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LA CÎNÉMATOGRAPHiÉ FRANÇAÎSE Jf
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Réalisation très importante : la Fédération a établi cent listes de films sélectionnés classés par centres d’intérêt ; elle publie dans son journal des fiches de films, dont la collection est considérable ; elle organise des séances publiques de grande propagande.
Elle organise des séances de documentation au Lycée Montaigne et au Cinénja Temple-République, avec des programmes de films français et étrangers caractéristiques. Ces séances, où viennent s’affronter pour des comparaisons et des contrôles suggestifs et fructueux, les productions spéciales de tous pays, ont une importance considérable. Elles ont lieu deux fois par mois.
Pour le premier trimestre 1950, les programmes déjà fixés annoncent des séries consacrées : d'une part à la documentation selon des thèmes divers, tels que Amérique : Panorama, le Musée des Sciences, Johny Jones, Epicier de village, la Maison du marin, Mécanicien. Electricité : Electromagnétisme, Théorie électronique, Chauffage industriel, Téléphone, Télévision, Electrochimie, Principes de l’électricité. Notre Paris : Evolution de Paris, Visages de Paris, les Halles, les Invalides, Notre-Dame, Vingt siècles de l’histoire de Paris. La Bretagne : les Côtes, le Folklore, l'Art breton, Jeunesse de mer. Coiffes blanches, Paysans de la mer.
D'autres séances sont consacrées à l’histoire du Cinéma : Les Débuts : naissance du Cinéma, films de Méliès, le Duc de Guise, dessins animés, Max Linder et le Quinquina ; Evolution du comique : Max Sennett, Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd.
Enfin — « innovation-50 » — des séances sont consacrées désormais aux jeunes : lycéens, collégiens, écoliers, apprentis ; elles sont données en la Maison de la Jeunesse, 1, place Clichy, et présentent des sélections de films éducatifs étendues chaque fois à divers sujets des études : géographie, sciences naturelles et appliquées, économie politique. Par exemple : Le Charbon au Canada, Le Saint-Laurent, Pétrole souterrain. Distillation du Pétrole, Lubrification, L’Unité de l’Allemagne ,' L’Europe nouvelle, Les Mouvements des Plantes, La Fleur. Ou bien : Côtes de Dunkerque au Cotentin, Côtes de la Bretagne, Côtes de la Loire aux Pyrénées, Moscou au temps des Tsars, Fortifications de Paris, Cuivre électrolytique, La Ville de l’Acier. Une autre fois : Les Canaux, L’Erosion, Les Cyclones, Les Volcans, Les Rapides du Danube, Le Squelette, Les Os, Les Mouvements de l’Homme. Ou encore : Dans une Mine de houille, Echelle astrale, La Locomotive à vapeur, La Force hydraulique, La Soufflerie de Meudon, Sable et Flamme, Naissance du B29.
Q££ice régional de l’Acadéitlie de Paris
L'OFFICE REGIONAL DE L'ACADEMIE DE PARIS (27, rue de la Sourdière, 1er), est sans doute le plus important des Offices de cinéma éducateur. Créé en 1929 (sous le régime de la Loi de 1901), il est placé sous l’autorité du
Bernard Blier et François Périer dans LES ANCIENS DE S \INT-LOUP.
(Cliché Sirius.)
Recteur de l’Académie de Paris et relève du Musée pédagogique de Paris et du Ministère de l'Education nationale. Son influence s’étend sur les 9 départements composant la circonscription de l’Académie de Paris.
Il est dirigé par M. André Mansagol, professeur de cours complémentaire, détaché à l’Office de l’Académie de Paris. L’activité et le développement pris par cet organisme depuis quinze années est considérable. L'Office contrôle actuellement 700 postes de 16 mm. (450 sonores et 250 muets) dans son ressort ; plus 700 postes en 35 mm. muets et 30 en 35 mm. sonores en cabines.
L'activité de l’Office est double : d’une part pour l’Enseignement proprement dit, il est le dépôt pour l’Académie de Paris des films du Musée pédagogique (répertoire des 116 films portant le Visa Enseignement) ; et d’autres ministères (Santé, Agriculture...), le prêt en est gratuit aux écoles qui les demandent.
Il possède également un choix abondant de documentaires valables pour l’enseignement et l’éducation, que les Offices peuvent acheter, et qui sont loués aux usagers scolaires pour des prix modiques. Il possède également des séries de films à valeur éducative provenant des Services cinéma de diverses Ambassades étrangères à Paris (U. S. A., Angleterre, etc.) et qui les y déposent ou les tiennent à la disposition de l’Office.
D’autre part, pour l’Education populaire, l’Office détient une sélection de films valables qui sont, soit achetés par l’Office (la copie ou les droits), soit pris en location par contrat d’une année avec les firmes du commerce pour les séances postscolaires, soit loués directement aux firmes commerciales. On y trouve des documentaires, des films de reportage et des grands films depuis 250 mètres jusqu’à des programmes complets de 2 h. 30, tels Les Gosses mènent l’Enquête ou Le Ciel est à vous...
L’Office organise également des séances pour les élèves des cercles et lycées avec des grands films sélectionnés. Cette initiative est extrêmement importante, citons-les dans le programme de l’an passé : A cor et à cris, Madame Curie, L’Ecole Buissonnière, Les Gosses mènent l’Enquête. Cette année la sélection établie est la suivante : Il était une Petite Fille (film soviétique remarquable, sur la vie de deux petites filles dans Léningrad assiégée) , Good by Mr. Cheeps, L’Assassinat du Père Noël et Saludos Amigos avec La Boite à Musique, de Walt Disney. Ces séances de grands films sont l’objet d’une préparation particulière de la part des éducateurs, la veille et le lendemain de la projection, par interrogations, devoirs écrits ou séances de dessin. Ces présentations ont lieja à Paris deux fois par mois, dans deux salles. Les enfants qui y sont conviés appartiennent au premier cycle (10 à 15 ans) , ils sont au nombre de 2.500.
Une autre série de séances analogues est en cours dans trois salles parisiennes, pour des audiences plus jeunes ; et l’idée est de proposer aux enfants, de plus en plus, des séances récréatives à programmes choisis et préparés, chaque jeudi.
Ajoutons que, pour l’ensemble de la France, les Offices ont représenté pour une seule maison un chiffre de locations de 12 millions (grands films et documentaires à caractère « culturel »); l’Office de Paris seul loue, dans l’ensemble, par an, 2.000 programmes en 16 mm. aux diverses maisons de location : ce qui représente un montant de 6 millions ou plus.
Au cours de 1949, le nombre des appareils (16 mm.) dans les écoles du ressort de l’Académie de Paris s’est accru de 40.
La Cinémathèque de la Ville de Paris
Paris, de même que certaines autres grandes villes, s’est constitué une cinémathèque scolaire municipale, fonctionnant à côté de la Cinémathèque du ressort académique (laquelle dessert la Seine et plusieurs départements voi
sins). La Cinémathèque municipale est installée 11, rue Jacques-Bingen (ex-rue Montchanin). Elle a été créée par délibération du Conseil municipal en 1925 ; elle est placée sous l’autorité du Préfet et du Directeur de l’Enseignement de la Seine. Elle eut pour directeurs successifs MM. Brunot, Laurent, Bianconi, et à présent M. Gillie. Elle prête des films d’enseignement et récréatifs et projette des films dans des écoles démunies d’appareils, grâce à sept projecteurs portatifs.
Paris et la Seine comptent 400 équipements scolaires en 16 mm. sonores ; il en existe d’autres en 16 mm. muet et en 9,5 mm. On compterait également un nombre appréciable de projecteurs de 35 mm., si l’approvisionnement en films standard n’était arrêté.
M. Gillie compte 250 usagers actifs. Ce mouvement serait susceptible de s’accroître de façon très sensible si un « animateur >. venait à se révéler. Cependant beaucoup d’écoles utilisent couramment le film ; Duruy fait les cours de sciences naturelles, depuis des années, avec des films ; d’autres écoles également.
La Cinémathèque compte 160 titres (en 16 mm. sonore), chacun en trois ou quatre copies.
En raison de sa dépendance du Conseil municipal de Paris, la Cinémathèque municipale étend ses prêts à l'enseignement libre, selon une politique libérale raisonnable.
LA DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (34, rue de Chateaudun), est un autre centre d'activité important du Cinéma d’enseignement. Elle dispose de crédits non négligeables sur son propre budget, pour poursuivre un programme de réalisation de films, dont un nombre appréciable représente de remarquables réussites du double point de vue technique et pédagogique. Même à l’égard de la Commission du Cinéma d’enseignement du Ministère de l’Education nationale, la Direction a gardé une certaine autonomie...
Elle gère une cinémathèque d’enseignement professionnel (16 mm.) comptant 200 titres.
LE CINE-CLUB DES INSTITUTEURS, créé en 1946, compte s’étendre à l’ensemble du territoire ; pour le moment, la Section de Paris est seule réellement active. Sa principale activité consiste à donner des séances de films à la Salle Adyar, à la Salle de la Ligue de l’enseignement ou à celle de la Cinémathèque de Paris, pour projeter des films ou — ce qui est plus important — pour présenter et discuter ensuite les films réalisés par les membres du Ciné-Club en « amateurs ».
Le Ciné-Club figure parmi les candidats au pi'ix de la Ville de Paris pour le meilleur film d’enseignement qui va être décerné tout prochainement ; il sera représenté par trois films de M. Tardieu, instituteur à Paris : La Route, Les Ruminants, La Cathédrale de Paris.
L’année dernière, le Club avait soumis au Jury La Pêche à la Sardine (2e prix), Le Château-fort et Le Sabotier.
Au cours d’une récente séance à la Salle Adyar, le Club a discuté un film de mathématiques élémentaires de M. Favier : Angles et Circonférence, Le Cerclage des Roues, de M. Meunier, et Au Maroc, reportage touristique de M. Clisson.
III. — ORGANISMES DIVERS DE DIFFUSION DE FILMS EDUCATIFS
Nombre d’organismes officiels, semi-officiels ou privés ont constitué des cinémathèques et prêtent et louent des films, pour des séances éducatives d’enfants ou d’adultes.
LE CENTRE AUDIO-VISUEL de l’Ecole Normale supérieure de Saint-Cloud (E.N.S., à SaintCloud, Seine), en vue de développer l’utilisation rationnelle des moyens audio-visuels dans l’enseignement, organise des stages de maîtres et d'élèves-maîtres ; il réalise également des expériences pour mettre au point les méthodes d’emploi du film, en vue de détermi