La Cinématographie Française (1950)

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ygTTTTxxziiixxxxxrr H Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle *4 R. C. Seine 216.468 B h Télégramme : Laclfral-Paris^. CINE LE CINÉMA FRANÇAIS Abonnements annuels : France et Union Française, ^ 1.200 fr. ; Pays étrangers, M 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. m Changement d'adresse, 30 fr. ^ XTTTIXXTTTTtXXXXXXXr 32* Année 30 Franc* „„ Paris Tel. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. "rédaction, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger, rv tour Paul-Aueuste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. ConseSler te DirecSn' ^^e^Colln-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent OUivier. N° 1365 27 MAI 1950 30 Franc* REVUE PETITE EXPLOITATION Nous en étions restés, depuis juillet 1949, à la définition officielle de la Petite Exploitation : moins de 1.100 -entrées, moins de 2 millions de recettes, et un seul programme. Il aura fallu attendre près d’un an pour en connaître la suite : maximum de location 30 %, minimum de garantie servant de base au paiement. Comparativement à l’incroyable tissu d’astuces germaniques que la décision n° 15 avait héritée de son aïeule du 26 octobre 1940, la décision n° 22 apparaît limpide. Je comprends qu’on ait pu l’annoncer * comme un texte éminemment libéral et d’un avenir prometteur. C’est évidemment un pas de fait dans la voie corporative normale. Elle pourrait simplifier la tâche des administrations et activer le retour des fonds dans la trésorerie générale de l’industrie. D’où sérieuse économie de toutes natures. Cependant ce délicat poème administratif, que nous avons inséré dans notre dernier numéro à la page 14, apportera-t-il toutes les satisfactions attendues par les « privilégiés » auxquels il s’adresse? Les concurrences commerciales ont été profondément faussées par dix ans de contraintes. Je crains bien que de nouveaux déséquilibres locaux n’en résultent, que seule l’ingéniosité des directeurs, avec le temps, apaisera. Autre question, cette simplification professionnelle trouve-t-elle écho dans la réglementation officielle? Un petit cinéma est une entreprise artisanale. Elle en a le caractère, et par la modestie de ses profits, et par son personnel familial. Elle mérite d’être d’autant plus encouragée qu’elle est fragile, et utile comme tout travail de pionnier. A ce titre, la petite exploitation ne devrait-elle pas bénéficier, de la part de l’Administration, des mêmes simplifications forfaitaires et avantages de taux accordés aux artisans, tant pour les taxes que pour les patentes? Nous avons signalé, à plusieurs reprises, les excès de ces dernières, notamment à l’égard des postes ruraux. On s’étonnera de voir le Centre et les services syndicaux du 92 maintenir l’envoi hebdomadaire des bordereaux, et même en faire une condition de classement dans la catégorie des petites salles. Voilà une curieuse absence de suite dans les intentions. On simplifie les comptes, mais on insiste sur la comptabilité. Au fait, n’est-ce pas parce que depuis quelques années tout se greffe sur les pourcen tages : cotisations du Centre, Syndicats, Sacem, etc.? Il y a des gens qui sont saisis d’une crampe dès qu’on leur présente un chèque à signer. Freud a décelé ce complexe. N’y a-t-il pas un autre complexe, syndical celuilà, qui empêcherait les grands protecteurs de libérer leurs administrés? P. A. Harlé LA CENSURE. — Voici le texte d’un communiqué p(iTu dans un journal . du Rhône. L,es associations morales — et politiques crcnront sans doute y trouver leur bonheur. Quant à nous, préoccupés et de la saine morale, et d’un spectacle prospère, nous y voyons des sociétés locales qui prétendent à des décisions d’ordre public et veulent elles-mêmes s’occuper du calendrier de programmation de l’exploitant. A quoi nous sert d’être censurés et réglementes, si l’on nous laisse aux excitations de la foule . S’intéressant à la production, à la distribution et à l’utilisation des films pour enfants, les représentants des organisations suivantes de Saint-Fons . Direction des écoles publique et libre ; Conseil des parents des élèves de l’école publique ; Amicale laïque ; Union des Femmes Françaises ; Mouvement populaire des familles ; Croix Rouge Française-; Comité paroissial d’information ; Association de familles nombreuses et le Comité des parents des élèves de l’école libre, réunis le 17 mai 1950, Se proposent comme premier objectif la protection des enfants contre l'influence nocive des films qui n’ont pas été réalisés pour eux, Souhaitent que soit prononcée l’interdiction de l’admission des enfants dans les salles de spectacle où sont projetés des programmes non spécifiquement étudiés pour eux, Souhaitent une production accrue de films, un équipement adapté et des mesures réglementaires plus étudiées et plus respectées qui permettent de mettre ces principes rapidement en application, Prennent acte des efforts et initiatives déjà réalisés à Saint-Fons dans le domaine du cinéma éducateur, Invitent les pouvoirs publics locaux : 1 A interdire l’entrée des mineurs de moins de 18 ans dans les salles de spectacle, lorsqu’elles présentent un film classé par décision de la commission de contrôle dans la catégorie « pour adulte seulement », cette interdiction pouvant, dans certains cas, être étendue aux mineurs de 20 ans. 2. A se faire remettre, au moins dix jours avant toute présentation sur l'écran et sous peine d’interdiction avant projection, le programme des spectacles cinématographiques devant avoir lieu dans la commune. UNE RÉUNION D’INFORMATION A LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE Dans le courant du mois de juin, la Commission Supérieure Technique tiendra une grande réunion d’information, à laquelle assisteront les principales personnalités de l’industrie cinématographique française. Nous Axerons très prochainement nos lecteurs sur la date de cette réunion, qui s’avère d’ores et déjà, étant donné les problèmes envisagés, comme extrêmement importante. “MEURTRES” est terminé Richard Pottier a donné, cette semaine, le dernier tour de manivelle de Meurtres, dont Fernandel est la « dramatique » vedette, ayant à ses côtés Jeanne Moreau. Jacques Varenne, Raymond Souplex, Mireille Perrey, etc. (Production Cité-Films-Fides, Distribution Victory Films). (Ci-dessus : Fernandel et Jeanne Moreau dans une scène particulièrement émouvante du film.) Les entretiens de Londres Depuis le 15 mai, des conversations ont lieu à Londres, entre les Américains et les Anglais pour le renouvellement des accords monétaires. La discussion se prolonge, étant donné les points de vue différents des deux nations. Les Américains voudraient voir élever la somme actuelle de 17.000.000 de dollars quils ont le droit de sortir d’Angleterre annuellement, alors que les Anglais voudraient réduire cette somme, dont le chiffre n’a pourtant pas été modifié lors de la dévaluation. TECHNICIENS ÉTRANGERS TRAVAILLANT EN FRANCE Le Ministère du Travail s’est ému du fait que, fréquemment, des demandes d’autorisation de tiavail lui sont présentées par des acteurs ou techniciens étrangers, alors que les opérations de tournage auxquelles participent ces professionnels du cinéma sont, soit déjà en cours, soit à la veille d'être commencées. Il va sans dire que de tels agissements enlèvent toute efficacité au contrôle de l’emploi de la maind'œuvre étrangère imparti au Département du Travail. Aussi bien, pour porter remède à ces inconvénients, les services du Ministère intéressé sont-ils disposés à refuser systématiquement à l’avenir les demandes .qui seront présentées dans un délai inferieur à quinze jours avant le début des opérations de tournage. De plus, ces services sont décidés à user à 1 en