La Cinématographie Française (1950)

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b iXXXxXXxxxxXxxxxxxxxxxxXXXXXxX3 ^gi LA CINÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE cmiiiiiïTTiiiitriiiiiiiiiiir Willy Rozier s’est embarqué, la semaine dernière, pour la Guyane, où il va tourner pendant plusieurs semaines — en pleine brousse — les extérieurs de son nouveau film : LE BAGNARD. Voici — ci-dessus — le metteur en scène photographié au Havre ou moment de son embarquement, entouré de quelques-uns de ses collaborateurs techniciens. Gageons que Willy Rozier saura rapporter des images d’une bouleversante vérité et d’une audace surprenante. (Cliché Sport-Films-Astoria Films.) sonnalités, des charades et des vieux films ;rceci dure jusqu’à 11 heures du soir. La partie principale du spectacle consiste en un programme de music-hall, qui comporte des chansonniers de tout premier ordre, des comiques, un très bon orchestre et une multitude d'attractions ; cela dure une heure à la suite de quoi on peut voir une pièce spéciale pour télévision, qui dure soit une demi-heure, soit une heure. En plus de cela, il y a des concours d’amateurs, des concours d’artistes, qui, après avoir été présentés, reçoivent des contrats pour des boîtes de nuit, des concours avec nombreux prix, avec participation des spectateurs et toujours assistés de nombreuses personnalités. Au cours de l’année, nous avons pu voir télévisés des concerts spéciaux, dirigés par Toscanini, d’autres où des artistes fameux, tels que Francescati, jouaient. Des versions spéciales d’opéras, tels que « Madame Butterfly », « Carmen », etc., interprétées par les plus grandes vedettes du Metropolitan Opéra étaient transmises. A part cela, on a l’occasion de voir des versions spéciales de pièces célèbres interprétées par des acteurs en renom. Ayant des buts commerciaux (publicité) , les postes de télévision essayent de monter des programmes uniques et avoir des vedettes très attrayantes, afin d’avoir le plus possible d’auditeurs, et il nous semble absurde de vouloir nationaliser une telle industrie, qui ne peut progresser que par des stimulants de concurrence et de rétribution. Que l’Etat ait des postes émetteurs à lui, oui, que l’Etat impose certains règlements, contrôles, censures, oui, mais il doit également donner libre cours à l’industrie privée qui, par ses ressources, peut vaincre bien des obstacles économiques. On peut aisément se rendre compte que cinq millions de familles n’auraient pas acheté des postes récepteurs de télévision si les programmes offerts n’en valaient pas la peine. Le développement de la télévision aux Etats-Unis a permis l’emploi de milliers de personnes pour la fabrication des postes récepteurs et pour tous les services qui s’ensuivent jusqu’à la vente proprement dite, y compris les services d’entretien. D’autre part, la construction des stations émettrices, les studios émetteurs, leur entretien, l’organisation des programmes exigent l’emploi d’une grande quantité de techniciens, d’artistes, décorateurs, comédiens, diseurs, danseurs, acrobates, jongleurs, chanteurs, boxeurs, lutteurs, etc. Pour attirer le plus de public à leurs programmes, les postes de télévision font de la publicité « spectacle » dans les quotidiens, au même titre que les cinémas et théâtres (celle-ci est annoncée et payée par la compagnie par qui le programme est offert) . Un grand nombre de théâtres de New York ont été transformés par les compagnies de radio et de télévision en auditoria, car on s’est aperçu que l'atmosphère d'une salle comble augmente le rendement des programmes de music-hall et de chansonniers ; souvent ces derniers font appel au public pour monter sur la scène et les rires et réactions de la salle aident à rendre le spectacle plus vivant. La télévision a pris une telle importance dans la vie américaine que, pour certains spectacles, tels que « The Milton Berle Show », qui a lieu tous les mardis soirs, des clubs ont dû changer leurs jours de réunion, car certaines personnes n’acceptent pas d’invitations ce jour-là. Quoique les dirigeants du cinéma aient compris immédiatement les dangers de la télévision, ils ont dû admettre qu’elle ne pouvait pas disparaître. D'abord, les compagnies de films ont interdit la projection de tous leurs films ; ensuite elles ont interdit à toutes leurs vedettes de paraître dans les programmes de télévision, elles ont fait leur campagne de presse : « Les films sont meilleurs que jamais », enfin elles ont décidé d'utiliser la télévision pour ramener les spectateurs dans les salles en faisant de la publicité pour les films par télévision. Warner Bros., par exemple, a voulu profiter de l’engouement du public pour la télévision pour Milton Berle et a fait un film avec lui. Un artiste de films de cow-boy, William Boyd, a eu l'idée d’acheter, il y a quelques années, le titre du héros qu’il personnifiait dans ses films « Hopalong Cassady ». Aujourd’hui, grâce à la projection de ses anciens films à la télévision, il est devenu, en trois ou quatre ans, multi-millionnaire. Il vend l’utilisation de son nom, avec royalties, à des compagnies de confiserie, à des fabricants d’habillements de cow-boys, à des fabricants de jouets, à des éditeurs, et au syndicat de presse qui édite ses aventures illustrées dans les quotidiens et tous les gosses d’Amérique rêvent à leur héros Hopalong Cassidy ; ils veu Cornel Wilde et la ravissante Maureen O’Hara sont les protagonistes du grand film de cape et d’épée, en Technicolor, LES FILS DES MOUSQUETAIRES, qui appartient à la Production RKO 1950-1951. lent posséder des bicyclettes, des pistolets, des selles de cheval, des bottes, des foulards et des chemises portant son nom. Comme on peut voir, la télévision s’est révélée comme un immense apport à toutes les industries et des milliers de gens y ont trouvé des emplois lucratifs. Si l’industrie française a besoin de stimulants, jamais elle n’en pourra trouver de meilleurs que ceux que peut lui donner la télévision, non sous la forme d’un organisme d’Etat, mais comme industrie mise à la disposition de tous, comme il se doit dans un pays qui a tant sacrifié pour la liberté de la parole, de l’écrit et de l’art. Nous sommes sûrs que si l’on donne libre cours à l’ingéniosité des Français, ils feront de la Télévision une de leurs plus grandes renommées — André Harley. -éfÇM* du CôHtiJaêêe de CORONA « LA BEAUTE DU DIABLE » Rappel de l’exclusivité au MADELEINE semaines, 183.062 entrées, 43.326.530 francs 2» EXCLUSIVITE : : 26 juillet au BROADWAY et IMPERIAL BROADWAY (8 semaines) semaine 6.500 entrées semaine 6.000 » semaine 5.800 » semaine 5.450 » semaine 5.220 » semaine 5.700 » semaine 5.420 » semaine 4.420 » IMPERIAL (6 semaines) semaine 8.534 entrées semaine 8.150 » semaine 8.690 » semaine 8.655 » semaine 8.213 » semaine 7.501 » Total des entrées : 94.253 1.235.000 francs 1.140.000 » 1.102.000 » 1.035.500 » 991.800 » 1.083.000 » 1.029.800 » 839.800 » 1.189.474 franc 1.226.900 » 1.279.146 » 1.271.828 » 1.207.000 » 1.102.426 » Total des recettes : 15.733.674 francs 3° semaine au CINE-OPERA depuis le 30 août ; 28 semaine au CINEVOG du 30 août au 12 septembre : lrc semaine : 11.668 entrées : 1.261.815 francs. 28 semaine : 8.222 entrées : 938.250 francs. 3» EXCLUSIVITE : En cours : 2' semaine au PANTHEON (en cours), depuis le 6 septembre lra semaine : 6.710 entrées : 665.285 francs. 2e semaine : Recettes non communiquées.