La Cinématographie Française (1950)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

I • • HEROÏQUE Un film de JOHN FORD En Technicolor Qui dit John Ford dit succès. Il est, en effet, peu de réalisateurs qui aient, autant que lui, le sens de la mise en scène grandiose, du mouvement, du maniement prodigieux des masses. Le public ne se lasse jamais de ces folles chevauchées, de ces poursuites d’indiens où les flèches et les carabines font mouche à chalue coup, de cette résurrec tion de la conquête du FarWest où précisément John Ford est passé maître. Avec LA CHARGE HÉROÏQUE, John Ford nous donne une œuvre splendide qui ralliera tous les suffrages. On n’est pas prêt d’oublier la magnificence des paysages, le rythme étourdissant de la charge, le réalisme pittoreslue de chaque scène. L’interprétation est si homogène, si cohérente, si parfaite que ce serait justice de nommer tout le monde. On citera d’abord John Wayne. acteur puissant et nuancé, qui fait ici sa plus forte création, Mentionnons également la rieuse et jolie Joanne Dru, John Agar, Ben Johnson, Harry Carrey Jr. et Victor McLaglen qui met en joie les spectateurs par une de ces truculentes compositions dont il a le secret. CHARGE Aux confins des Etats-Unis, aux environs de Fort Starke, dans un petit poste frontière insuffisamment pourvu de troupes, le drame que provoque un vaste soulèvement d’indiens va se répercuter sur la vie d’un officier sans peur et sans reproches qui vient d’atteindre l’àge de la retraite et s’en trouve désespéré. Le Capitaine Brittles (John Wayne), aimé et respecté de ses supérieurs comme de ses inférieurs, n’a plus qu’une seule mission à accomplir avant de quitter l’armée. Chargé d’une reconnaissance, il doit en même temps escorter jusqu’au plus proche arrêt de la diligence Madame Allshard (Mildred Natwick), femme du Commandant du Fort et sa nièce Olivia (Joanne Dru) qui doivent gagner une région moins dangereuse. Ses deux lieutenants, Cohill (John Agar) et Pennell (Harry Carey Jr.), sont tous deux amoureux de la jeune fille qui, elle, flirte indifféremment avec les deux officiers. Après avoir repoussé en cours de route une attaque des Indiens, le Capitaine Brittles arrive finalement au relais, pour le trouver incendié et tous ses occupants assassinés. Il ne lui reste plus dès lors qu’à ramener les deux femmes au Fort. La colonne repart donc, si de près par une nombri troupe d’indiens hostiles. B ;tles laisse une arrière-garde gué d’une rivière avec misi de tenir jusqu’au bout. C’es lieutenant Cohill qui est chri de cette mission périlleuse eire I toutes. Quand elle se compte du danger qu’il vacoiHf Olivia réalise que c’est lui qu' aime, et elle lui avoue son am<jjr.|| Brittles rentre au Fort, voici venu le douloureux morr de réendosser ses vêtements vils. Bouleversé de devoir pa: la main au moment même o peut encore se rendre utile il tient cependant à accompagne à titre de volontaire, la pe :e troupe commandée par Penr'l, i qui a pour mission de rele ir Cohill au gué. Le Capitaine veut à tout p ju| éviter une inutile et sanglaîil bataille. Accompagné d’un c|| ron, il se rend au camp I Indiens pour essayer de persua :ri le vieux Chef dont il est ami longue date de renoncer àà guerre. Mais la guerre sai e contre les Blancs a été prêchai et les jeunes gens dans leur fa itisme n’écoutent plus les ancies. Brittles échoue dans sa miss n pacificatrice. Revenu au milieu e ses troupes, il attend la ni:j puis fait sonner la charge : s soldats américains se ruent suiei H camp au triple galop, prenant s Indiens au dépourvu et les (J j persant sans pertes. Il reprend le chemin u Fort, tristement, afin d’y fae ses ultimes adieux à ses cfvs compagnons d’armes. Mais qutî surprise! Il a la joie d’y trou\r sa nomination de Chef des Ecl -| reurs, avec rang de Lieutena Colonel. On fête avec allègre la réintégration de Brittles même temps que les fiançai! d’Olivia et du Lieutenant Coh