La Cinématographie Française (1950)

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LAciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAÎSE rXXXXXXXXXXXXXXTXXXIO, Illllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllhllllllllllllllllllllll Le SOLEIL jî LLeeii Enhie sorti le 26 Décembre 1949 a produit 5481.000' Midi-Minuit vient de faire une BRILLANTE REPRISE % a Midi-Minuit Union des Producteurs de Films 11, Bd de Strasbourg PARIS Tél. : PRO. 63-10 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii □□ EXXXYTTTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXTI 08 ANALYSES DES FILMS 108 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYTXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIX LE e?OUGE ET LE NOIR (G.) (Il Corriere del Re) Comédie dramatique (91 min.) SINGOALLA (A.) Drame médiéval (95 m.) DISCINA GUERILLA EN CHINE (G.) (Doublé) FILMS MARCEAU Origine : Italienne. Prcd. : Finciné Domus Film, 1948. Réal. : Gennaro Righelli. Auteur : D’après le roman de Stendhal. Chef-Opérateur : Carlo Montuori. Décors Ottavio Scotti. Musique : Giuseppe Becce. Dir. de Prod. : Vittorio Glori. Dir. artistique : Valentino Brozio. Interprètes : Rossano Brazzi, Irasema Dillian, Valentina Cortese, Massimo Serato, Carlo Ninehi, Aldo Silvani, Laura Carli, Camillo Pilotto. Première représentation (Garnies) : 15 mars 1950, « Régent » ; (Paris) : 28 juillet 1950, « Max-Linder » et « Normandie ». EXPLOITATION. — Cette adaptation, conçue dans un style très cinématographique, de l’œuvre de Stendhal, bénéficie d’une habile et riche mise en scène et d’une interprétation fort bien choisie. N’empruntant au livre que l’action, le film gagne en rapidité et s’adresse à tous les publics. SCENARIO. — En 1830, Julien Sorel (Rossano Brazzi), fils de paysan, plein d’ambition, doté par l’Abbé Chellan d’une solide instruction, trouve une place d’intendant à Paris chez le Marquis de La Mole (Carlo Ninehi), Il ne tarde pas à séduire sa fille, Mathilde (Irasema Dillian). Le Marquis apprend la faute de sa fille. Pour étouffer le scandale, il fait passer Julien Sorel pour le Baron de la Verna je. Le jour de fiançailles, Louise de Rénal (Valentine Cortese), ancienne maîtresse de Julien, dévoile sa réelle identité. Fou de rage, Julien blesse Louise sur le seuil de l’église. Arrêté, il se laisse condamner à mort après avoir crié sa haine de la société. Il épousera Mathilde sur son lit de mort et périra sur l’échafaud. REALISATION. — Gennaro Righelli a transposé l’œuvre de Stendhal avec habileté, usant de tous les éléments visuels du sujet. Il dirige ses personnages avec autorité. La photographie est belle. La musique a le charme désuet d’une époque révolue. INTERPRETATION. — Rossano Brazzi domine tout le film de sa personnalité. Il est un vivant portrait de Julien Sorel, séducteur froid et calculateur. Irasema Dillian est Mathilde de La Môle, fière, autoritaire, qui trouvera son maître en Julien. Elle joue avec délicatesse et sentiment un rôle délicat. Valentine Cortese, en Louise de Rénal est bien la femme amoureuse, toute de passion, puis de jalousie, enfin de pardon. Carlo Ninehi est un Marquis de La Môle, imbu de son titre, fermé à tous sentiments humanitaires. — P. -A. B. Origine : Franco-suedoise. Prod. : Terra-Film, 1949. Réal. : ChristianJaque. Auteurs : Scén. et adapt. de P. Véry et Christian-Jaque, d’après le roman de V. Rydberg, dial, de P. Véry. Chef-Opérateur : Christian Matras. Musique : Hugo Alfven. Oécors : Robert Gys. Dir. de Prod. : Carlus. Montage : Desagneaux. Chef-Opérateur du Son : J. de Bretagne. Interprètes : Viveca Lindfors, Michel Auclair, Louis Seigner, Fernand Rauzéna, Lauritz Falk. Marie-Hélène Dasté, V. Falk, H. Nassiet, J. Cambot, N. Wifstrand. Première représentation (Paris) : 21 juin 1950, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOIT ATT O N. — Cette réalisa tion de Christian-Jaque apporte une fois de plus la preuve de la grande maîtrise de son auteur. Adapté d’une legende suédoise, le film est attachant et remarquablement interprété par Michel Auclair et les excellents artistes suédois Viveca Lindfors et Lauritz Falk. SCENARIO. — Au moyen âge, le Chevalier Erland (Michel Auclair), languit dans son château. Un jour, il rencontre une belle bohémienne, Singoalla (Viveca Lindfors). Entre eux naît l’amour. Erland abandonne son château pour suivre Singoalla, mêlé à la tribu des gitans. Mais ceux-ci n’adoptent pas le chevalier. Ils l’empoisonnent et rendent son cadavre à sa mère. Singoalla élève seule leur fils. Pourtant Erland a survécu. Dix ans après son fils s’introduit au château. Singoalla et Erland se rencontreront. Leur fils mourra. Singoalla sera tuée par l’un des membres de sa tribu et Erland perdra la raison. REALISATION. — Comme dans ses œuvres précédentes, Christian a su donner, à cette légende nordique, une farouche grandeur et animer au maximum ses interprètes. Certaines scènes d’action ont au moins autant d’ampleur que savent en donner les maîtres du « western ». Mais ici nous trouvons en Christian-Jaque un amoureux de la nature, un homme qui a su placer son action au milieu de paysages magnifiques, sans pour cela d’ailleurs manquer de délicatesse ni d’émotion. INTERPRETATION — Viveca Lindfors est une gitane belle et farouche à la fois, amante passionnée et mère tendre. Michel Auclair a donné son élégance au personnage d’Erland. Ces deux vedettes sont remarquablement entourées par Louis Seigner, Fernand Rauzéna, Marie-Hélène Dasté, Henri Nassiet et des acteurs suédois de grand talent, notamment Lauritz et V. Falk. — L. O. (Destination Unknown) Aventure policière (62 min.) (V.O.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine, 1942. Prod. : Marshall Grant-Universal, Réal. : Ray Taylor. Auteurs : Scén. de L. Riggs et Johnmeehan Jr., d’après le récit de L. Bazard et J. Kafka. Chef-Opérateur : John W. Boyle. Musique : H.J. Salter. Dir. artistique : Jack Otterson. Chef-Opérateur du son : B. B. Brown. Interprètes : William Gargan, Irene Hervey, Sam Levene, Turban Bey, K. Luke, F. Basch, D. Stuart. Première représentation (Paris) : 19 juillet 1950, « New York ». EXPLOITATION. — Mi-d’espionnage, mi-policier, ce film se déroule en Chine pendant la guerre entre ce pays et le Japon. Les deux ennemis recherchent un trésor et leurs agents, sur la même piste, jouent au plus fin à qui découvrira le premier la clef de l’énigme. Le mouvement, l’action rapide, les incidents émouvants, plairont au grand public. SCENARIO. — Un Chinois est tué dans un bombardement sans révéler l’endroit où est déposé un trésor de bijoux. Un Allemand, Renner, le recherche pour les Japonais, tandis que Terry Jordan travaille pour les Chinois. Une jeune femme est mêlée à l’affaire. Après de nombreuses péripéties, Terry Jordan et la jeune femme, amoureux l’un de l’autre, s’envolent avec le trésor pour Tchoung-King. REALISATION. — La réalisation de Taylor est très vivante, le film est concis et l'enchaînement en est heureux. L'ambiance exotique semble bien rendue et constitue, par son cadre, la principale originalité d’un sujet classique. INTERPRETATION. — William Gargan est un sympathique aviateur américain et sa partenaire Irene Hervey lui donne la réplique avec brio. “MACBETH” Le MACBETH, d’Orson Welles, une production Republic Pictures, distribuée par les Films Fernand-Rivers, a fait l’objet d’un lancement particu > ' 45, Rue Henri-Barbusse, 45 CINE-SIEGES AUBERVILLIERS — Tél. : FLA. 01-08 LA PLUS IMPORTANTE MANUFACTURE FRANÇAISE DE SIÈGES DE SPECTACLES ANNONCE Son nouveau système breveté S.G.D.G. PLIDÉAL Adaptable sur tous nos modèles moyennant un léger supplément Confort MAXIMUM Encombrement MINIMUM jamais atteint Assure un gain important de places UNE VISITE A CINÉ-SIÈGES S'IMPOSE lièrement étudié. Voici quelques photos de panneaux sur les boulevards et Champs-Elysées. Maquettes exécutées par G. -G. Noël, sous la direction de G. de Boissière.