La Cinématographie Française (1950)

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20 . . . üimmTmtïmimmiirm Wjfc LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE cxxxxxxxxrxxxxiixxxixiiiixr xxx: 116 ANALYSES DES FILMS9 SE17soMBR£ ttyttttttttttxtiuXTIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI Joan Greenwood, la séduisante vedette anglaise, vient séjourner quelques semaines en France, le temps de tourner LE PASSE-MURAILLE pour Citéfilms et Fidès. Voici la charmante actrice accueillie à sa descente d'avion par Bcurvil, son partenaire, et Jean Boyer, son metteur en scène. LE PASSEMURAILLE, réalisé d’après la nouvelle de Marcel Aymé, fera l’objet d’une double version, française et anglaise. (Cliché Cité-Films-Fidès.) DON JUAN DE L’ATLANTIQUE (G.) (The Great Lover) Comédie (87 min.) (V.o.) PARAMOUNT Origine : Américaine, 1949. Frod. : Edmund Beloin-Paramount. Réal. : Alexander Hall. Auteurs : Scén. d'Ed. Beloin, M. Shavelson et J. Rose. Chef-Opérateur : Charles B. Lang Jr. Effets spéciaux : G. Jennings. Musique : Joseph J. Lilley. Dir. artistiques : H. Dreier, E. Hedrick. Décors : S. Corner et R. Dowd. Montage : Ellsworth Hoagland. Chefs-Opérateurs du son : H. Lewis, W. Cberts. Interprètes : Bob Hope, Rhonda Fleming, Roland Young, Roland Culver, Richard Lyon, Gary Gray, J. Hunter, J. Jackson, K. Wright Esser, O. Lindgren, C. Loys Jackson Jr. Première représentation (Paris) : 1er septembre 1950, « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — Bob Hope est désormais un acteur comique ayant son public en France. Ces nouvelles aventures lui permettent, une fois de plus, de renouveler son stock de gags et de faire rire. Pour tous publics. SCENARIO. — Bob Hope, chef d’une troupe de scouts, rentre d’un voyage en Europe. Sur le bateau, il fait connaissance d’un joueur professionnel qui l’introduit dans le public des premières classes. Il y fait la conquête d’ime archiduchesse en se faisant passer pour milliardaire. Mais ses jeunes scouts lui font avouer sa supercherie. L’archiduchesse est elle-même ruinée. Or le joueur est un assassin et Bob Hope, après de nombreuses mésaventures, le fait arrêter. Le film se termine sut une promesse de mariage. REALISATION. — La valeur des films de Bob Hope tient beaucoup au soin apporté à leur réalisation. Celuici bénéficie d’un rythme particulièrement rapide qui ne laisse pas au public le temps de réfléchir. Nombreux numéros comiques qui portent à coup sûr. INTERPRETATION. — Bob Hope apparaît désormais comme en pleine possession de son talent. Rhonda Fleming est une charmante archiduchesse ; Roland Young est remarquable comme à l’accoutumée. Les seconds rôles sont très bien typés, surtout les jeunes acteurs de la troupe des scouts. — J. L. * “L/i fa. i i:ksm: fl/: HE II OREE A HS ’ ’ •£> Aux Studios de La Victorine, après avoir achevé les scènes de La Taverne de New Orléans, se déroulant dans la prison, ont été fournées les séquences où la foule prend celle-ci d’assaut et où les marins du Capitaine Fabien réussissent à le sauver. Toutes ces scènes de violence ont été réalisées avec beaucoup de réalisme par des spécialistes du « catch » et des boxeurs professionnels. Errol Flynn qui incarne le Capitaine Fabien, très sportif, prit part à la bagarre et mit toute son ardeur à échanger des coups avec ses adversaires, que commandait Jim Gérald. Des scènes de nuit à nombreuse figuration ont été tournées dans le vaste et imposant décor des quais du port de La Nouvelle-Orléans, édifié sur les terrains du studio et couvrant plus de 3.000 mètres carrés. A partir du 11 septembre, le tournage se poursuivra dans un studio parisien. LA JUNGLE RUGIT (G.) (Drums of the Congo) Film d’aventures coloniales (80 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prod. : Henry Macrane-Universal, 1942. Réal. : Christy Cabanne. Auteurs : Scén. orig. de P. Huston et R. Chanslor. Chef-Opérateur : George Robinson. Musique : H.J. Salter. Dir. artistique : Jack Otterson. Interprètes : Ona Munson, Stuart Erwin, Peggy Moran, Don Terry, Richard Lane, Jules Bledsoe, Turhan Bey, D. Dandridge, E. Whitman, Ed. Stanley, J. Lee Brooks, N. Simpson. Première représentation (Paris) : 16 août 1950, « New York ». EXPLOITATION. — Film d’aventures tropicales avec sauvages, fauves et trésor perdu. L’inclusion de scènes de documentaires sur le Congo donnent au film un cachet d’authenticité qui intéressera les spectateurs. SCENARIO. — Une expédition alliée recherche dans le Congo un météore de carbone pur. Deux espions arrivent à se joindre à l’expédition et font arrêter les explorateurs alliés par un roi nègre. Un guide a pu s’enfuir et alerter une tribu amie. Ses guerriers surviennent au moment où les explorateurs vont succomber. REALISATION. — Ce film contient deux sortes de séquences d’un intérêt variable. Les plus curieuses sont celles qui ont été tournées au Congo même : danses guerrières, pirogues sur le fleuve. Les autres sont plus classiques et sentent le studio. INTERPRETATION. — Les acteurs peu connus en France jouent avec conviction des rôles assez schématiques. Turhan Bey, dont c’est un film de début, ne fait qu’une brève apparition. — J. L. •î> Nous rappelons que M. Albert Mathieu, auteur du roman « Les Autres », a également collaboré à l’adaptation du film de Maurice Cloche Né de Père Inconnu, dont nous avons parlé dans notre dernier numéro. ADEMAI AU POTEAU FRONTIERE (G.) Film comique (96 min.) FILMS FERNAND RIVERS Origine : Française. Prod. : Eole Films, 1949. Réal.-Auteur : Paul Colline. Chef-Opérateur : Georges Delaunay. Musique : Daniel White. Décors : Rino-Mondellini. Dir. de Prod. : Emile Darbel. Montage : Mme Berton. Chef-Opérateur du son : M. Carrouet. Interprètes : Paul Colline, Jean Richard, Noël Roquevert, Max Révol, Raymond Girard, Sophie Caral, Thérèse Aspar, P. Barré, J. Mareuil, M. Schutz, Rivers Cadet. Présentation corporative (Paris) : 4 septembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Le célèbre Adémaï endosse un nouveau personnage avec Paul Colline. Ce rôle autrefois animé par Noël-Noël représentait de grandes difficultés de renouvellement pour son nouvel interprète. La réussite est pourtant parfaite. Un nouvel Adémaï va prendre la suite des succès de son ainé. SCENARIO. — Adémaï, soldat d’Acadie, monte la garde à la frontière de la Poldavie. A la recherche d’une amie contrebandière, il pénètre sur le territoire de l’Etat voisin et crée un grave incident de frontières qui va être exploité. La guerre est sur le point d’éclater, mais une nouvelle aventure d’Adémaï la rend impossible et il est déclaré héros national. REALISATION. — Le vieux fonds du comique militaire est utilisé mais avec finesse et retenue. Des gags nouveaux et fort bien amenés font rire sans qu’il soit fait appel au burlesque américain, soit aux grivoiseries traditionnelles. INTERPRETATION. — Paul Colline crée un nouvel Adémaï moins caricaturé que celui de Noël-Noël, plus placide et sans doute plus proche de la réalité. C'est un agréable mélange de la simplicité et de la finesse paysanne. Jean Richard lui donne la réplique avec intelligence dans un style un peu différent. Excellente création de Noël Roquevert. Leurs camarades sont très bons. — J. L. FRANCIS (G.) Comédie comique (90 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prod. : Robert Arthur-Universal, 1949, Réal. : Arthur Lubin. Auteurs : Scén. de David Stern, d’après son roman « Francis » ; dial, de Joan Hathaway. Chef-Opérateur : Irving Glassberg. Effets spéciaux : David S. Hosley. Musique : Frank Skinner. Dir. artistiques : B. Herzbrun, R. H. Riedel. Décors : R. A. Gausman, A. Fields. Conseiller technique : Major M.H. Lencer. Montage : Milton Carruth. Interprètes : Donald O'Connor, Patricia Médina, Zasu Pitts, Ray Collins, John Mclntire, Ed. Franz, H. Chamberlin, J. Todd, R. Warwick, F. Faylen, A. Curtis, M. Conrad, L. Tindall, Ch. Meredith. Premières représentations (MonteCarlo) : 23 août 1950, « Cinéma d’Eté » ; (Paris) : 1er septembre 1950, « La Cigale », « Concordia », « Le Paris », « Parisiana », « Radio-Ciné-Opéra ». EXPLOITATION. — Ce film commercial des plus comiques par la fantaisie des situations, l’humour du dialogue, possède les éléments d’excellentes recettes. La charge contre l’esprit des militaires est présentée avec humour. SCENARIO. — Durant les opérations en Birmanie, le lieutenant Peter Stirling (Donald O’Connor) est devenu célèbre par ses exploits, tous réalisés grâce aux renseignements qui lui fournit le mulet Francis. Personnel ne veut croire ses explications et il est mis en observation à l’hôpital. Après examens, Stirling va être interné quand le général Hooker (Ray Collins) dévoile qu’il a eu, lui aussi, un entretien avec Francis. Ainsi est démasquée la séduisante espionne Maureen Gelder (Patricia Médina). Francis est convoqué à Washington au Grand Etat-Major, mais son avion s’écrase en cours de route. Mais la guerre finie, retrouvé par Stirling, Francis habite chez lui incognito. REALISATION. — La mise en scène d’Arthur Lubin, spécialiste du film comique, crée l’hilarité quasi continuelle par la fantaisie des situations. D’excellents truquages permettent à Francis de parler naturellement. La voix donnée à Francis est fort amusante par son registre. INTERPRETATION.— Donald O'Connor est plein d’humour dans son rôle de héros malgré lui. Zasu Pitts, toujours amusante, est une infirmière fort drôle. Patricia Médina, jeune et jolie, est une ravissante espionne. Quant à Francis, c’est un animal admirablement dressé qui joue comme un acteur chevronné. — P. -A. B. « Le 4 septembre, E.-E. Reinert, le metteur en scène de Rendez-vous avec la Chance, a donné le premier tour de manivelle de L’Aiguille Rouge, scénario de H. -A. Legrand et A. Haguet, d’après l’oeuvre de Vicky Baum (dialogues de Jacques Natanson). Les premières scènes tournées à plus de 3.000 m. seront réalisées par une équipe de techniciens spécialisés. Dans L’Aiguille Rouge, Michèle Philippe trouvera son premier grand rôle aux côtés de Michel Auclair, tandis que Jean Marchât sera pour elle un mari attentif. Les trois acteurs rejoindront leur metteur en scène le 11 septembre dans les Alpes bavaroises où vont se tourner les extérieurs de cette production Alcina. .il |