La Cinématographie Française (1950)

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.^xxxxxxxxxxxxxxxxxxa >4 Membre du Syndicat 3 de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Laclfral-Paris LXXXXXXLXXXXXXXXXXXXXi 32* Année 50 Francs LE CINÉMA FRANÇAIS 29 rue Marsoulan. Paris (12'). Tel. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 Valéry Roger. Directeur Paul-Auguste Harlé Directeur commercial Antonln Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Olivier. 'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXa ► N N M N N N N H H * P K r N n ü Abonnements annnel* : France et Union Française, 1.200 fr. : Pays étrangers, 2.600 fr. ; U S. A., * 10. Changement d'adresse, 30 fr. ►xxxxxxxxxxxxxxxxxxxï N° 1382 23 SEPTEMBRE 195u REVUE HEBDOMADAIRE IXIXXXX1XXXXXXXXXXXXX.ejU..XXXXXZXXXX ENTRE NOUS ... Nous venons d’apprendre que le Salon du Cinéma s’annonce bien, mais que la Quinzaine du Cinéma n’aura pas lieu. L’inconséquence est frappante. Le Salon, c’est le matériel, les studios, et l’appel de l’image animée dans sa TECHNIQUE. Les constructeurs ne sont pas riches. Ils n’ont pas de part dans l’Aide, el à peine dans le Crédit. Et pourtant les voici qui s’animent pour leur manifestation collective. La Quinzaine, c’était l’appel lancé au public pour les films. Décors des façades, illuminations, vitrines, mise en valeur, programmes, concours divers, attirance de l’ECRAN. On voit le lien. Les deux manifestations, en octobre 1949, avaient eu un succès efficace. Mais, dès la seconde année, l’effort corporatif se disjoint. Le motif, nous croyons le savoir, n’est pas que les professionnels s’en désintéressent. Il est seulement que de budget d’organisation se chiffre à QUATRE MILLIONS, et qu’on ne les trouve pas dans les caisses. Notre lecteur sera assez familiarisé avec les chiffres que l’on manie usuellement pour s’en étonner comme nous. Le Fonds d’Aide joue sur quelque deux mille millions par an. A elles seules, les cotisations des associations de Directeurs, recueillies par les soins de la S.A.C.E.M., forment un autre volume respectable. Comment ne peut-on y trouver quatre millions pour une manifestation d’ensemble que tout le monde, l’an dernier, a déclaré excellente et qui, les expériences et les procédés se perfectionnant, devait porter d’heureux fruits ? Elle pouvait relever efficacement le moral des troupes, je veux dire l’allant des chefs de postes et la dépense des spectateurs. Les Parisiens, cpii lisent les journaux, sont annuellement assaillis de textes sur les charmes du Festival de Cannes, les gloires de la Biennale de Venise, du Zoute ou de Locarno. Us en sont évidemment très fiers. Mais il y avait pour eux un plaisir bien plus tangible à être convié à une manière de Festival de Paris, au début des soirées d’octobre, en bon départ de la Saison. Notre propagande dépense d’extrêmement nombreux millions pour séduire l’étranger. Faut-il donc oublier notre propre clientèle ? A ce point d’interrogation je me vois mené à en ajouter un autre. Faut-il donc mettre en train l’administration officielle, et prier le Centre National de s’en occuper ? P. A. Harlé • POURPARLERS FRANCO-ARGENTINS POUR L'ÉCHANGE DE FILMS On annonce comme imminent, lisons-nous dans « Variety », un accord cinématographique entre la France et l’Argentine, d’après lequel des films argentins seraient projetés en France en échange de 20 films français sortant en Argentine. Ce dernier pays désirerait obtenir de nous une importante quantité de pellicule vierge, les questions de change limitant les acquisitions de cette matière aux Etats-Unis. Selon les informations que nous avons recueillies à Paris, la conclusion d’un accord francoargentin, dont les pourparlers sont en cours depuis fort longtemps, serait loin d’être imminente. — G. T. Notre NUMERO SPECIAL d'Exportation est en préparation. Nous prions nos correspondants et annonciers de nous faire parvenir leurs textes et annonces au plus tôt. LA TELEVISION DOIT AIDER LE New York. — Du bureau permanent de « La Cinématographie Française. — La première conséquence de la télévision aux Etats-Unis fut une baisse de recettes dans les cinémas et les boîtes de nuit. Les gens n’allaient plus au cinéma, non pas parce qu’ils pouvaient voir des films à la télévision, mais parce qu’ils étaient las de voir de mauvais films. La preuve en est faite, car chaque fois qu’un film est bon, il fait toujours les mêmes recettes qu’avant. Avec l’avènement de la télévision, il n’y a plus de place pour les mauvais films. S’il y a près de cinq millions de postes récepteurs aux Etats-Unis, à l’heure actuelle, c’est qu’on fait de grandes facilités de paiement ; vous pouvez acheter un poste de télévision de 170 dollars en donnant 17 dollars comptant et en payant près de 10 dollars par mois. En outre, quoique les programmes laissent encore fort à désirer, ils offrent une variété de choses qui, combinées, ne peuvent être vues nulle part ailleurs dans un même spectacle. Par exemple, entre 17 h. et 19 h., tous les jours, sauf les dimanches, est émis un spectacle Dany Robin et François Périer principaux interprètes de AU P’TIT ZOUAVE., (Cliché U.F.P.C.) Madame HAIK succède à son mari à la tête des SOCIÉTÉS DU GROUPE HAIK A la suite du décès subit de M Jacques Haïk, qui a jeté la consternation dans la corporation, nous apprenons que sa veuve, Mme Jacques Haïk, succède à son mari dans tous les postes qu’il avait occupés dans les sociétés du groupe. Conformément à ses dernières volontés, la direction de toutes les sociétés sera assurée par Mme Haïk, sa veuve, et par Mme Pépin, sa collaboratrice. CINÉMA ET NON LE DÉTRUIRE pour les enfants, comprenant clowns, marionnettes, guignol, dessins animés, films cow-boys (on tourne actuellement des séries spéciales de films à cet effet ; au lieu que les personnages viennent du fond de l’écran, ils le traversent). Les enfants ont contribué largement à l’expansion de la télévision. En effet, tout vendeur de postes de télévision vous installe gratuitement un appareil à titre d’essai. Vous n’avez qu’un coup de téléphone à donner pour cela. Si vous avez un ou plusieurs enfants dans la maison, la transformation est immédiate, silence complet, pas d’inquiétudes pour la maman, obéissance totale. Cela est très séduisant. Quand le mari rentre de son travail, pas d’énervement à avoir si le dîner n’est pas tout à fait prêt : il s’installe pour voir la fin du spectacle des gosses, à la suite de quoi on lui présente les actualités du jour. Le grand programme de la soirée commence généralement à 8 heures et dure jusqu’à 10 heures du soir, après quoi on peut encore voir de la lutte, de la boxe, des matches de patins à roulettes, des matches de baskett-ball, des discussions de per