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La saison cinématographique 1950-1951 a débuté, au Gaumont-Palace et au Rex vendredi dernier par Véronique, un film de Robert Vernay, tiré de la célèbre opérette d’André Messager, adaptée à l’écran par Claude-André Puget et Jean Ferry.
Cette production de la Latino-ConsortiumCinéma et Jason marque le cinquantenaire de l'œuvre d’André Messager qui fût en effet créée le 10 décembre 1898 aux « Bouffes-Parisiens » par Mariette Sully et Jean Perrier, auxquels succèdent à l’écran aujourd’hui Giselle Pascal et Jean Desailly.
Véronique est la première opérette française portée à l’écran depuis la guerre, et la réalisation de ce film à grande mise en scène a évité la fermeture des Studios des ButtesChaumont, menacés d’être transformés en bâtiments commerciaux, et être ainsi irrémédiablement perdus pour l'industrie cinématographique française.
LA CENSURE DANS LES TERRITOIRES D’OUTRE-MER
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DE NEW ORLEANS
Chacun sait que les films, tant français qu’étrangers, qui sont achetés dans la Métropole pour être projetés sur les écrans des territoires d’outre-mer, sont soumis à une censure locale.
Errol Flynn, Micheline Presle et Agnès Moorehead dans une scène du film LA TAVERNE DE NEW ORLEANS qui est dans sa cinquième semaine de tournage à Nice. LA TAVERNE DE NEW ORLEANS est une production Robert Dorfmann de Siïver-Films.
Cette censure s’explique en partie par les problèmes locaux auxquels ont à faire face les fonctionnaires coloniaux qui sont, évidemment, placés mieux que quiconque pour juger si les films peuvent être projetés dans leur version intégrale ou si certaines scènes ou certains dialogues doivent être coupés. On conçoit aisément qu’un certain nombre de films aient été interdits dans les territoires d’outre-mer, les mêmes films n’étant d’ailleurs pas toujours censurés dans tous les territoires. Il est évident qu’il n’est pas question de s’insurger systématiquement contre ces mesures de censure, mais cette méthode doit être employée avec pondération et avec la plus grande objectivité. On nous signale qu’actuellement les censeurs de Madagascar semblent agir avec un zèle quelque peu exagéré, nous n’en voulons pour preuve que l’interdiction totale qui vient d’être prise contre A vos Ordres Madame, La Bataille et L’Aigle Noir.
Plus récemment encore, Les Voyages de Sullivan et Drame au VéV d’Hiv’ n’ont pu obtenir leur visa de censure.
Il ne semble guère compréhensible que ces productions soient frappées d’interdiction. A nos yeux, rien ne justifie une telle mesure qui met dans une situation extrêmement difficile les exploitants locaux qui traitent avec les distributeurs métropolitains sur des bases fermes et non au pourcentage.
Il serait souhaitable que les censeurs coloniaux révisent leurs jugements et leurs critères, sinon les spectateurs de la grande Ile risquent de ne pouvoir admirer que des films pour enfants !
NOUVELLE SALLE A LA ROCHELLE
❖ Courant octobre, s’ouvrira à La Rochelle, avenue de Metz, une nouvelle salle, Le Trianon, de 450 places, appartenant à M. L. Bellanger.
PRÉCISION
La Société d’Optique et de Mécanique de haute précision nous prie d’indiquer que, lors de l’exposition de Barcelone, elle exposait ses objectifs dans trois stands, à savoir : aux Etablissements Mampel (objectifs de photographie), aux Etablissements Oliveras (objectifs de photographie et de cinématographie) et aux Etablissements G. R. Cortès (objectifs montés sur appareils 24 X 36 Ramirez).
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
LA TAVERNE
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UNE OPERETTE EIEMEE
“VÉRONIQUE”
aux Gaumont-Rex
L'AFFAIRE LUNPENSTEIN
LE PROFESSEUR DUTOIT :
de la Faculté de Médecine, Commandeur de la Légion d’Honneur, cité par l’accusation.
“ ...Je vois passer, tous les jours à l'hôpital des malades qui souffrent “ d'un cancer. Si nous ne pouvons les guérir, nous pouvons aujourd'hui , 44 je suis formel sur ce point, prolonger leur existence.
“ ...De toutes manières , le législateur et le moraliste chrétien sotit d'accord “ avec le médecin pour condamner l' euthanasie.
“ Donner la mort douce, c'est donner la mort.
JUSTICE est FAITE
UN FILM D ANDRÉ CAYATTE DIALOGUES DE CH. SPAAK ^
PRODUCTION R. DORFMANN DE SILVER FILMS ]n|)
DISTRIBUÉE PAR LES FILMS CORONA