La Cinématographie Française (1950)

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tXSXXXrxXXIfXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAiSE LXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX fort bien ne pas jouer au détriment de la qualité ni de la personnalité du metteur en scène. En somme, René Clair a affirmé la puissance du talent sur les problèmes et les difficultés de l’heure. Pour cette dernière semaine, les arrivées s’accélérèrent... Ce sont André Cayatte, Pierre Blanchar incognito qu'on aperçoit dans Venise avec sa fille Dominique, Cocteau, René Clair, Renée Cosima, Daniel Gélin, Armand Rubin, Michèle Auclair, Bussières, Annette Poivre, Maria Casarès, Marie Déa, M. Tenoudji, Annabella, venue d’Hollywood, ainsi que Lois Maxwell. La délégation officielle et professionnelle française est devenue fort importante : avec MM. Fourré-Cormeray, Frogerais, de Hubsch (courts métrages), Jay (Actualités), Weil-Lorac, Cravenne, Delac, Malégarie (Confédération), Aeoulon, Trichet. Sont arrivés également S. Golt, du Board of Trade, représentant le gouvernement anglais, Denis Forman, du British Film Institute, Alexandre Korda, Gabriel Garcia Espina, directeur du Cinéma et des Théâtres d’Espagne, M. Valdès (Cuba) ; et des représentants du Cinéma de l’Allemagne, des Pays Scandinaves et de l’Amérique latine. Les fêtes traditionnelles de Venise se déroulent, un instant troublées par un caprice du climat. La fête mexicaine a été, comme chaque année, extrêmement brillante, présidée par l’ambassadeur du Mexique à Rome et par M. William Karol, le très actif représentant du Cinéma mexicain en Europe ; la réception française est annoncée ; ainsi que celle des Britanniques dans le ravissant Palazetto du Consulat anglais du Grand Canal ; et aussi le cocktail des Américains. Dimanche eut lieu la grande Fête de la Régate historique qui consiste en des courses et en un cortège de gon AU XI* FESTIVAL DE VENISE TOUTES LES PROJECTIONS PALAIS DU FESTIVAL L'ARENA (plein air) 2 SALLES DE VISION (Palais du Cinéma) 2 SALLES DE PROJECTION Sà, Giustinian (Saint-Marc) ont été assurées par CINEMECCANICA MILAN avec -LES PROJECTEURS "VICTORIA" LANTERNES "Z E N I T H " AMPLIFICATEURS DOUBLE CANAL HAUT-PARLEURS "BERTA" et "UNITA" A Agents exclusifs pour la France et l'Union Française : CINELUME 3, Rue du Colisée PARIS (8e) Raymond Rouleau et Noël Roquevert dans une scène de MEFIEZ-VOUS DES BLONDES. (Cliché P.A.C. -Films Pathé.) doles et de barques innombrables sur le Grand Canal, avec chant, musique et feu d’artifice. La direction de la Manifestation emmène mardi ses hôtes au château de Stra, sur la terre ferme, où dort dans le palais et le parc le souvenir de Bonaparte et de son frère Joseph qui fut vice-roi d’Italie. Les films que nous allons voir maintenant sont presque tous importants. L’attention se concentre d’avance sur Orphée (Cocteau) et Justice est faite (André Cayatte) , sur Première Communion (Blasetti, Italie), sur Panique dans la Rue (E. Kazan, U.S.A.), Les Fous du Roi (Rob. Rossen, U.S.A). En même temps s’élabore le palmarès du Grand Jury Les premières séances de « déblayage » ont eu lieu hier. De la même manière, les jurys des prix spéciaux méditent leurs votes : celui de l’O.C.I.C. (Centrales catholiques du Cinéma) songe beaucoup, nous dit-on, à Stromboli ; le jury de la Fipresci se prépare à relever le second meilleur film derrière le Grand Jury. Le Congrès international des Exploitants se réunit : la délégation française se compose de MM. Trichet, Xardel, Vaccon et Acoulon. Le Marché du Film présente une importante sélection de films internationaux, alternativement au San Marco à Venise et dans les salles annexes du Palais du Lido ; déjà 30 films ont été projetés ; plus de 50 autres sont inscrits sur les listes. Le Cinéma italien y figure en majorité. Les films français sont : La Soif des Hommes, Plus de Vacances pour le Bon Dieu, Véronique, Julie de Cameilhan, Nous irons à Paris, L’Idole, La Femme Nue, Eve et le Serpent, Une si Jolie Petite Plage, L’Armoire Volante, Miquette et sa Mère, Au Grand Balcon, Les Amoureux sont seuls au Monde, La Nuit s’achève, Tu m’as sauvé la Vie, Ballerina, L’Invité du Mardi, Ma Pomme, Un Homme marche dans la Ville. Cette manifestation sera close par une « Semaine mexicaine » qui s’étendra du 2 au 10 septembre, avec des œuvres nouvelles : Philippe de Jésus, Agelès de Arrabal, La Barraca, Duel dans la Montagne, etc. Le stand d’Unifrance-Film est fort achalandé, suffisamment fourni en photos, scénarios, documents divers ; il est très fréquenté par les journalistes internationaux et notamment italiens, qui y trouvent (enfin !) une documentation abondante sur la production française récente et actuelle. #/ FEMMES SANS NOM" de RADVANYI reçoit le “Laurier d’or” Déjà le prix du Laurier d’or, créé par David O’Selznick, a été décerné, au cours d’une soirée d’apparat présidée par l’ambassadeur des Etats-Unis, M. Clement Dunn, et M. O’Selznick, venu « en week-end » d’Hollywood. D’abord furent projetés des extraits des six .films choisis par les jurys « locaux » d’Europe : Passeport pour Pimlico (Angleterre), Retour à la Vie (France), Femmes sans Nom (Italie), Nachtwache (Allemagne), Nous voulons un Enfant (Danemark), L’Amour vainqueur (Suède). Puis, la lumière rétablie, M. Selznick, M. Dunn et M. Ponti, président de la Biennale, montèrent sur le podium. L’ambassadeur décacheta l’enveloppe reçue d’Amérique, contenant le résultat du vote final effectué à New York. Les représentants des six pays producteurs des films retenus reçurent alors chacun une médaille d’or, et le représentant italien, en outre, le premier Laurier d’or, sous les acclamations de l’assistance. Alors fut projeté Femmes sans Nom, de Radvanyi. L’assistance était exceptionnellement brillante avec, sur l’estrade, René Clair, André Cayatte, Helmuth Kautner, Gustav Molander, Alida Valli et Annabella, Maria Montez et J. -P. Aumont, Bettina Moïssi, Elli Parvo. Femmes sans Nom est un film de Géza Radvanyi, production Navona-film de Géza Radvanyi, I.E. Lopert et R. Solmsen. Le Cinéma français peut d’autant plus se féli citer de cette victoire qu’outre Simone Simon et Françoise Rosay, deux des principales vedettes du film, René Barjavel, le coadaptateur du film, est Français et que Géza Radvanyi qui doit définitivement se fixer à Paris à la fin de ce mois, est en instance de naturalisation française. Rappelons enfin que la Première mondiale de Femmes sans Nom avait eu lieu à l’Opéra lors de la « Grande Saison de Paris ». Une Conférence de presse de David O’Selznick fut l’occasion pour le célèbre producteur d’annoncer la mise en train prochaine, en Europe, d’un film consacré au problème de la Palestine et des Juifs. Répondant à diverses questions, il laissa entendre — avec prudence — qu’il déplorait les choix médiocres des sélections américaines à Venise — comme à Cannes — . Quant à la Télévision, si elle n’est pas pour le moment un danger pour le Cinéma, lui, du moins, ne lui prête pas « ses vedettes » ! LES FILMS DU CONCOURS INTERNATIONAL Dimanche 20 août : Cinderella ( Cendrillon ) (réal. et prod. : Walt Disney, U.S.A.) , dessin animé de long métrage, d’après le conte de Perrault. Technicolor. 21 août : La Lampe bleue (réal. : Basil Dearden, Grande-Bretagne). Prod. : A. Rank. Comment se déclenche l’action de la police lorsqu’une affaire criminelle est signalée. Rendez-vous avec la Chance (E.-E. Reinert, France). Comédie sentimentale, nuancée d’ironie et de tendresse, et d’un sentiment humain très prenant. 22 août : Le Destin du Dr. Praetorius (Curt Goertz, Allemagne). Prod. : Domnick film Production (Frauenartz Dr Praetorius) Un médecin célèbre, praticien réputé, épouse une de ses élèves, et traverse une crise suscitée par la jalousie et la calomnie. Remarquable interprétation de Goertz, également scénariste et réalisateur. Once a Thief (La Voleuse). Réal et prod. : William Lee Wilder, U.S.A. Un drame de l’amour et de la jalousie dans un groupe de voleurs et de voleuses. 31 août : Seven days to Noon Ultimatum. Réal. : John Boulting, Grande-Bretagne. Prod. : Boulting Bros. Un savant atomiste anglais, en désaccord avec son gouvernement, menace Londres de destruction totale : on évacue la ville. L’attentat échoue à « moins une ». Il est plus facile à un Chameau... Réal. : Luigi Zampa ; Coprod. italo-française ' Prod. : Cinès et Pathé. Un riche, mort « par erreur », obtient de revenir 24 heures sur la terre pour effacer une mauvaise action. Il tente d’obtenir que sa vic (Sui^o page 10.)