La Cinématographie Française (1950)

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Membre du Syndicat L de la Presse Périodique, M Technique et Professionnelle h H. C. Seine 216.468 B Télégramme : Laclfral-Parlafe XXXXXXTTXXXXXXTXXXX 32* Année 50 Francs LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12'). TéL : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACnON, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial t Antoaln Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. N° 1380 9 SEPTEMBRE 1950 TiiiïTTiTTinttiyTitïTmmi xxxxx: REVUE HEBDOMADAIRE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX NOTRE PRODUCTION Dans l’avant-dernier Bulletin d’information du Centre National (1), nous trouvons la démonstration, appuyée de chiffres, d’un fait très important dans l’histoire de la production française. La dépense faite sur un film de devis moyen (43 millions) trouve, à peu de chose près (42 millions), son remboursement dans la part de recettes métropole. Et ses ventes étrangères (10 millions) le complètent actuellement par une marge nette convenable. Hâtons-nous de préciser que c’est temporairement, par le Fonds d’Aide dont le retour moyen par film est de 13 millions, que cet heureux résultat peut être obtenu. Ajoutons que le fait provient aussi de la liberté du prix des places depuis février 1950. Il est donc récent autant que provisoire. Un économiste libéral pourrait espérer voir, en quelques années, la Production française reconstituer son capital et travailler par ses propres ressources. Nous sommes éloignés de cette théorique solidité industrielle par des éléments qui ne dépendent pas d’elle. D’une part la valeur des exportations, et ces exportations mêmes, dépendent d’accords internationaux ; d’autre part et surtout la marge de trésorerie qui reste à combler est énorme, Fonds d’Aide et crédit de l’Etat assurant actuellement 45 % (et plus) des frais du film. Nous ignorons si l’effort de l’Etat, dans les circonstances présentes, pourra aller jusqu’au terme prévu pour l’Aide, septembre 1953. (1) B.I.C.N., n" 13, page 24. La production des films est donc assurée par l’Etat et contrôlée par l’Etat. Elle dépend, au moins dans sa réalisation matérielle, de l’activité de financiers administratifs, qui font en quelque sorte partie de l’ensemble de notre personnel industriel. Une autre constatation vient modifier l’impression de confort que donnent des chiffres pris dans leur moyenne. Si le meilleur film a pu en trois ans trouver 6 millions de spectateurs et atteindre à un chiffre de recettes tel, France et Etranger, que son producteur ait encaissé 251 millions, par contre un mauvais film n’a réussi à toucher que 120.000 spectateurs, et ses encaissements producteur n’ont pas dépassé, en trois ans, 3 millions 177 mille francs. Si les facilités actuelles de production sont réelles, on n’en observe pas moins une proportion de risque, qui va de 6 à 60, dans le succès éventuel d’un film. Est-il possible de stabiliser cette situation ? Certes, la poursuite de la qualité des films, la compétence et la prudence des producteurs sont à la base des rendements. Sacrifier au « bon marché » reste un danger grave. Mais nous n’avons qu’un moyen de stabilité, qui est de perfectionner les rendements d’exploitation, par des programmations qui se tiennent. Dire que nous voudrions une Distribution et une Exploitation telles qu’elles puissent obtenir de bons résultats même pour un navet est excessif. Mais cet excès nous fait mieux comprendre. P.-A. Harlé Tous les photographes étaient à la gare SaintLazare, l’autre jour, avec Jean Marais pour accueillir Alida Valli qui sera sa partenaire dans LES MIRACLES N’ONT LIEU QU’UNE FOIS que Yves Allégret commencera le 19 septembre prochain, d’après un scénario de Jacques Sigurd. (Production Sacha Gordine.) NOUVEAU PACTE ANGLO-AMERICAIN J.W. Allport, directeur de la M.P.A. de Londres, s’est embarqué à bord du « Queen Mary », porteur du nouveau projet pour le renouvellement du pacte anglo-américain qui doit être signé par les autorités américaines. Les représentants du Board of Trade et du Trésor britanniques se sont mis d’accord sur tous les points avec le porte-parole de la M.P.A. pour la conclusion du nouveau pacte qui doit entrer en vigueur le 1er octobre. LA BIENNALE DE VENISE DEVANT SA DERNIÈRE SEMAINE Les films français sont bien placés Venise, septembre 1950 (De notre envoyé spécial Pierre Michaut) . — L’ouverture de la dernière semaine du Festival vénitien annonce les soirées décisives. Peu de films des programmes passés subsistent, en fait, dans les mémoires. C’est peut-être La Ronde (Max Ophüls, Prance) qui a laissé le souvenir le plus vif. Il faut y ajouter Stromboli (Rossellini, Italie) ; Asphalt Jungle ( Quand la Ville dort) (U.S.A.) et incontestablement aussi La Renarde (M. Powell et E. Pressburger, Grande-Bretagne) . On ne saurait oublier l’impression extrême Les modifications des prix des papiers et des matières premières, ainsi que des tarifs généraux d’impression, nous obligent à leur adapter nos propres tarifs à dater du 1er octobre. . ment forte produite, au cours des séances rétrospectives, par la projection des Enfants du Paradis : film qui s’est affirmé comme un des ouvrages majeurs du Cinéma, par la puissance de vie dont Carné a animé ses personnages et l’envergure de la réalisation. Cette œuvre (ainsi que Le Jour se lève et Drôle de Drame) a été un élément considérable dans l’affirmation du prestige français dans le Festival. La Conférence de presse de René Clair a été également une manifestation notable. Avec sa bonne grâce assez sévère, notre grand Cinéaste a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, les faciles et les difficiles, y compris les « questions-pièges », déployant toute sa vivacité d’esprit, sa finesse d’intelligence. Ses réponses, ses points de vue, sont résolument optimistes : télévision, couleur, coproductions, resserrement de la clientèle : à tous ces problèmes il eut une réponse confiante et ferme. La Télévision sera pour le cinéma une clientèle insatiable ; la Couleur est un élément d’enrichissement pour le spectacle cinématographique ; les Coproductions sont sur le plan économique une solution pratique qui peut Notre NUMERO SPECIAL d'Exportation est en préparation. Nous prions nos correspondants et annonciers de nous faire parvenir leurs textes et annonces pour le 15 septembre.