La Cinématographie Française (1950)

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' ' • fr: ' i LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE APRÈS L'ASSEMBLÉE DU SYNDICAT FRANÇAIS PAYEMENT DE L'ARRIÉRÉ DES 1 et 2 "I. M. Marcel Gentel, président-directeur général de RKO remet un chèque de 500.000 francs et une coupé en argent à MM. Mercier père et fils, propriétaires du cinéma « Familia », à Avion (Pasde-Calais), qui ont obtenu le Premier Prix du grand Concours JEANNE D’ARC. FILMS ITALIENS POUR VENISE La sélection italienne pour la Biennale de Venise comprendra . Première Communion (Blasetti), Miracle à Milan (V. de Sica), L’Edera « Le Lierre » (A. Genina), Les Chemins de l’Espérance tPietro Germi) et les deux derniers Rossellini : Saint François , Chantre de Dieu et Stromboli, avec Ingrid Bergmann (celui-ci « hors concours ») . UNIFRANCE FILM A FLORENCE A l’occasion de la session de l’UNESCO, Unifrance Film a organisé à Florence, le 15 juin, une présentation de films français, qui a eu lieu au cinéma Excelsiok, qui compte 800 places. Cette soirée était placée sous la présidence de M. Yvon Delbos, ministre de l'Education Nationale. Neuf cents invitations avaient été lancées, destinées aux autorités officielles françaises et italiennes de la ville de Florence, à toute la presse de cette ville, ainsi qu’aux correspondants des principaux journaux italiens et de la presse étrangère présents à Florence, également toute la délégation étrangère de l’IINESCO.. Le programme comportait la projection du film L’Ecole Buissonnière et des courts métrages : Van Gogh et Le Bateau ivre. Les trois films furent chaleureusement applaudis. Dans la même salle Excelsior, deux films français sont annoncés pour sortir dans les prochaines semaines : Aux Yeux du Souvenir et Jour de Fête. ♦ RESTAURATION DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE DES FRANÇAIS EN AILEMA6KE La loi publiée, le 20 octobre 1949, par la Haute Commission Alliée permet aux Français de restaurer en Allemagne les droits de propriété industrielle lésés par la guerre. Il suffit d’effectuer, avant le 3 octobre 1950, certaines formalités auprès de l'Office allemand des Brevets. Les Français pourront également obtenir, dans le même délai, la prolongation de leurs droits ; cette prolongation est d’une durée égale à celle de la guerre. (Communiqué par MM. Bert et de Keravenant, ingénieurs-conseils, 115, boulevard Haussmann, Pa-* ris (8e). Financement de la production à Berlin La Municipalité de Berlin a mis à la disposition de la production cinématographique un montant de cinq millions de marks. Le devis moyen d’un film est estimé à 600.000 marks, et ce financement n’intervient que pour 50 % du coût de la production. Cette aide rend donc possible la mise en chantier de 16 films. A la suite de son assemblée générale de la semaine dernière, le Syndicat Français des Directeurs fait l’envoi à chacun de ses adhérents d'une circulaire leur exposant les décisions adoptées. Nous en donnons les passages -principaux cidessous. Voici les principales décisions prises à lu majorité par les adhérents et concernant d'une part la rédaction des bordereaux de recettes et, d’autre part, le paiement des sommes dues aux distributeurs pour le passé, à la suite de l’arrêt de la Cour d’ Appel de Paris en date du 2 mars 1950. I. — REDACTION DES BORDEREAUX DE RECETTES A PARTIR DE LA SEMAINE CINEMATOGRAPHIQUE COMMENÇANT LE 5 JUILLET 1950. V Il résulte de l’arrêt de la Cour d’Appel que les directeurs n’ont pas le droit de déduire les taxes de transaction et locale de la recette brute pour obtenir la recette nette. Ainsi la circulaire adressée au mois de mars, lors de la parution de l’arrêté rendant la liberté du prix des places, et demandant de déclarer au C.N.C. le prix des « places cinéma », déduction faite des taxes de transaction et locale que les directeurs entendaient récupérer sur les clients, n’est plus valable. L’Assemblée a donc décidé qu’à partir de la semaine commençant le mercredi 5 juillet, les directeurs ne porteront plus au bordereau les taxes de transaction et locale. ★ SALLE DE VISION 65 PLACES CONFORTABLES Projections impeccables 35 mm. Double bande continue 16 mm. * CINÉMATHÈQUE BRUITS IMAGES TRANSPARENCE (GRÉSILLON 46-00) ★COSTUMES LOCATION CHOIX QUALITÉ * GenAuLtez d’akùzd U. G. C. Union Générale Cinématographique 104, Champs-Elysées BALZAC 56-80 II. — PAIEMENT DES SOMMES DUES AUX DISTRIBUTEURS PAR LES DIRECTEURS AYANT DEDUIT LES TAXES DE TRANSACTION ET LOCALE ANTERIEUREMENT AU 5 JUILLET 1950. Sur la proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée générale a décidé de ne payer au maximum aux distributeurs que les sommes calculées sur la base des accords TrichetKlarsfeld, c’est-à-dire qu’au lieu de recalculer tous les bordereaux en ne déduisant que la taxe à la production et la taxe sur les spectacles, les directeurs paieront aux distributeurs les taxes sur le montant de leur facture, c’est-à-dire sur le résultat de pourcentage. En effet, étant donné que pour les directeurs ayant appliqué ces accords les règlements effectués sur ces bases ne donneront lieu à aucun rappel, les adhérents du Syndicat Français n’entendent pas être pénalisés, et considèrent qu’il ne doit pas y avoir deux catégories d’exploitants. Voici le texte de la clause principale de cet accord : « A dater du 3 septembre 1947, la taxe de transaction et la taxe le cale pourront être portées au bordereau, s’il y a lieu, et récupérées au même taux sur les factures des distributeurs. » La taxe de transaction a toujours été de 1 % et la taxe locale a varie selon les époques et selon les localités. A Paris, elle a été de : 2 % du 1er janvier 1947 au 31 décembre 1948 ; 1,50 % du 1er janvier 1948 au 15 janvier 1950 ; 1,75 % depuis le 16 janvier 1950. Enfin, le Syndicat a demandé aux distributeurs d’accorder au directeurs de larges facilités de paiement afin de leur permettre de se libérer ■de leur dette petit à petit. En ce qui concerne l'avenir, le Conseil d’administration a décidé, à la demande générale et afin de prouver une fois de plus aux distributeurs sa volonté de ne pas gêner davantage les •. accords généraux eu particuliers qui ne man I queront pas d’intervenir, d’annuler sa circulaire ) du 17 mai, recommandant de ne plus traiter J de films. Le Conseil d’administration demande à tous I les directeurs de porter sur les prochains contrats qu’ils signeront la mention : « Le paiement des sommes dues au titre des taxes de transaction aura lieu sur la base des accords I Trichet-Klarsfeld », à moins, bien entendu, d’accords particuliers plus avantageux. De plus, étant donné que les taxes de transaction et locale vont être maintenant entièrement à la charge du directeur, le Syndicat signale à nos adhérents que de très nombreuses maisons de distribution acceptent de réduire le taux des pourcentages librement discutés dans la limite de 1,50 %, le maximum de location étant alors de 48,50 % au lieu de 50 %. LE CIRCUIT D'ÉTAT ITALIEN S'OUVRE AUX FILMS FRANÇAIS L'un des aspects du problème du film français en Italie est leur admission dans le circuit d Etat des salles, jusqu'ici assez réticent ; nous voyons avec satisfaction que La Beauté du Diable et Jour de Fête sont effectivement programmés par l’Enic. Ajoutons que, pour le film de Duvivier, Au Royaume des deux, sorti en juin dans les principales villes d'Italie, la Italfranco Film a décidé spontanément, qu’à Rome, en raison de l'Année Sainte, la sortie sera retardée jusqu’en 1951.