La Cinématographie Française (1950)

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CZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXa la ciNÉMArOGRAPHiE FRANCAiSE minmin»iTTTtTTtiTTiTTTT 89 ANALYSES DES FILMS 89 ODLXXXXXXlXXxXXXXXXXXXXXXXXXXxA-i.AJLXXXXXXXXXXXXXXXTXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXTTggtTT'gTTT LE PORTRAIT DE JENNIE (G.) (Portrait of Jenny) Essai psychologique (86 min.) (V.o.) S. R. O. Origine : Américaine, 1948. Prod. : David O. Selznick, assisté de David Hemstead. Réal. : William Dieterlé. Auteurs : Robert Nathan, scén. de P. Osborn et P. Berneis. Chef-Opérateur : Joseph August. Musique : Dimitri Tiomkin. Dir. artistiques : J. Mac Millan Johnson et J. B. Platt. Montage : William Morgan. Interprètes : Jennifer Jones, Joseph Cotten, Ethel Barrymore, Lillian Gish, C. Kellaway, D. Wayne, A. Sharpe, H. Hull, F. Bâtes, F. Bressart, C. Bevans, M. Simmons. Première représentation (Paris) : 3 mai 1950, « Le Raimu ». EXPLOITATION.— Le sujet, adapté d’un roman, est trop littéraire pour connaître une large carrière auprès du grand public. Il n’en demeure pas moins que William Dieterlé a fait un tilm remarquable à plus d’un point ei qui doit plaire aux spectateurs évolués. SCENARIO. — Un peintre (Joseph Cotten) rencontre, un soir, une fillette qui disparait brusquement. A quelque temps d s là il la revoit, mais elle est devenue une belle jeune fille. Elle pose pour lui. Tl réussit un véritable chef-d’œuvre et il est obsédé par l’image de cette femme qu’il aime et qui toujours lui échappe. Il apprend que créature de rêve (Jennifer Jones) a été emportée par un raz de marée, plusieurs années auparavant et il va lui-même sitr les lieux de l’accident pour l’arracher aux flots déchaînés. Ayant lui-même échappé à la mort, il comprend que Jennie lui apparaissait en rêve et il connaîtra la gloire avec « Le portrait de Jennie ». REALISATION. — William Dieterlé s’est attaqué à un sujet difficile à mettre en images. La mise en scène, fort intelligente, ne pouvait pourtant I ias se passer totalement de trucages qui alourdissent l’ensemble du film. Les séquences du raz de marée, photographies sur fond vert, indiquent assez sensiblement l'irréel dans lequel se débat l’interprète principal. La musique est excellente. INTERPRETATION. — Joseph Cotten a obtenu pour cette création le prix de la meilleure interprétation masculine à la Biennale de Venise 1949. C’est dire la valeur de sa composition. Jennifer Jones est d'une beauté irréelle à souhaits. Ethel Barrymore, indulgente et compréhensive est toujours la très grande artiste que tout le monde connaît. Les autres personnages, assez épisodiques dans l’ensemble, sont parfaits. — L. O. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE | COPY BOURSE! 130/ Rue Montmartre >• GUT. Yvan Noé a tourné des scènes de nuit de Les Vacances finissent demain à Villeneuve-Loubet, puis des intérieurs aux Studios Mobiles de France à Nice-Cimiez avec Suzy Carrier et Michel Barbey. LA NUIT COMMENCE A L'AUBE (G.) (Morning Departure) Drame de la mer (95 min.) ( V.O.-D.) VICTORY FILMS Origine : Britannique. Prod. : Jay Lewif Productions. Réal. : Roy Baker. Auteur : D’après une nouvelle de W. E. Pairchilb. Chef-Opérateur : D. Bickson. Musique : Alwin et G. Jacob. Décors : Alex Wetschinsky. Interprètes : John Mills, Richard Attenborough. Lara Morris, M. Patrick, P. Hammond. Première représentation (Paris) : 18 mai 1950, « Marbeuf ». EXPLOITATION. — Très bon film britannique, remarquablement réalisé et interprété. Cette aventure d’un sous-marin accidenté au cours de manoeuvres nous fait vivre avec une rare intensité, les derniers moments de quelques hommes prisonniers dans le submersible et attendant les secours. Cette production s'adresse à tous les publics et ne peut laisser insensible. SCENARIO. — Un sous-marin de la flotte britannique part en manœuvre. Il doit rester en plongée jusqu’à une certaine heure et faire ensuite surface à un point précis. Aperçue trop tard, il n’a pu éviter une mine magnétique à la dérive. Le bâtiment est envoyé par le fond. Douze hommes dans le poste central survivent. Le commandant (John Mills) fait évacuer quatre d’entre eux. Quatre autres seulement pourront gagner la surface, les autres appareils de sauvetage ayant été détruits par l 'explosion. Le commandant, son second, un mécanicien et le cuisinier restent à bord. Les secours arrivent, mais une tempête se déchaîne obligeant les sauveteurs à abandonner le renflouement de l’épave. REALISATION. — Mises à part quelques vues d’extérieurs, tout le film se déroule dans le poste central du sous-marin coulé. L’atmosphère r.’en est que plus prenante, plus dramatique, bien que le film soit traité avec la plus grande discrétion de touches. Roy Baker a réussi à s’effacer totalement derrière son sujet et il faut l’en féliciter sans réserve. INTERPRETATION. — John Mills, l’excellent acteur que plusieurs films britanniques nous ont fait connaître et apprécier, est le commandant du sous-marin. Il a su créer un personnage sympathique. Il est entouré par une troupe de comédiens réellement parfaits. — L. O. AVANT LA COURSE Reportage sur les chevaux (16 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : Sirius-Delafosse. Réal. : J. -J. Delafosse. Chef-Opérateur : Robert Nerrière. Musique : Claude Normand. lre repr. (Paris) : 21 avril 1950. Bon reportage sur l’élevage des chevaux de trot ; entraînement chez l’éleveur célèbre Johny Chyriascos, à Ormesson ; préparatifs de la course ; vues d’une grande épreuve de trot à Vincennes. Bonne prise de vues d’un tour de piste à grande vitesse, la caméra suivant le cheval. Commentaire discret et intéressant, bonne musique. Film vivant et plaisant. — P. M. •î* Vers le 25 mai, Herbert Wilcox commencera à Cannes les extérieurs d'une importante production anglaise Rendez-vous à Cannes, dont Anna Neagle est la vedette avec Anouk Aimée. LES AMOURS DE CARMEN (A.) (The loves of Carmen) Drame sentimental (92 min.) Technicolor V.O.-D.) COLUMBIA FILMS Origine : Américaine. Prod. : Beckworth Corporation-Columbia 1948. Réal. : Charles Vidor. Auteurs : Scén. de H. Deutsch, d’après « Carmen », une nouvelle de Prosper Mérimée. Chef-opérateur : William Snyder. Musique : M.W. Stoloff. Chorégraphie de R. Sidney. Dir. artistiques : S. Goosson, C. Odell. Décors : W. Menefee, W. Kiernan. Montage : Charles Nelson. Interprètes : Rita Hayworth, Glenn Ford, Ron Randell, V. Jory, L. Adler, A. Moss, J. Buloff, M. Wycherly, B. Nedell, J. Baragrey, Ph. Vanzandt. Présentation corporative (Paris) : 11 mai 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Importante production en couleurs inspirée de l'œuvre célèbre de Prosper Mérimée. Tout le monde voudra voir Rita Hayworth dans le rôle fameux de l’attirante gitane et Glenn Ford dans celui de Don José. SCENARIO. — Pour l’amour d’une belle gitane, Carmen (R. Hayworth), le jeune officier Don José (G. Ford) tue son colonel, rival malheureux. Il fuit Séville et rejoint dans la montagne les brigands dont le chef, Garcia (V. Jory), est le mari de Carmen. Après une entente relative, Don José et Garcia se battent au couteau. Vainqueur, Don José épouse Carmen et devient le chef de la bande. Volage, Carmen s’intéresse à un toréador. Don José descend en ville et la poignarde. Il est luimême abattu par la police. REALISATION. — Les adaptateurs ont respecté l’essentiel du drame de Mérimée et décors et costumes, agrémentés des teintes éclatantes du technicolor, rendent une image assez fidèle de l’Espagne traditionnelle. Les scènes violentes (duels à l’épée, à la navaja, fusillades) ont été réalisées avec cette habileté propre aux metteurs en scène américains de films d’action. INTERPRETATION. — Rita Hayworth apporte au personnage sensuel de Carmen sa beauté, son charme, son talent de danseuse. Glenn Ford joue sincèrement son rôle de jeune officier timide transformé par la passion. Victor Jory est un Garcia sinistre à souhait. — J. H. Les Déchaînés, film d’ambiance Bee-Bop et existentialiste, vient d’être achevé pour les Productions R.C.M. Le scénario et la réalisation sont d’Henri Bonnières, chef-opérateur Marcel Villet, assisté de Champion. Cette comédie gaie a pour principal interprète Izou, existentialiste connu. •î» Le Dauphin sur la Plage, d’après la comédie de Michel Dulud, aura pour réalisateur son auteur, direction technique de Marcel Martin, et pour chef-opérateur Claude Burel assisté de Juillard, la musique sera de Van Parys, l’enregistrement est assuré par Son et Lumière. Cette production des « Techniciens Associés » (gérant Gérard Brisseau), a pour principaux interprètes Lucien Baroux, Yves Furet, Alerme, Pierre Cressoy. Ce film comportera surtout des extérieurs sur la Côte des Maures et Sainte-Maxime. Le premier tour de manivelle sera donné le 5 juin. llllllllllllllllllllllllllllllllllllMllllllllllllllllllllllllllllllllllllMilllllllllllllllllMlllllllllllllllllililllllillilHIIIIIIHiUllllllill ETS Bertrand FAURE S.A.R.L. au capital de 60 millions 20, rue Hoche PUTEAUX (Seine) j Long. 22-04/05 Carcasse à ressorts Spteda' QUALITÉ D’ABORD ""TÆ4*