La Cinématographie Française (1950)

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■'«XXlXXXXXIXXXIXXXXXXXTXirrrrri LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE 5 cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxiogc LA PUBLICITE QUI PAIE "C'EST AU MOMENT OU SÉVIT LA CRISE QU'IL FAUT MIEUX LANCER LES FILMS" nous déclare Roger GUATTARY de Gaumont-Distribution Nous abandonnons aujourd’hui le domaine des Publicitaires indépendants pour interroger le chef des services publicitaires d’une grande firme française. Après l’opiniorî des commandos, celui de l’état-major, notre enquête ne laisse aucun secteur de la stratégie cinématographique dans l’ombre. C’est Roger Guattary, chef de publicité de Gaumont-Distribution qui sera aujourd'hui notre victime. Depuis très longtemps dans le métier, connaissant l’art de séduire le public... et les journalistes, c’est avec le sourire qu’il répond à notre interrogatoire, que nous faisons débuter par la question rituelle : — Que pensez-vous de la campagne menée par la Cinémato pour le renforcement de la Publicité de Cinéma ? — Tout à fait d’accord avec les idées que vous y avez exposées. Je retiendrai particulièrement la conclusion de l’article préliminaire, qui réclamait un pourcentage de 7 à 15 % du budget de production du film pour la publicité. Il est incontestable qu’à ce stade de création, quand les personnalités responsables se mettent d’accord sur le budget, la somme que représente le poste Publicité apparaît négligeable par rapport aux autres dépenses. Il l’est d’autant plus que les différents commanditaires en prennent chacun leur part. « Mais il en est tout autrement quand le film, une fois terminé, il faut demander de nouveaux fonds pour son lancement... « Votre solution est donc la mienne. Elle l’est d’autant plus que le cinéma connaît une crise et qu'il faut faire revenir le public dans les salles. C’est le moment d’appliquer cette maxime de Ford, le grand Business Man: américain : « Nous sommes en déficit, c’est le moment de faire une grosse publicité. » — Cependant l’argent n’est pas tout ? — C'est le nerf de la guerre, mais il faut aussi un cerveau pour diriger les opérations. En publicité, comme en stratégie, les idées comptent pour beaucoup. C’est grâce à elles qu'on remporte la victoire. « D’ailleurs, la recherche des thèmes de lancement constitue un des grands intérêts du métier de publicitaire. » — Exposez-moi donc vos lancements qui vous ont le plus passionnés ? — La trilogie de Pagnol, qui passe actuellement avec un grand succès, était délicate à remettre en route. La plupart des arguments valables avaient déjà été employés. Il me fallait donc chercher quelque chose de nouveau. Ce fut la partie de Pétanque sur les Champs-Elysées. Grâce à la foule, aux journalistes, qui y consacrèrent dès le lendemain un lignage abondant, cela devint un événement bien parisien, qui, consacré par les actualités, passa dans plus de mille salles. On accrocha, en outre, cette séquence filmée au film-annonce de Marius, ce qui eut pour effet de rajeunir le film. Enfin, l’élection de Miss Pétanque mit une note de La Motion Pictures Industry a récemment eu comme invité d'honneur, à Hollywood, le Premier Ministre du Pakistan, S.E. Liaquat Ali Khan, qui vient de faire un court voyage aux Etats-Unis. Un grand dîner a eu lieu dans les salons de l'Ambassade du Veverly Wilshire Hôtel, auquel assistaient toutes les têtes de la Production américaine et de nombreuses vedettes. Cette réception était présidée par les Directeurs de différents Studios : Paramount, M.G.M., Warner, Columbia, etc... De gauche à droite : la Begum et S.E. Liaquat Ali Khan. Y. Frank Freeman, « Chairman » de l’Association des Producteurs de Films et VicePrésident de la Paramount Pictures Corporation ; Cecil B. DeMille, Directeur de Production aux Studios Paramount. et Mme Cecil B. DeMille. charme dans cette joyeuse galéjade, bien dans le style du film. « Pour Passeport to Pimlico, j’employai un autre argument, la Bourgogne, et par association d’idées, les Chevaliers du Tastevin. Le Tout-Paris se trouva réuni dans la taverne de mon ami Fred Adison et vint puiser aux barriques. L’atmosphère était unique... et le film fit 27 millions. « La Souricière, aux Gaumont-Rex, ne permettait pas, de par son thème, un lancement aussi joyeux. Aussi, pendant toute la semaine précédant la première, des figurants jouèrent à l’arrestation d’un assassin dans les salles. L’effet était immédiat. Et son succès nous amena à la faire répéter dans la rue. A la fin de la scène, un parapluie-annonce révélait la supercherie aux badauds amusés. « A Cor et à Cri, un film d’enfants, me fit imprimer à 200.000 exemplaires, une édition spéciale de journal de jeunes, qui fut distribuée à la sortie des écoles. « Enfin, Antoine et Antoinette, dont les vedettes étaient peu connues, nous avait incité à lancer une silhouette de deux amoureux anonymes, qui servait de slogan au film. Je fis tirer des broches sur ce modèle. Elles furent vendues dans les salles et ce lancement, de par lui-même, rapporta des sommes très importantes, tandis que chaque acheteur faisait — inconsciemment ou non — de la publicité pour le film. » — En somme, ce dernier exemple concrétise admirablement une des premières conclusions de notre enquête : « La bonne Publicité paye. » — Exactement. D’ailleurs, d’une façon générale, je ne comprends pas comment on peut à la fois risquer 50 millions à produire un film et refuser un million pour assurer son succès, » Jacques Lamasse. PREMIERE MONDIALE A MONTE-CARLO de “MÉFIEZ-VOUS DES BLONDES" C’est le 15 août prochain, au cours d’une grande soirée de gala, qu’aura lieu, au Cinéma d’Eté de Monte-Carlo, la première mondiale du film d’André Hunebelle, Méfiez-vous des Blondes, dont les vedettes sont Martine Carol, Raymond Rouleau, Claude Farrell, Bernard Lajarrige, Henri Crémieux, Yves Vincent. A cette occasion de nombreuses vedettes et toutes les hautes personnalités monégasques honoreront de leur présence cette première mondiale de cette grande production P. A. C. -Les Films Pathé, que distribue Pathé Consortium. — Paul-A. Buisine. ALESSANDRO BLASETTI a fini de tourner SA MAJESTE MONSIEUR DUPONT La réalisation de SA MAJESTE MONSIEUR DUPONT vient d'être achevée à Rome. Aldo Fabrizi y tient le rôle de l’irascible Monsieur Dupont et est entouré des vedettes françaises Gaby Morlay, Lucien Baroux et Jean Tissier. C’est une coproduction italo-française E.G.E.-Sirius-Universalia-Franco'-London Film. Distribution pour la France : Sirius. Vente pour le monde entier : Franco-London-Films IL.