La Cinématographie Française (1950)

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^nxixxxTTxxgnxnixixxxmxiX Z,\J a 0 « • rTxxxxxfxxxxxTTXXxxxirixxxm. a LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 103 ANALYSES DES FILMS 103 yttttyytzizzxXXIXXIïIIXXAXXXSXXXXXXXXXXXIXXIXXXX ttÿtyxtxttttxiiixttyTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CIEL ROUGE (G.) (Blood on the Moon) Film d'aventures (88 min.) (V.O.) RKO Pa§ de morte-saison pour “SIROCCO” LA FILLE DE NEPTUNE (G.) (Neptune’s Daughter) Comédie (93 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Sid Rogell-RKO, 1948. Réal. : Robert Wise. Auteurs : Luke Short, scén. de L. Hayward. Chef-Opérateur : Nicholas Musuraca. Musique : C. Bakaleinikoff. Décors : Albert S. d'Agostino, W.E. Keller. Montage : Samuel E. Beetley. Interprètes : Robert Mitchum, Barbara Bel Geddes, Robert Preston, W. Brenham, Ph. Thaxter, F. Faylen, T. Tully, Ch. McGraw, C. Young, T. Tyler, G. Cooper, R. Powers. Première représentation (Paris) : 21 juin 1950, « Les Images ». EXPLOITATION. — Film d’aventures, genre western, réalisé avec un réel talent par Robert Wise, le metteur en scène de Nous avons gagné ce Soir. Les situations et l'atmosphère sont classiques, mais toujours propres à satisfaire les amateurs. Robert Mitchum et la ravissante Barbara Bel Geddes en vedettes. SCENARIO. — Jim, Garry (R, Mitchum), brave garçon malchanceux, accepte d’aider son vieil ami Ta te Riling (R. Preston) à dépouiller de ses bêtes le fermier Lufton (Tom Tully). Celui-ci a deux filles, Carol (P. Thaxter) qui, courtisée par Tate, est complice dans l’affaire, et Amy (B. Bel Geddes). Jim écœuré par les activités de Tate — activités qui provoquent la mort d’un jeune fermier, Fred (G. Cooper) — veut retourner chez lui. Attaqué par les hommes de Riling, il se place aux côtés de Lufton, risque souvent sa peau, mais il la sauvera ainsi que celle d’Amy qu’il épousera avec le consentement de Lufton reconnaissant. REALISATION. — La mise en scène d'un western est un jeu d'enfant pour un bon technicien. Wise a fait ici de son mieux en utilisant les éléments habituels du genre : chevauchées, saloons, bagarres, mitraillades, etc. INTERPRETATION. — Robert Mitchum, flegmatique et sympathique, joue le jeu. avec le maximum de conviction. Barbara Bel Geddes est ravissante et bonne comédienne. Robert Preston et Walter Brenham — un fermier, père de la jeune victime — sont semblables à eux mêmes. P. R. AU FIL DE LA CHARENTE Film touristique (23 min.) Origine : Française. Prod. . S.B.A.C. Réal. : Marc Magnin. Opérateur : E. Séchan. Musique : Marcel Delannoy et André Lavagne el les Petits Chanteurs de La Rochelle. En descendant la Charente, et en écoutant les propos d’un ancien marinier de la rivière, on rencontre les paysages, localités, industries de cette région ; ici le souvenir de Calvin. là celui de François Ier. Voici Cognac entouré des vignes qui servent à préparer la fameuse eau-devie ; Saintes où naquit Champlin, créateur du Canada ; La Rochelle et les îles qui protègent son port. C’est là que Napoléon se livra à la flotte anglaise. Bon commentaire ; l'image, très belle, est constamment animée. Bon spécimen de film régional. — P.M. & Le directeur d’Ealing Studios, Major R.P. Baker a été nommé président de la B.F.P.A. en remplacement de J. Arthur Rank. T a rhaleur accablante de ces derniers jours n'a pas amoindri le dynamisme La chaleur accama: rue Vf >:> . rté atteinte à l'immense succès du MRATF DE CAPRI dont il incarne le héros légendaire. C'est à 20 heures aifil I passé le cap de quatre semaines d'exclusivité à 1' « Aubert-Palace », ! raP,fmont-Théâtre » et à la « Cigale ». La scène ci-dessus, extraite du film situe l'action d’une immense figuration dans le somptueux décor (nature ) ’ du célèbre château d’Ange, forteresse romaine ! du i IIP siecle LE CHAUDRONNIER Artisanat et grande industrie (23 min.) Origine : Française. Prod. : Films R. Lallier. Réal. : Georges Rouquier. Opérateur : Fradétal. Prises de vues spéciales : Sarrade. Musique : Guy Bernard. Le chaudronnage — qu’on appelle dinanderie (Dinan sur la Meuse) donne au métal des formes des objets usuels (pots, vases, bassines...), aussi bien que des pièces les plus complexes utilisées dans l’industrie moderne : tubes de chaudières à vapeur, coques de navires (qui atteignent 300 m. de long, au lieu des 60 m. des navires en bois), réservoirs de pétrole ou de butane; conduites forcées des usines hydro-électriques, installations des souffleries d'études en aérodynamique... Les procédés sont les mêmes; le travail à la main reste la règle, aidé, dans une certaine mesure, par des machines ; l’acier doux a remplacé le cuivre dans beaucoup d'usages. Très beau reportage sur le travail, intéressant, sobre. Evitant les poncifs usuels, le film garde une noblesse de ton qui sera un de ses meilleurs éléments de succès. — P. M. GAUGUIN Documentaire d’art (11 min,) PANTHEON DISTRIBUTION Origine : Française. Prod. : Panthéon-Pierre Braunberger. Réal -Montage : Alain Resnais. Auteur : Scén. de Gaston Diehl. Opérateur : Henri Ferrand. Musique : Darius Milhaud. Nouveau » film d'art » d’Alain Resnais, dans la formule très originale de son Van Gogh, l’un des grands succès récents du Cinéma français. La vie, les aventures pénibles et l'art (très coloré), de Gauguin, offrent des possibilités moins riches que « Van Gogh » ou « Picasso-Guernica » du même auteur. Le commentaire, formé d’extraits des lettres de Gauguin. n’a pas la force du texte du « Van Gogh ». Le film présente très adroitement un choix de toiles de Gauguin : Paris, Bretagne, Tahiti ; ses portraits successifs jalonnent l’évolution de sa vie. Un très beau passage évoque les peurs des indigènes durant la nuit tropicale et l’action des Sorciers : les effets de montage, ici, sont dignes de ceux de « Van Gogh ». Gauguin sera un des plus remarquables < films d’art » de Tannée. P. M. UN FILM FRANÇAIS INTERDIT POUR LA DEUXIÈME FOIS A BOSTON (U. S A.) New York. — Pour la seconde fois, le film français, Dédée d’Anvers, vient d’être interdit à Boston. Le maire de cette ville, M John B. Hynes, a décidé, avec le chef de la police, cette interdiction parce qu’il « soumet sans nécessité le public, et en particulier la jeunesse, à une histoire sordide ». Le film avait déjà été interdit en 1949 sous l’administration du maire précédent. De plus, la police a interdit toute projection de Dédée d’Anvers dans l’état du Maine. — J. W. COPROOUTCTBOIV ANGLO-HOLLANDAISE Londres. — La Société Dutch InterStates Production prépare en coprotion avec une société indépendante britannique la réalisation d’un grand film d’aviation, dont le titre provisoire est Transatlantic Flight (Vol Transatlantique), et qui se déroulera dans un avion des Royal Dutch Airlines. Les intérieurs seront tournés à Londres, et les extérieurs en Hollande et en Amérique. Le film serait tourné à l’automne et comprendra des acteurs de dix pays différents. Origine : Américaine. Prod. : Jack Cummings-M.G.M., 1949. Réal. : Edward Buzzell. Auteur : Scén. de Dorothy Kingsley. Chef-Opérateur : Charles Rosher. Musique : Géorgie Sïoll. Décors ; C. Gibbons, Ed. Carfagno. Montage : Irvine Warburton. Interprètes : Esther Williams, Red Skelton, Keenan Wynn, Betty Garrett, R. Montalban, X. Cugat, T. de Corsia, M. Mazurki, M. Blanc, J. Duval, G. Mann, F. Mitchell. Présentation ccrporative (Paris) : 30 juin 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Comédie américaine, en Technicolor, illustrée de situations et gags fort distrayants et d’une séquence finale à grande mise en scène, dans 1a. grande tradition hollywoodienne. Esther Williams et Red Skelton dans les principaux rôles. SCENARIO. — Sur les conseils de son publiciste Joe Backett (K. Wynn), l’exquise Eve Barrett (E. Williams) , championne de natation et présidente d’une société d’ensembles de bain, envoie sa sœur Betty (B. Garrett) à Middlebrook pour étudier la possibilité d'une présentation de maillots après un match de polo. Betty décide de faire la conquête du capitaine de l’équipe sud-américaine, José O’Rourke (R. Montalban), mais elle s’éprend en réalité de son manager Jack, Spra*t (R. Skelton) qui ne la détrompe pas sur son identité. C’est le peint de départ d’une série d’aventures dont Jack se tirera fort bien, malgré les circonstances, puis il épousera Betty tandis que* Eve et José se marieront. REALISATION. — Le sujet est sans consistance, mais cela importe peu. Ce qui compte, ce sont les scènes « romantics » pour le public sentimental, comiques — qui le sont réellement — pour les amateurs du genre, et riches en couleurs comme les mouvements pour le côté musichall du film. INTERPRETATION. — Esther Williams, comme toujours, est ravissante ; on ne lui en demande pas plus. Red Skelton a acquis avec le métier, le sens de la mesure et ses effets comiques, plus sobres maintenant, sont réellement irrésistibles. Ricavdo Montalban est un beau garçon t:ès sympathique. — P. R. LA MONTAGNE EST VERTE Reportage historique colonial (38 min.) Origine : Française. Prod. : Films J. -K. Raymond-Millet. Réal. : Lehérissey. Opérateur . Pierre Petit. Musique : Michel Betove. Interprètes : Michel Vitold, André Reybaz, Jacques Henley et le groupe folklorique martiniquais. Film commémoratif du centenaire de l’affranchissement des esclaves dans les Antilles françaises, grâce à l’action de Schoelcher. Frappé par la dure condition des esclaves nègres travaillant aux plantations de canne à sucre et dans les usines, il a consacré sa vie à la libération des Noirs. La République de 1848 accomplit cette grande réforme. Le reportage rétrospectif et l’évocation de ces circonstances sont réalisés avec beaucoup d’adresse. Bon commentaire , belle photo. Film d'un grand sentiment humain. — P. M.