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III
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LAciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxTTTT:
Réenregistrement et Pr® taon
LE SON EN FORMAI REDUIT
Un des problèmes qui se posent à l’industrie cinématographique est celui de la reproduction du son pour le format réduit.
Ce problème est d’autant plus difficile à résoudre que les appareils reproducteurs (projecteurs) ne répondent pas à des normes de standardisation définies.
Par contre, les études faites en Amérique à ce sujet, études qu’on trouve notamment dans le Journal of the Society of Motion Pictures Engineers (1) démontrent que si en matière d’enregistrement les techniciens sont parvenus à définir de manière assez précise les conditions de report du 35 au 16, il n’est rien de très déterminé applicable à la reproduction.
On trouve dans le manuel 16 mm. Sound Motion Pictures (2) aux pages 491-496 les performances concernant les divers éléments des chaînes de reproduction et l’on s’aperçoit que d'une marque à l’autre les caractéristiques sont si différentes qu’il semble que les fabricants n’ont pour souci que de faire correspondre leurs fabrications à des normes qui leur sont propres.
A titre d’exemple, on peut examiner :
1° Les courbes comparatives de haut-parleurs pour des angles de 0 et 15", page 492 (E. et F.) (fig. 1 et 2 ci-contre).
2° Des courbes de réponses d’amplificateurs de reproduction A. et F., page 491. L’examen rapide comparatif schéma à schéma (fig. 3 et 4), montre bien que les fabricants ne se sont pas concertés pour uniformiser le matériel comme ils le font lorsqu’il s’agit de matériels standard 35 rnm., où les différences sont beaucoup moins appréciables qu’elles ne le sont pour le format réduit.
A la vérité, le problème de la bonne reproduction en 16 mm. se complique du fait que les fabricants ne poursuivent pas un but unique d’exploitation professionnelle. Les uns visent uniquement ce genre de clientèle, les autres s’intéressent surtout à l’amateur, enfin d’autres
(1) Numéro de mars 1946.
(2) 16 mm., « Sound Motion Pictures , de W.H. Otfenhauser. Interscience Publishers, New York 215 Fourth Avenue, New York 3 N. Y.
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encore s’adressent à une clientèle spéciale, tel l’enseignement. Il est évident qu’un appareillage parfait correspondrait à ces buts différents, mais selon les marques, les prix sont essentiellement différents et qui dit prix divers sousentend qualités diverses.
Pour les petites marques, l'absence de labo ' ratoire de recherches entache les conceptions radio-électriques et leur réalisation de la suspicion d’essais approximatifs, suspicion qui peut être illégitime, mais qui laisse un doute quant à la qualité intrinsèque du matériel.
Les essais américains montrent bien qu’il en est ainsi et le matériel européen n’échappe pas pour nombre de marques à la critique.
En fait, un enregistrement 16 mm. est un enregistrement tronqué par le bas et par le haut allant d’environ 90 à 5.500 ps. alors que commercialement un bon enregistrement standard 35 mm. s’étend de 40 à 7.500-8.000 ps. Il s’ensuit que les rapports musique, bruits, paroles sont rompus et que pour garder à la parole sa qualité et son importance, il faut minimiser, bruits, ambiance, musique.
Cela signifie qu’il est impossible de comparer entre elles les qualités intrinsèques d’un film standard et de son dérivé en format réduit.
Fig. I et 2. — Courbes comparatives
de haut-parleurs pour des angles de 0 et 15°.
Si donc on obtient finalement un film 16 mm. sans la balance nécessaire au bon équilibre du film, la qualité sonore est entachée d’une erreur de base.
Le Comité américain qui s’est occupé des méthodes de réenregistrement 16 mm. d'un original 35 mm. recommande, entre autres choses, l'utilisation de la courbe de réponse du schéma page 425 (fig. 5 ci-contre).
Compression du volume de 15 décibels (d.b.).
Modifier la courbe de réponse (fig. 1).
Couper à 100 dans le bas et 5.000 dans le haut.
Equilibrer la courbe de réponse — 6 d.b. à 200 ps.
Monter la courbe de 3 d.b. de 3.000 à 3.500 ps. avec une petite bosse à 3.000.
Enregistrement sur pellicule grain fin, tirage sur film positif grain fin.
Les films standards commerciaux en exploitation étaient, il n’y a pas encore longtemps.
IOO 300 1000 4000
Fig. 3 et 4. — Courbes de réponse d'amplificateurs de reproduction.
reportés en format réduit à la fin de leur exploitation en 35 mm., ce qui constituait un sérieux handicap pour la qualité finale du report, la piste sonore étant le plus souvent rayée, abimée, salie.
Les distributeurs soucieux de la qualité du travail présenté à la clientèle ont, dès maintenant, trois voies à leur disposition :
1° Report ordinaire ;
2° Mélange des bandes originales qui ont permis la réalisation de la copie d’exploitation 35 mm. ;
3° Tirage photographique par réduction (tirage optique) .
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Fig. 5 — Courbe de réponse améliorée.
Des trois procédés qui se présentent au choix du producteur le second est de loin celui qui doit retenir son attention.
Dans ce cas, les bandes qui ont servi au mélange du film 35 mm. sont, après nettoyage, remises sur les défileurs, et la technique du
TECHNIQUE & MATÉRIEL