le même art, la même vérité. Elle a su, aussi remarquablement qu'il était possible, faire connaître la Julie intérieure du roman. Pierre Brasseur a un rôle à sa taille et tout à fait dans le genre qui l’a rendu célèbre. Jacques Dumesnil, Jacques Dacqmine, Marcelle Chantal jouent avec leur habituel talent. — L. O. LE GRAND TOURBILLON (G.) (Look for the silver Lining) Revue musicale (100 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : William Jacobs-Warner Bros., 1949. Réal. : David Butler. Auteurs : Scén. de Ph. et H. Ephron et M. Spitzer, d’après le roman de B. Kalmar et H. Ruby ; dial, de H. Daugherty. Chef-Opérateteur : Peverell Marley. Musique : Ray Heindorf. Arrangements d'orchestre de F. Perkins. Dir. artistique : John Hughes. Décors : Fred M. Marclean. Montage : Irene Morra. Interprètes : June Haver, Ray Bolger, Gardon Mac Rae, Charlie Ruggles, R. Decamp, L. Wilde, S.Z. Sakall, D. Kennedy. Présentation corporative (Paris) : 24 avril 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Production en couleurs .réalisée avec des moyens importants et composée de plusieurs numéros de chants et de danses reliés par une intrigue simple et amusante. Un étonnant couple de danseurs : Ray Bolger et June Haver. SCENARIO. — Les Miller (Ch. Ruggles et R. Decamp) , forment, avec leurs deux filles, un numéro de danse et de chant : les quatre Columbians. Encore toute jeune, Marilyn (J. Haver), la benjamine, décide de faire partie du numéro. Le célèbre danseur Jack Donahue (R. Bolger) la fait débuter. Et la petite troupe Miller devient les cinq Columbians. Mais Marilyn surclasse toute sa famille. Elle triomphe, seule, à Broadway, épouse son partenaire, Franck (G. Mac Rae). Franck meurt dans un accident. Plus tard, Marilyn se remarie avec un industriel. Malade, la danse lui est interdite par les docteurs. Elle n’en continuera pas moins jusqu’à la fin. REALISATION. — La caméra, très souple, suit avec aisance les évolutions des danseurs. Quant à l’intrigue, qui vient faire une diversion entre deux numéros, elle a été traitée sobrement, sans longueur et souvent avec des détails gais. INTERPRETATION. — June Haver montre de réels talents de danseuse qui complètent heureusement ses dons de comédienne. Ray Bolger est un très remarquable danseur à claquettes. Gordon Mac Rae est desservi par un physique assez fade. S.Z. Sakall est très drôle dans un rôle malheureusement trop court. — J. H. L’ENFER EST A LUI (A.) (White Heat) Film policier psychanalytique (114 min.) (V.O.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Louis F. Edelman-Warner Bros., 1949. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de I. Gofï et B. Ro-i berts, d'après le roman de V. Kel -log. Chef-Opérateur : Sid Hickox. Effets spéciaux : R. Davidson, H. F. [( Koenekamp. Musique : Max Steiner. Dir. artistique : Edward Carrere. Décors : Fred M. Mac Lean. Montage : Owen Marks. Chef-Opérateur du son : L. G. Hewitt. Interprètes : James Cagney, Virginia Mayo, Edmond O'Brien, Fred Clark, Margaret Wycherly. Première représentation (Paris) : 28 avril 1950, « Le Paris », « Ritz », « La Royale », « Royal-HaussmannMéliès ». EXPLOITATION. — Film d’une rare violence et d’un rythme soutenu. tenant à la fois des films de gangsters et des films de psychanalyse actuellement à la mode à Hollywood. James Cagney est la grande vedette du film. Virginia Mayo apporte les éléments « sexy » indispensables à ce genre de production. Pour tous publics. SCENARIO. — Un chef de gang monte l’attaque d’un train et en j lève les billets du trésor qu’il re , vend à un recéleur, qui les écoule ' en Europe. Un complice tué met les T-Mens sur la piste des bandits. Le chef se livre et s’accuse d’un cam ; briolage pour se créer un alibi. Mais les T-Mens envoyent un des leurs dans la prison pour espionner le gangster. Celui-ci apprend que sa j mère a été assassinée par un de ses i complices. Il s’évade pour la venger et meurt fou lors d’une attaque I d’usine. REALISATION. — La mise en scène de Raoul Walsh est parfaitement adaptée aux nécessités de l’intrigue. Deux scènes remarquablement montées : l'attaque du train, la mort du gangster. Tous les effets sont soigneusement ménagés et l’ensemble est très ; prenant. INTERPRETATION. — James Cagney supporte tout le poids du film avec son autorité habituelle. Les rôles féminins et les seconds rôles masculins sont l’objet d'une heureuse distribution, mais les personnages n’ont I qu’une valeur épisodique. — J. L. exploitants/ ■le t "j O. Utcd cfe/uue/i , fcu'ckod ■éa.jpKz cl y&'t-Q /rujJL cùl /TLCi/UL^^Me cL<jl ÏÎ-OIk. *r£ <Xlc ^l4t7L dU. /fiOJUAl'QÇ. CJisl ira. {jl'OI, 7n a JPam f/ Production : MICHEL SAFRA ANDRÉ PAULVÉ SPÉVA-FILMS