La Cinématographie Française (1950)

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□mCXxxxzxxx^XZlllxxxxxXXXXXXXa LA ciNEMATOGRAPHIE FRANÇAISE tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT! 85 ANALYSES DES FILMS 85 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXXIXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ LA MASSON DU PRINTEMPS (G.) Comédie musicale gaie (94 min.) Gévacolor ARC-DE-TRIOMPHE Origine : Française. Prod. : Protis Film, 1949. Réal. : Jacques Daroy. Auteurs : Adapt. d’Alfred Rode, dial, de F. Millaud et J. Daroy, d'après la pièce de théâtre de F. Millaud. Chef-Opérateur : Colas. Musique : Van Hoorebecke. Chansons de P. Dudan et H. Bourtayre. Décors : Robert Bouladoux. Dir. de Prod. : Charles Pons. Montage : Jeannette Rongier. Chef-Opérateur du son : M. Royne. Interprètes : Pierre Dudan, Claudine Dupüis, Jacqueline Cadet, Louvigny, L. Maigné, D. Bel, Ch. Delyne, Versini, M. Jourdan, A. Salvador. Première représentation (Marseille) : 25 avril 1950, « Capitole ». Présentation corporative (Paris) : 4 mai 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Tout le charme de couleurs agréablement choisies, aux teintes douces à l’œil, met en valeur une très humoristique comédie, jouée avec la fougue de la jeunesse. Le film est agrémenté de chansons. Cette production est la première réalisée en Gévacolor (nouveau procédé couleurs). La beauté des sites provençaux, la plastique des interprètes féminines, le rythme entraînant de la musique, en font une œuvre qui doit rencontrer auprès de tous les publics un accueil empressé. SCENARIO. — M. Lambert (Louvigny), vit en Provence, dans sa villa « La Maison du Printemps » en pleine fantaisie, avec sa famille. Outre sa sœur, Hélène (Christiane Delyne), peintre surréaliste, il a quatre filles : Claire (Diana Bel), ne vivant que pour sa comptabilité, Jeanne (Claudine Dupuis), férue de littérature, Suzy (Jacqueline Cadet), pour qui le sport est roi, Jackie (Liliane Maigne) , qui termine ses études. Bernard Leboursier (Pierre Dudan), est fiancé malgré lui à Jackie, mais il aime Jeanne. Après bien des aventures burlesques, il épousera Jeanne. Le valet Washington (André Salvador), gagnera le cœur de Tante Hélène et Claire et Suzy trouveront des fiancés. REALISATION. — Jacques Daroy, avec le procédé Gévacolor, laisse espérer un développement sur une grande échelle du film en couleurs d’après un procédé européen, car les résultats obtenus sont pleins de promesses. Le choix heureux des extérieurs gagne en qualité par le velouté des teintes. Les chansons bien enregistrées sont des airs à succès. INTERPRETATION. — Parmi un délicieux bouquet de jeunes et jolies interprètes féminines, se détachent Jacqueline Cadet, aux déshabillés suggestifs, Claudine Dupuis, chrysalide d’ôù jaillit le plus charmant des papillons, Liliane Maigne, fruit vert irrésistiblement attirant, Diana Bel a la beauté sculpturale. Christiane Delyne, loufoque au possible, fait une brillante rentrée. Louvigny en papa gâteau, farfelu et bon enfant, est d’une impayable drôlerie. Pierre Dudan chante agréablement et joue avec simplicité. Henri Salvador est plein d'humour. — P. -A. B. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE |COPY BOURSE I 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 FURIE SAUVAGE (G.) (The return of Wildfire) Western (80 min.) Sépiacolor (V.O.) PROVEFI Origine : Américaine. Prod. : Guild-Lippert, 1948-Carl K. Hittleman. Réal. : Ray Taylor. Auteurs : Scén. de B. Burbridge et C. K. Hittleman. Chef-Opérateur : Ernie Miller. Musique : Albert Glasser. Montage : Paul Landres. Interprètes : Richard Arien, Patricia Morison, Mary Beth Hughes, J. Millican, R. Hadley, Chris-Pin Martin, S. Andrews, H. Bane, H. Dale. Première représentation (Paris) : 3 mai 1950, « California ». EXPLOITATION. — Ce film, qui suit toutes les directives du western classique, sera apprécié de la jeunesse. L’originalité de cette bande est d’avoir été tournée en sépiacolor. SCENARIO. — Pour obéir à Quinn, à qui il doit de l’argent, le contremaître d’un ranch, Keller, tue son patron, Marlowe. Quinn achète alors aux filles de Marlowe, Pat (P. Morison) et Judy (M. B. Hughes), les chevaux que leur père refusait de lui vendre. Mais les bêtes étaient déjà vendues. Avec l’aide d’un étranger, Dobe (R. Arien), Pat et Judy reconstituent leur cheptel en dressant des chevaux sauvages. Quinn, qui voulait s’assurer le monopole des chevaux, intervient. Il sera tué, ainsi que ses complices. REALISATION. — Ce western récent possède une technique sans défaut, mais les bagarres d'antan ont laissé place, en partie, à des chansons et au dialogue. Le sépia constitue une diversion curieuse, mais qui ne permet pas d’apprécier le travail du chef-opérateur. INTERPRETATION. — Richard Arien est dans la bonne tradition des héros à la William Hart. Patricia Morison et Mary Beth Hughes opposent avec bonheur leur personnalité. J. H. SOFKA (A.) Drame (80 min.) (V.O.) CINEMATOGRAPHIE YOUGOSLAVE Origine : Yougoslave. Prod. : Jugoslawija Film, 1947. Réal. : Rados Novakovic. Auteurs : Scén. d’Alexandre Vuco, d’après le roman de Borislav Stankovic « Sang Impur ». Chef-Opérateur : Stevan Miskovic. Musique : Stevan Hristic. Interprètes : Vera Gregoric, Marija Crnoborri, Milivoje Zivanovic. Première représentation (Paris) : 25 avril 1950, « Les Reflets-Cinéma d’essai ». EXPLOITATION. — Œuvre curieuse d’un pays dont nous ignorons tout et particulièrement le cinéma : la Yougoslavie. L’étrangeté des coutumes et le réalisme de certaines scènes doivent contrebalancer le manque de vedettes connues pour une exploitation assez large. SCENARIO. — A la fin du siècle dernier, un riche paysan achète, à son père, Sofka, la jeune fille qu’il destine à son fils, alors âgé de douze ans. Plus tard, Sofka est révoltée par ce marché dont elle a fait l’objet. Par fierté, elle restera cependant auprès de son mari. REALISATION. — Le but de ce film est de montrer la situation féodale de la Yougoslavie d’hier. Malgré une technique irréprochable, il se ressent de ces intentions et est parfois lent. La photographie très contrastée est, par contre, remarquable. FIANCEE A VENDRE (G.) (Bride for Sale) Comédie de mœurs (87 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Jack M. Skirball-RKO, 1949. Réal. : William D. Russell. Auteurs : Scén. de J. Fields et F. Kohner, dial, de B. Manning et I. Auster. Chef-Opérateur : J. Valentine. Musique : Frederick Hollander . Dir. artistiques : A. d’Agostino et C. Clark. Décors : D. Silvera et W. Stevens. Montage : Frederick Knudtson. Chefs-Opérateurs du son : F. Sarver et C. Portman. Interprètes : Claudette Colbert, Robert Young, George Brent, Max Baer, G. Schilling, Ch. Arnt, M. Bear, A. Tyrrell, P. Maxey. Première représentation (Paris) : 5 mai 1950, « Colisée ». EXPLOITATION. — Agréable dî vertissement sur un thème classique. Les trois vedettes appréciées que sont Claudette Colbert, George Brent et Robert Young en sont l'atout majeur. SCENARIO. — Paul (G. Brent) a trouvé en Nora (C. Colbert) l’associée rêvée pour sa maison de contentieux. Nora espère épouser un homme riche, afin de fonder un foyer calme et heureux. Pour éviter le départ d’une si parfaite collaboratrice, Paul veut la désillusionner sur les hommes qui prétendent mener une existence aisée et tranquille. Il monte, avec son ami Steve (R. Young), archéologue, une machination qui aboutit... au roman d’amour de Nora et Steve. Nora suivra Steve en Egypte. REALISATION. — Enregistrement très correct mais sans effets ni recherches d’une histoire qui manque un peu de rebondissements. Dans l’enchaînement des images, toujours de bonne qualité, notons celui qui fait entrer en jeu un écran de télévision et constitue une réussite. INTERPRETATION. — Claudette Colbert mène le jeu avec son entrain habituel. Elle est bien secondée par le flegmatique George Brent et l’ironique Robert Young. — J. H. FEMMES ET TECHNIQUES Reportage (13 min.) Origine : Française. Prod. : Tadié Cinéma. Réal. : Marc Cantagrel. Speaker : Breteuil. Chef-Opérateur : Roger Caron. Musique : Mozart, Rameau, Bach, Moussorgsky. Chœurs sous la direction d’Yvonne Gouverné. Au piano Irène Aikoff. Intéressant reportage sur le Centre d’apprentissage féminin de Puteaux, pour les métiers de la Métallurgie accessibles aux femmes. Une introduction expose le problème des métiers féminins, jusqu’ici trop limités et qui sont susceptibles de s’étendre à de nouveaux domaines. Présentation des classes de Dessin industriel, de Radio-électricité et d’ Ajustage. Les cours sont complétés par des exercices d’éducation physique et d'arts ménagers. Commentaire très sobre et convaincant ; réalisation très soignée. Varié, plaisant, le film a en outre une valeur sociale évidente. — P. M. INTERPRETATION. — Vera Gregovic est une sensible interprète au jeu convaincant. Tous les acteurs jouent d’ailleurs avec beaucoup de sincérité des rôles rendus toutefois assez conventionnels par le but recherché. — J. H. DOMINIQUE (G.) Comédie (88 min.) CINEFI Origine : Française. Prod. : Paris-Nice-Prod., 1950. Réal. -Auteur : Yvan Noë. Chef-Opérateur : Fred Langenfeld. Musique : Walberg. Décors : Pièrac. Dir. de Prod. : Malet. Montage : Isnai'don. Chef-Opérateur du son : Gernolle. Interprètes : Claire Muriel, Michel Barbey, Roger Monteaux, Pierrette Caillol, R. Moore, E. Lyonel, Hamilton, H. Houry, Y. Maurech, M. Ducouret. Première représentation (Nice) : 21 avril 1950, « Variétés ». Présentation corporative (Paris) : 5 mai 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Cette comédie vivante et saine, jouée avec sincérité, est une œuvre qui s’adresse à tous les publics. Le dialogue, aux réparties souvent humoristiques, est toujours alerte. Ce film sans prétention, offre un délassement agréable. SCENARIO. — Dominique (Michel Barbey) se heurte violemment à l’esprit bourgeois de sa mère (Pierrette Caillol). M. Fouché-Laborde (Roger Monteaux), son père, le chasse brutalement. Dominique rejoint son amie Simone Lambert (Claire Muriel) qu’à partir de ce moment un mystérieux personnage aide de ses conseils et pécuniairement. Dominique veut rompre, croyant Simone coupable. Il découvre alors que ce n’est autre que son père. Celui-ci lui avoue l’avoir chassé pour lui permettre d’échapper, ce que lui n’a pas eu le courage de faire, à l’atmosphère empoisonnée du milieu où il vivait. REALISATION. — Tout en consersant la formule du théâtre filmé, Yvan Noë a donné à cette production un rythme rapide, soutenu par un bon dialogue. Les images de Fred Langenfeld sont agréables, éclairées avec soin. Les décors de Pièrac créent l'ambiance bourgeoise et étouffée s’opposant à la liberté. La musique de Walberg ne manque pas de charme. INTERPRETATION. — Michel Barbey est un sympathique jeune étudiant, débordant de foi en. la vie. Claire Muriel restitue bien la naïve pureté d’un esprit qui ne peut concevoir le mal. Roger Monteaux campe avec toute l’autorité d’un comédien de talent un père sympathique. Pierrette Caillol, Emma Lyonel, Henry Houry forment un trio « bourgeois » jusqu’au bout des ongles. Hamilton fait une création pleine d’humour. • — P.-A. B. CHERE MARTINIQUE Reportage de voyage (16 min.) PATHE-CINEMA Origine : Française. Prod. : Films J. -K. Raymond-Millet. Réal, et commentaire : Le Hérissey. Musique : M. F. Gaillard. Montage : Marcelle Saysset. Première représentation (Paris) : 22 avril 1950, « Marignan », « Marivaux », avec La Belle que voilà. Bon reportage d’exotisme, varié, pittoresque, attachant. L’évocation de la catastrophe du volcan de la montagne Pelée, qui engloutit Fort-deFrance avec ses 40.000 habitants, en 1902, est traitée avec adresse (un seul survivant, le condamné à mort protégé par l’épais revêtement de sa cellule). Aspects de la campagne et scènes de la vie nocturne, accompagnées par la musique et les chants de la troupe folklorique de Fort-de-France. De jolis visages ; commentaire sobre, musique agréable. — P. M.