La Cinématographie Française (1950)

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rxxxxrxxxxxxmxrmxxxxxxrxxxi LA ciNEMATOGRAPHiE FRANCAiSE ^ mmmTiminnïnnms^ POUR LES DIRECTEURS LE FONCTIONNEMENT DE L’AIDE AUX SINISTRÉS “FRANCIS "est sorti à Paris Francis, le mulet qui parle, est sorti à partir du 1er septembre aux cinémas Le Parts (V.O.), Radio-Ciné-Opéra (V. F.) , Parisiana (V. F.) , Concordia (V.F.) et La Cigale (V.F.). Francis, le mulet qui parle, après1 un triomphal succès aux Etats-Unis, en Belgique, Angle Un chef-d’œuvre d’humour, FRANCIS, le mulet qui parie, le film 100. % comique de ce siècle, provoquera une tempête de rires à partir du 1er septembre dans cinq salles de Paris. (Cliché Universal.) terre, Australie et Pays Scandinaves, s’annonce en France comme devant être le plus gros succès comique de la saison. A Copenhague, dès la dizième semaine de la sortie de Francis au Paladium, le quart de la population avait déjà été voir ce film. Donald O'Connor, Patricia Médian, Zasu Pitz, Ray Collins, John Mclntire et surtout Francis sont les interprètes de ce film d’Arthur Lubin tiré du roman fort cocasse de David Stern « Francis », que la Librairie Hachette vient de mettre en vente en France. • Ouverture du “REX” de Luchon Luchon, station thermale des Pyrénées, vient d’être dotée d’un établissement cinématographique de premier ordre, Le Rex. Situé sur les allées d’Etigny, centre attractif de la ville, le Rex comporte un magnifique hall d’entrée, avec bar des plus modernes. La salle est agréable à l’œil, tant par sa décoration vert et marron, que par l’impression de bien-être qu’elle dégage. Les fauteuils, vert au balcon et marron à l’orchestre, sont spacieux et confortables. Une scène bien agencée permettra, le cas échéant, la présentation d’attractions et de spectacles scéniques. La climatisation de la salle fournira une température égale, hiver comme été. Le sol est recouvert de tapis vert. L’éclairage de la salle est indirect, avec des tubes blancs et dorés. La cabine de projection renferme des appareils ultramodernes, assurant une audition impeccable. La soirée d’ouverture a eu lieu le 20 juillet, devant un nombreux public et en présence des autorités de la ville et des représentants de la corporation cinématographique. Le programme comprenait une production française inédite, Véronique, distribuée par « Ciné-Sélection ». Le Rex, dont le spectacle est permanent pendant la période estivale, et qui, en hiver, donnera vraisemblablement des représentations, le lundi, samedi et dimanche, ne présentera que des films de premier ordre : Le Troisième Homme, Les Femmes sont Folles, La Nuit s’achève, Jeanne d’Arc, La Souricière, Le Trésor de Cantenac, Gigi, etc. Nous ne pouvons donc, en terminant, que voter des compliments à Mme Larriven, directrice du Rex, qui a tout mis en œuvre pour satisfaire sa clientèle. — Bruguière. Au cours d’une réunion de l’Association des Sinistrés, des précisions ont été données que nous transmettons à nos lecteurs : Nous avons tenu au courant les membres sinistrés de notre corporation de l’Aide que le Centre National du Cinéma allait accorder aux sinistrés du cinéma, en leur réservant sur les fonds de la loi d’aide une part substantielle. Il s’agit d’une avance qui ne sera accordée autant que les sinistrés totaux auront obtenu leur permis de construire. Sont considérés comme sinistrés « totaux » : a) Ceux qui ont eu leur immeuble et leur matériel totalement détruits. b) Les locataires d’immeubles à usage de cinéma qui ont perdu tout leur matériel. c) Ceux qui, au 1er janvier 1948. ne fonctionnaient pas encore dans l’établissement initial par suite de dommages imputables à la guerre. d) Ceux qui ont dû cesser de fonctionner depuis le 1er janvier 1948 sinistré ou non, pour des raisons de remembrement ou d’urbanisme, exemple : expropriation et démolition pour nouvelles constructions à réaliser. LIMITE DU MONTANT DE L’AIDE : En aucun cas, l’aide accordée aux sinistrés ne peut dépasser pour chacun d’eux, la moitié du montant de la différence existant entre leur devis réel de reconstruction et les indemnités allouées en vertu de la législation spéciale sur les dommages de guerre (à moins de suppression du quatrième alinéa de l’article 5 de la loi). CALCUL DE L’AIDE : L’aide spéciale aux sinistrés totaux est accordée sous formes d’avances. Ces avances sont la somme de deux éléments distincts, à savoir : a) le premier est égal à la moitié du montant prudemment évalué des taxes . additionnelles qui seront perçues aux guichets de la salle considérée à partir de sa date de réouverture et jusqu’au 30 septembre 1953. b) le second est constitué par un prélèvement sur le reliquat budgétaire représenté par la fraction non réservée aux salles « en activité normale » des ressources du Fonds Spécial affectées à la branche « Exploitation ». Le Conseil fixe le montant du reliquat à la fin de chaque exercice financier. MODALITES DE PAIEMENT Le paiement des avances s’effectuera de la façon suivante : a) Attribution immédiate d’un acompte égal à la moitié de l’avance (moitié de la différence entre ceux alloués par le M.R.U. et ce que coûte réellement la reconstitution); b) Attribution du troisième quart sur la justification de l’emploi de l’acompte précédent; c) Versement du quatrième quart un mois après la réouverture de la salle, avec réajustement éventuel du montant de l’avance. Ensuite aura lieu un apurement des comptes pour liquider définitivement le montant de l’avance suivant les indemnités M.R.U. définitivement reçues, prix de la reconstitution terminée et le rapprochement avec la subvention totale accordée par le Centre du Cinéma. En conséquence, actuellement seuls les sinistrés totaux devenus prioritaires et sur le point de se reconstituer (ou encore ceux ayant déjà reconstruit avec leurs propres capitaux, ou encore à l’aide de titres délivrés par le M.R.U.) peuvent bénéficier immédiatement de l’avance instituée sur le fonds d’aide. Que deviennent alors les sinistrés totaux qui se trouvent dans l’impossibilité de se reconstituer le plus souvent par cas de force majeure ou de moyens financiers insuffisants. Il leur faut s’adresser au M.R.U. de leur région pour obtenir leur priorité. Nous savons que les obstacles principaux sont le plus souvent le remembrement et l’insuffisance des crédits commerciaux M.R.U. Pour vaincre la première difficulté, les direc teurs doivent essayer d’obtenir un remembrement individuel partiel surtout pour une salle qui représente une construction importante qui se suffit très souvent à elle-même pour répondre au désir architectural de l’urbaniste. Pour vaincre la seconde et obtenir une priorité, ils peuvent construire avec des titres remboursables sur neuf années que leur délivrera immédiatement le M.R.U. s’ils adoptent ce mode de paiement pour leurs dommages. Ces titres peuvent parfois aider à trouver un prêt qui permettra le démarrage de la reconstitution. Au cas où le directeur ne pourrait utiliser ce procédé, il leur faudra obtenir une priorité avec financement direct et immédiat par la M.R.U. ce qui n’est pas chose facile pour l’industrie du cinéma. Dans les deux cas, le devis à l’identique (pour l’immeuble) ou le rapport d’expert à l’identique (pour le matériel) sont indispensables. Le devis à l’identique est établi au bordereau général des prix par l’architecte et le rapport d’expertise pourra bientôt être établi d’une manière exacte grâce à un barême à l’étude en ce moment. L’établissement de ces devis très longs à obtenir et qui sont à la base de toutes vos démarches demande à être fait le plus tôt possible afin de pouvoir profiter de toutes les chances de classement en priorité qui peuvent s’offrir suivant les circonstances. De sérieux honoraires sont à verser à l’architecte ou à l’expert. Or le M.R.U. n’avance ces honoraires qu’après le classement en priorité. De nombreux sinistrés étant dans l’incapacité d’avancer ces honoraires, il leur est donc impossible de constituer à l’avance un dossier précis et précieux. Cette difficulté vient d’être aplanie au cours de la réunion de l’Association des Sinistrés, les honoraires peuvent être avancés par l’Association des Sinistrés de Guerre de l’Industrie Cinématographique, 92, Champs-Elysées, Paris, sur les fonds qu’elle détient du fonds de soutien. Ceci ne devant constituer qu’une avance et les ressources de l'Association devant être employées au mieux, il est indispensable que les demandes de ce genre ne soient présentées que par les sinistrés absolument placés dans l’incapacité de les supporter. Certains sinistrés trop âgés pour attendre leur reconstitution pourront également, grâce à ces devis, vendre au mieux leurs sinistres, la vente exigeant un jugement qui rend obligatoire le dépôt du devis ou expertise à l’identique. D’autres projets d’emprunt à l’étude permettraient à tous, de pouvoir vaincre les difficultés de financement. Les sinistrés partiels ne pourront bénéficier que des acomptes évalués sur rentrées futures de taxe additionnelle (C.F. « Cas des salles fermées). ♦ LA S.A.C.E.M. N’ADMET PLUS LA DÉDUCTION DES TAXES La S.A.C.E.M. exige que les taxes locale et de transaction ne soient plus déduites de la recette brute et rappelle que le droit de location de 5 francs par place doit être inclus dans la recette pour le calcul des droits d’auteur, tout comme les Contributions indirectes pratiquent pour le calcul des taxes. Tous les exploitants ont reçu une circulaire de la S.A.C.E.M. à ce sujet fin juillet et la Fédération tient à préciser que la S.A.C.E.M. est en droit d’exiger le calcul de cette manière, attendu que d’après la définition de la recette brute du Ministère des Finances, la location entre dans la recette brute. C’est un accord professionnel entre Distributeurs et Exploitants qui a fait que les Distributeurs acceptaient de ne plus faire entrer la prime de location dans la recette mais pour les Indirectes et pour la S.A.C.E.M., cette dernière peut être retenue.