La Cinématographie Française (1950)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

:wxraYTTTXxxxxxxxxx«rxxrrrm 0jfa LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE MIIIXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXÏ 09 ANALYSES DES FILMS 99 zx ixxi:zxxxxxxxxxxxxxxxxrrmxxxixxxxxxixxxxxxxxxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxTTxxxxTx Sally Forest dans AVANT DE T’AIMER. (Cliché Films Vog.) MARCHE DE BRUTES (A.) (Raw Deal) Film d'aventures (79 min.) (V.O.) GAMMA-JEANNIC FILMS Origine : Américaine. Prod. : Eagle-Gamma, 1948. Réal. : Anthony Mann. Auteurs : Arnold B. Armstrong et Audrey Ashley, scén. de L. Atlas et J.C. Higgins. Chef-Opérateur : John Alton. Musique : Paul Sawtell. Dir. artistique : Edward L. Ilou. Décors : A. Marlowe, C. Steenson. Montage : Alfred de Gaetano. Chefs-Opérateurs du son : L.S. Becker, E. Sitar. Interprètes : Dennis O’Keefe, Claire Trevor, Marsha Hunt, John Ireland, R. Burr, C. Conway, Ch. Williams. Premières représentations (Nice) : 16 novembre 1949, « Windsor » ; (Paris) : 9 juin 1950, « Le Raimu ». EXPLOITATION. — Ce film dur et violent, ponctué de coups de feu, de bagarres, de morts est une œuvre menée à un rythme qui ne cesse de croître jusqu’au combat final. Cette production s’adresse particulièrement aux amateurs de films d’aventures brutales. SCENARIO.— Joe Sullivan (Dennis O’Keefe) s’évade de prison grâce à un gangster, Rick Coyle (Raymond Burr) . Aidé par son amie Pat (Claire Trevor), Joe échappe à la police et se réfugie chez Ann Martin (Marsha Hunt) . Pour ne pas lui rendre les 50.000 dollars qu’il lui doit, Coyle attire Joe dans un guet-apens. Ann tue Fantaïl (John Ireland), qui allait abattre Joe. Coyle réussit à s’emparer d’Ann. Joe qui l’aime malgré les conseils de Pat va au repaire de Coyle. Après un violent combat, il jette Coyle par la fenêtre et fuit avec Ann de la maison en flammes. Blessé mortellement, Joe meurt, assisté par Pat et Ann, réunies par leur commun amour pour lui. REALISATION. — La mise en scène d’ Anthony Mann est fort correcte faisant preuve de métier et de bonnes connaissances techniques. Un rythme plus nerveux aurait donné plus de puissance à Faction. Les angles sont bien choisis mais sans recherches particulières. INTERPRETATION.— Dennis O’Keefe, le gangster « sympathique », est un « dur » au cœur tendre. Claire Trevor, la « fille » au grand cœur, joue avec beaucoup de sincérité dans un style sobre et direct. Marsha Hunt est charmante, jeune et jolie dans un rôle sans grand relief. Raymond Burr, le chef de bande, joue d'une manière par trop conventionnelle, mais a une belle scène de peur panique à la fin. — P.-A. B. LE JOCKEY DE L'AMOUR (G.) (Home in Indiana) Comédie sportive (103 min.) Technicolor (V.O.) 20th CENTURY FOX . ... Origine : Américaine. Prod. : André Daven-Fox, 1944. Réal. : Henry Hathaway. Auteurs : George A. Chamberlain, adapt. de Christian Miller. Chef-Opérateur : Edward Cronjager. Effets spéciaux : Fred Sersen. Dir. musicale : Emil Newman. Musique : Hugo W. Friedhofer. Dir. artistiques : J. Basevi, Ch. Gore. Décors : T. Little, F. E. Hughes. Montage : Harmon Jones, Chefs-Opérateurs du son : W. D. Flick, R. Heman. Interprètes : Walter Brennan, Lon Mac Callister, Jeanne Crain, June Haver, Ch. Greenwood, W. Bond, Ch. Dingle, R. Condon, Ch. Saggau, W. Best, G. Reed, N. Kid Chissel, W. Baldwin, G. Cleveland, A. Aylesworth, L. Taylor. Premières représentations (Nice) : 15 septembre 1943, « Edouard-VII » ; (Paris) : 14 juin 1950, « Le Français. EXPLOITATION. — Ce film offre aux spectateurs un délassement très agréable. Depuis longtemps, nous n'avons eu l’occasion de voir des courses de chevaux aussi bien réalisées, utilisant avec autant de réussite les paysages de l’Indiana. Ce film en Technicolor convient à tous les publics. SCENARIO. — J. F. « Thunder » Boit (Walter Brennan), ancien driver de trot, vit retiré dans une ferme d’élevage avec sa sœur Penny (Charlotte Greenwood), où vient le rejoindre son neveu Sparke Thornton (Lon Mac Callister). Il a pour voisin et ennemi, Godaw Boole (Charles Dingle), riche éleveur, dont la fille, Cri-Cri (June Haver), fort coquette, se fait courtiser çar Sparke. Mais Sparke, grâce à Char (Jeanne Crain), devient un driver émérite. Il conduit au succès le cheval de Boit, gagnant une fortune. Il gagne aussi le cœur de Char au grand désappointement de Cri-Cri. REALISATION. — Henry Hathaway sait restituer au monde des courses tout son intérêt et créer la réalité. Tout l’entraînement des pur sang, l’atmosphère et l’émotion de courses chaudement disputées, revivent ici avec vérité. La couleur restitue au paysage toute sa splendeur. Montage, angles de prisés de vues sont de premier ordre. INTERPRETATION— Walter Brennan en ancien jockey, fait une création émouvante dans sa simplicité. Lon Mac Callister, jeune et sympathique, joue avec conviction. Jeanne Crain est aussi belle que bonne artiste, June Haver sait jouer de sa beauté. Charlotte Greenwood donne à son rôle de composition un réel relief. — P-A. B. * “EA POTUVlftRE” A REÇU EE CINÉMA >$• Avant la première de La Vamp, pièce gaie, encore en répétition, la troupe de la Potinière, Martine de Breteuil, Edna Damasco, Jean Davan, T. -J. Bourgeois, Jacqueline Damien, Maria Régis, René Bourbon, Philippe Hersent, avait tenu à profiter d’un des décors de la pièce, représentant un bar décoré par Mariel Pichon et Claude Cueil, pour recevoir leurs amis de la presse cinématographique. Dans une ambiance, rendue encore plus chaleureuse par les projecteurs de scène, apéritifs, cocktails et vins d’Alsace, coulèrent à flot dan§ lçs verres de l’amit}é. ■=■ J. h. LA DYNASTIE DES FORSYTE (G.) (That Forsyte Woman) Mélodrame (114 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Leon Gordon-M.G.M., 1949. Réal. : C. Bennett. Auteurs : Scén. de J. Lustig, I. Tors et J. B. Williams, d’après la série « Forsyte Saga », de John Galsworthy. Chef-Opérateur : Joseph Ruttenberg. Musique : Bronislau Kaper. Dir. artistiques : C, Gibbons, D. B. Cathcart. Décors : Edwin B. Willis. Montage : Frederick Smith. Interprètes : Errol Flynn, Greer Garson, Walter Pidgeon, Robert Young, Janet Leigh, H. Davenport, A. Mather, G. Oliver-Smith. Présentation corporative (Paris) : 20 juin 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Petite histoire d’un autre temps : la Bourgeoisie contre l’Amour. Ce mélodrame en couleurs est basé sur une action assez statique et très littéraire. Errol Flynn, Walter Pidgeon et Greer Garson en vedettes. SCENARIO. — Sloane (E. Flynn), avocat bourgeois, très imbu de luimême, issu d’une famille aisée, parvient à épouser Irène (G. Garson), bien qu’elle ne l’aime pas et malgré une faible opposition du conseil de famille. Car Irène n’est pas du « monde ». June (Janet Leigh), fille de Joly on Forsyte (W, Pidgeon), cousin de Sloane, renié par la famille, June désire épouser Philip (Robert Young), jeune architecte fantasque. Ra famille n’est pas favorable, mais Irène la convainct. Philip tombe amoureux d’Irène. Sloane apprend que celle-ci est allée seule chez l’architecte. Rupture. Irène s’enfuit chez Philip. Celui-ci se fait tuer par un fiacre. Irène épousera donc Jolyon. REALISATION. — L’histoire tient par un dialogue verbeux. L’action demeure assez statique. Mise en scène sans grande originalité. La technique, sobre dans l’ensemble, utilise parfois des effets gratuits. INTERPRETATION. — Errol Flynn n'est pas ici un héros sympathique et aventureux, comme d’ordinaire, il crée, au contraire, avec un réel talent, un personnage de bourgeois aux principes rigides, antipathique de bout en bout. Walter Pidgeon a peu de choses à faire, on le regrette. Greer Garson est elle-même. — P. R. • Ee rendez-vous de Biarritz •î» Du 12 au 20 septembre 1950 aura lieu à Biarritz une rencontre internationale de cinéma organisée par Objectif 49 sous le titre Le Rendezvous de Biarritz. Au cours de cette manifestation seront présentés un certain nombre de grands films inédits français et étrangers et une série de concerts de musique de films. Seront exécutées à l’orchestre, sous la direction de Roger Désormières, les grandes partitions cinématographiques de Jaubert, Amie, Walton, Prokofiev, Kosma, etc. Pour la première fois, d’autre part, aura lieu une sorte de « Festival des Projets » où quelques grands scénarios de films qui n’ont pu être réalisés seront lus et animés sur scène par les acteurs qui devaient en être les interprètes et sous la direction du metteur en scène qui devait réaliser le film. Pour tous renseignements, s’adresser au Secrétariat du Rendez-vous de Biarritz, 20, place de la Madeleine, Paris (9'). OPEra 23-65. L'AMOUR AU TROT (G.) (The Homestretch) Comédie sportive (96 min.) Technicolor (V.O.) 20th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : Robert Bassler-Fox, 1947. Réal. : Bruce Humberstone. Auteur : Wanda Tuchock. Chef-Opérateur : Arthur Arling. Dir. musicale : Alfred Newman. Musique : David Raksin. Dir. artistiques : J. Basevi, L. Fuller. Décors : T. Little, W.M. Scott. Montage : Robert Simpson. Chefs-Opérateurs du son : E. Clayton Ward, H.M. Leonard. Interprètes : Cornel Wilde, Maureen O’Hara, Gleen Langan, H. Walker, J. Gleason, H. Stephenson, M. Bannerman, E. Griffies, T. Cook. Premières représentations (Nice) : 9 mars 1949, « Edouard-VII » ; (Paris) : 7 juin 1950, « Le Triomphe ». EXPLOITATION — Une fort agréable comédie sportive en couleurs menée avec entrain. De passionnantes courses de chevaux admirablement photographiées en pleine action, ne manqueront pas d’intéresser. La couleur est fort bonne. Cette comédie s'adresse à tous les publics et en particulier aux amateurs de sport hippique. SCENARIO. — Jock Walloe (Cornel Wilde) achète à Leslie Haie (Maureen O’Hara), fiancée à Bill Van Dyke (Gleen Langan). Ils tombent amoureux. Jock perd le Derby d’Epsom. Leslie rompt avec Bill pour le suivre en Argentine. Ils se marient. Kitty (Helen Walker), qui aime Jock, parvient à les faire se séparer. Leslie avec son cheval « Vaillant » gagne de nombreuses courses célèbres. Lors du Kentucky Derby, « Vaillant » a pour principal adversaire « Relumpago » que Kitty vient de donner à Jock. C’est « Vaillant » qui gagne ruinant Jock. Grâce à Doc Kilbourne (James Gleason), Leslie et Jock se retrouveront. Ils se retireront dans la ferme d’élevage que Jock avait délaissée pour les champs de course. REALISATION. — Bruce Humberstone a réussi des scènes de courses de tout premier ordre. Le rythme est toujours alerte. La couleur, surtout pour les extérieurs qui sont nombreux, est fort soignée, donnant, principalement pour les chevaux au galop, une vive impression de relief. Le dialogue est souvent humoristique. INTERPRETATION. — Maureen O’Hara, jolie, racée, distinguée, joue avec simplicité et conviction. Cornel Wilde, dans un de ses meilleurs rôles, est en tous points le personnage épris d'aventures et insouciant du lendemain. James Gleason, au métier indiscutable, est un brave homme d'entraîneur. Le reste de la distribution est bien choisi. Mais la vedette va indiscutablement aux splendides pur sang. — P.-A. B. Frank Tuttle, metteur en scène d’Hollywood, se fixe à Paris ■I» Frank Tuttle, qui révéla le talent d’Allan Ladd, dans son film le Tueur à Gages, et à qui on doit Jordan le Révolté, sorti récemment, et Traquée, film tourné en France en deux versions, pour Sacha Gordine, a résolu de se fixer en France. La semaine dernière, en compagnie de sa charmante femme, il réunissait, dans son appartement proche du Bois de Boulogne, quelques-uns de ses amis, dont Mme Goetze, André Robert, le romancier Bar javel, pour inaugurer sa vie de Parisien. — J. L.