La Cinématographie Française (1950)

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xtxxxxxxxxxxxxxxxxxxtxxxxi rxn LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE m 17 CSXXXXTXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI LES INDEPENDANTS AMÉRICAINS SOUTIENNENT LE POINT DE VUE FRANÇAIS A l’approche des entretiens franco-américains, la S. I.M. P. P., qui groupe les producteurs indépendants américains, fait preuve d'une opposition avec la M.P.A.A. Cette dernière demande, en effet, que si le nombre de licences d'importation demeure contingenté, elle procède elle-même à la répartition des permis entre les sociétés américaines, alors que la S. I.M. P. P. préférerait, adoptant le point de vue français, que nous procédions nous-mêmes aux attributions, espérant y trouver son avantage. C’est dans ce but que la S. I.M. P. P. a approuvé récemment la suggestion de son président Ellis G. Arnall de nommer un représentant de cette société pour l’Europe. Ce, dernier sera chargé, non seulement de défendre la position des indépendants en Allemagne, mais encore de faire pression sur le gouvernement français en lui démontrant que la M.P.A.A. ne représente pas la totalité des producteurs américains. La S. I.M. P. P. voudrait faire admettre que les licences soient accordées film par film, selon le mérite de chaque production, au lieu d’être délivrées en bloc aux grandes sociétés qui, actuellement, obtiennent 110 licences, contre 11 seulement aux indépendants. Illll PREMIÈRE MONDIALE A BIARRITZ Le dernier film d'Henry Decoin, Trois Télégrammes, interprété par G. Gervais, Hussenot, Crémieux et J. Tarride, a été présenté en première mondiale, sur l’écran du Royal, de Biarritz, le 5 septembre, en soirée de gala. Cette production, illustration d'un simple fait divers, a séduit les spectateurs par son originalité, qui la classe parmi les œuvres marquantes de la prochaine saison d’hiver. Une présentation spéciale avait été réservée, le matin, au Royal, par M. Falguière, producteur, et les directeurs de la S.O.G.E.C., désireux de lancer avec éclat cette œuvre de classe internationale. — J. -A. Castets. FILMS SOUS-MARINS A CANNES Une présentation unique de films sous-marins vient d’avoir lieu le 6 septembre au Palais des Festivals. Commentée par le Commandant Jacques-Yves Cousteau, elle comportait les courts métrages suivants : Paysages du Silence, L’Ile aux Phoques, Rhapsodie autour d’un Récif, La Plongée du Rubis, Carnet de Plongée. Cette manifestation a obtenu le plus vif succès devant une salle comble. — ■ P. -A. B. Une autre raison donnée par la S.I.M.P.P., contre la façon de procéder actuellement, est son sentiment que les « Majors » n’ont pas le pouvoir légal, selon les lois anti-trusts de distribuer les licences parmi leurs membres, ce qui, du reste, ne serait pas sans amener de profondes discussions intestines. Ce raisonnement s’applique aussi bien aux autres pays étrangers qu’à la France c’est pourquoi le représentant de la S. I.M. P. P. pour l’Europe sera appelé à se rendre en Espagne, en Italie et dans d'autres pays. La S. I.M. P. P. désirerait s’entendre avec la M.P.A.A. avant que les discussions ne s’engagent avec des gouvernements étrangers, contrairement à ce qui s’est passé cet été en Angleterre. Elle craint cependant que l’accord soit impossible, bien qu'il y ait de nombreux signes de manque d’unité parmi les membres de la M.P.A.A. La S. I.M. P. P. se propose, quoi qu'il en soit, de rester sur ses gardes, et d’observer l’évolution des événements avec vigilance, ainsi qu’elle le prouve en envoyant un représentant en Europe, dont la personnalité est toutefois encore inconnue — G. T. 11111111111' Les producteurs étrangers à la M.P.A.A. Le « Film Daily » annonce que 43 producteurs de films, appartenant à 18 pays, ont, jusqu’ici, envoyé leur délégation à New York, à leurs propres frais, pour étudier la nature et l’étendue du programme d’aide offert par le Service de Renseignements pour les films étrangers du M.P.A.A. Bernard Kreisler, directeur exécutif de cet organisme, a fait cette déclaration, qui s’applique aux six premiers mois d’existence de ce service. Parmi les visiteurs étrangers 24, soit plus de la moitié, venaient de France et d’Italie. Ceci est attribué au fait que ces deux pays ont déjà réalisé des bénéfices tangibles, accrus grâce à l’aide de cette organisation sur leurs films envoyés en Amérique. On note, comme autres personnalités venues à New York, les représentants de l’Argentine, du Mexique, du Canada, de l’Autriche, du Danemark, de la Norvège, de l’Angleterre, de l'Irlande, de l’Allemagne, la Suisse, l’Egypte, Israël, la Turquie, l’Inde et du Siam. Robert Cummings et Rosalind Russell dans PAS DE PITIE POUR LES MARIS (Cliché Columbia.) La Télévision au Pays-Bas émettra sur 625 lignes Ce n’est qu'au printemps de 1951, à condition entre autres que le studio soit prêt, que les émissions expérimentales de télévision commenceront officiellement aux Pays-Bas, suivant la définition de 625 lignes, qui a été adoptée par plusieurs pays d'Europe. A l’origine, on avait envisagé de prévoir un relativement grand nombre d’émetteurs à pylônes peu élevés à proximité des grandes villes et un certain nombre dans les zones rurales. Finalement, il a été décidé de dresser un pylône d’expérimentation haut de 200 mètres à Lopik, près d’Utrecht, où se trouvent les émetteurs de la radio d’Hilversum. Il sera possible ainsi d’atteindre Amsterdam, Rotterdam et La Haye. Au total 4 millions de Néerlandais environ pourraient recevoir la télévision. Si un résultat satisfaisant est atteint avec cet émetteur, on espère qu’il suffira de trois postes semblables pour couvrir le pays entier. La liaison entre l’émetteur de Lopik, d’une force de 20 kilowatts, et le studio, qui sera installé à Amsterdam ou bien à Hilversum, sera assurée par des émetteurs à ondes très courtes. Les programmes seront fixés par les soins des organisations néerlandaises de radiodiffusion. Suivant les estimations, le prix des appareils récepteurs de télévision serait de 5 à 600 florins. Les émissions d’essai, que l'on espère voir devenir définitives, dureraient deux ans. L'AFFAIRE LUNDEN&TEIN 7ime Juré: MICHEL CAUDRON Commerçant. La cinquantaine et de longues années de mariage l'inclinent à l’évasion sentimentale. Mme Micoulin, avec qui le hasard le réunit est séduisante et semble libre. Comment, dès lors, même en trichant un peu, résister à la tentation d'une aventure et de quelques beaux souvenirs. Mais, l'illusion vite dissipée ne laisse que le regret de ce qui aurait pu être et n’a pas été. Reste aussi le devoir de juger. Loyalement selon son cœur. “ ...On parle beaucoup de cet héritage... Les trente-cinq millions sont devenus le nœud de l'affaire Eisa “ Lundenstein . “ Ce détail , éblouissant , escamote le vrai drame. On voudrait réduire à une question d'intérêt , une tragé“ die de la conscience... “ Je veux dire, qu'affolés par cette somme, certains jurés ne jugent plus l'accusée, mais avouent que pour “ trente-cinq millions ils sont capables de tout ! JUSTICE est FAITE LE GRAND PRIX INTERNATIONAL DE LA BIENNALE DE VENISE 1 950 UN FILM D'ANDRÉ CAYATTE DIALOGUES DE CH. SPAAK PRODUCTION R. D0RFMANN DE SILVER FILMS DISTRIBUÉ PAR LES FILMS C0R0NA