La Cinématographie Française (1950)

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AYTTTIIIIXXXXXXXXII1X1I11IXXX3 0jfc LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE ^ Erxxxxxxxxxxxxxxxxzxxxxxxxxxxx Alida Valli, Glenn Ford et Claude Rains sont les principaux interprètes du film en Technicolor LA TOUR BLANCHE qui fait partie de la production RKO 1950-1951. DÉCISION N'22 SUR LA PETITE EXPLOITATION Le Directeur général du Centre National de la Cinématographie, etc. DECIDE : Article premier. — La classification des entreprises et théâtres cinématographiques ressortissant à la petite exploitation telle que celle-ci se trouve définie par la décision réglementaire n" 20 du 24 juin 1949 est effectuée par le Centre National de la Cinématographie. Le bénéfice de cette classification est accordé sur demande justifiée de l’intéressé comprenant, notamment. une attestation du montant du chiffre d’affaires de l’exercice écoulé fournie par l’administration des Contributions indirectes. Il est notifié par lettre recommandée avec accusé de réception. Article 2. — Le retrait de la classification prévue ci-dessus intervient lorsque ne se trouvent plus remplies pendant une période de six mois consécutifs les conditions fixées à la décision réglementaire n° 20 susvisée. Il est également prononcé, sans préjudice de l’application des sanctions prévues à l'article 16 de la loi du 25 octobre 1946, en cas de non envoi au Centre des bordereaux hebdomadaires de recettes pendant une période de trois mois. Article 3. — La classification d'une entreprise ou d’un théâtre de spectacles cinématographiques dans la catégorie « Petite Exploitation » peut entraîner le bénéfice des privilèges prévus en annexe à la présente décision réglementaire. ANNEXE I à la décision réglementaire n° 22 du 10 mai 1950 relative à la classification des entrepri«es et théâtres cinématographiques ressortissant à la petite exploitation Article premier. — Par dérogation aux dispositions des articles 3 à 6 de la décision réglementaire n° 15 du 7 octobre 1948 du Centre National de la Cinématographie relative aux taux de pourcentage de location des films cinématographiques, le taux maximum de location est ramené à 30 % pour les programmes projetés par les entreprises ou dans les théâtres cinématographiques dûment classés dans la catégorie « Petite Exploitation ». En tout état de cause, le minimum de garantie figurant éventuellement au bon de commande, restera acquis au distributeur. Les dispositions de la présente annexe prendront effet à partir du 1er juin 1950 pour les contrats nouveaux, et pourront être étendues aux contrats existants, au gré des parties. HAROLD WILSON ENVISAGE D’ACCORDER DES SUBSIDES AU CINÉMA Au cours d’une discussion sur une réduction partielle des taxes, Harold Wilson a mentionné la possibilité d’une allocation de subsides à l’industrie cinématographique. Il estime que ce moyen serait préférable pour venir en aide aux firmes en ayant vraiment besoin et ferait vérifier le bon emploi de ces subsides par un organisme spécial. SORTIE Ail BIARRITZ DE “AUTANT EN EMPORTE LE VENT” C’est le 20 mai qu’est sorti en exclusivité, à Paris, au Biarritz, le grand film distribué par Metro-Goldwyn-Mayer, Autant en emporte le Vent. Produit en 1939 par David O’Selznick, le film ne fut pas projeté en France, d’abord à cause de la guerre, puis ensuite à cause de la situation économique. En effet, Autant en emporte de Vent dure près de quatre heures. Il ne pouvait être question de le projeter tant que le prix des places était bloqué. D'autre part, il fallait également pouvoir payer en devises étrangères le coût des copies de Technicolor. Enfin, il fallait pour doubler le film, vieux de deux ans, une dérogation à la règle. Toutes ces difficultés ayant été surmontées, nous avons enfin la possibilité de voir ce monument du cinéma américain qu’est cette production, tirée du roman de Margaret Mitchell, dont le succès a été le plus important de toute la littérature, puisqu'on dit couramment que trois millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde. Nous avons eu le privilège de visionner Autant en emporte le Vent, grâce à l’amabilité de M. Lacoste, directeur de M.G.M., et sans vouloir faire l’analyse de cette œuvre de Victor Fléming, nous pouvons dire que les sept « Oscars » qui récompensèrent ce film en 1939, étaient largement mérités et aucun spectateur n’oubliera Vivien Leigh, idéale Scarlett, Clark Gabble, personnifiant Rhett Buttler, pas plus d’ailleurs que l’incendie d’Atlanta ou le visage de Olivia de Havilland. Le Biarritz, rénové à l’occasion de la sortie de Autant en emporte le Vent , a fixé ses prix de place à 500, 650 et 800 francs et se propose de faire trois séances chaque jour, la première commençant vers onze heures du matin. Il semble que l’expérience est intéressante. “BERLINER BALLADE” aux Portiques Le cinéma Les Portiques, à Paris, nous communique le total de ses recettes pour la cinquième semaine d’exclusivité dans cette salle, de Berliner Ballade. Ce total est 656.560 francs pour 3.720 entrées. ALDO FABRIZI, VEDETTE DE "M. DUPONT ET LA PREMIÈRE COMMUNION" Aldo Fabrizi, le prêtre de ROME, VILLE OUVERTE, devient un père de famille orgueilleux et susceptible, mais brave homme au fond, dans son nouveau film MONSIEUR DUPONT ET LA PREMIERE COMMUNION, qu’il vient de commencer, à Rome, sous la direction d’Alessandro Blasetti, sur un scénario de César Zavattini, l’auteur du VOLEUR DE BICYCLETTE. MONSIEUR DUPONT est une coproduction E.G.E.-Universalia. La distribution pour la France est assurée par Sirius et par Franco-London Film pour l’étranger.