La Cinématographie Française (1950)

1 0 niimmmmiimmmim LA cilNÉMATOGRAPHtE FRANÇAISE EXXXXX1XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX) UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ DE DISTRIBUTION COCINOR Il y a plusieurs semaines, nous annoncions la formation d’une nouvelle société de distribution, COCINOR, que dirige M. I. Morgenstern. Cette société, au capital de 27.000.000 de francs, est, en pratique, la réunion sous une même dénomination, du Comptoir Cinématographique du Nord et du département distribution de Gray-Films. Nous avons tenu à demander à M. Morgenstern les projets qu’il nourrissait : « Tout d’abord, j’aimerais souligner le caractère artisanal de notre entreprise. Les associés qui ont formé COCINOR, — contraction du Comptoir Cinématographique du Nord pour bien marquer la ligne de conduite que nous enten Roger Nicolas dans LE ROI DU BLA BLA BLA, que distribuera Cocinor. dons tenir, — sont tous des professionnels du cinéma depuis fort longtemps. Plusieurs d’entre eux, bien que cinquantenaires déjà, sont nés, en quelque sorte, dans le cinéma, tel est le cas, notamment de M. Deconinck et de M. A. Leleu, tous deux fils d’exploitants, de même que MM. Colleit et Canoo, exploitants de plusieurs salles depuis de longues années. Je crois donc pouvoir dire qu'au sein même de COCINOR, nous sommes en mesure de juger des questions professionnelles en toute impartialité et en parfaite connaissance de cause. » « Depuis la libération, le Comptoir Cinématographique du Nord a distribué, dans cette région, plus de cent films français et je ne parlerai pas des films étrangers. Nous n’ambitionnons pas de devenir, en nous transportant dans la région parisienne, un grand bazar du film. Nous continuerons à nous inspirer des méthodes de la Sedif, dont j’ai été longtemps l’agent pour la région du Nord, et de celles du département distribution de Gray-Films, que nous avons incorporé et qui nous permet de bénéficier de ses locaux à Paris, et surtout de son équipe, laquelle, avec M. Jean Spengler à sa tête, a prouvé qu’elle connaissait le succès. « Il est généralement admis que, de nos jours, la profession d'Exploitant ou de Producteur, exercée avec compétence, pouvait payer son homme, mais que la Distribution ne menait à rien. Les risques pris par le distributeur se raient, paraît-il, disproportionnés à ses possibilités de gain et que dans le meilleur des cas, il couvrirait ses frais. Inutile de dire que COCINOR n’accepte pas cette thèse. Son existence est la négation même de cette thèse exagérément pessimiste. « Je n’ignore rien — et pour cause — des difficultés de la « Distribution ». « Côté exploitation, il s'agit d’apporter aux Directeurs, les films qui les intéressent et qui intéressent leur public et non pas encombrer inutilement leur carnet de programmation. « Côté production : promettre peu, tenir beaucoup. Travailler vite, travailler à fond, rendre compte et payer ponctuellement. « En général, faire respecter et respecter soi-même, dans son texte et dans son esprit, tous les engagements pris. Voilà notre programme ». — L. O. LE CHATEAU DE VERRE Michèle Morgan et Jean Marais dans le grand film de René Clément : LE CHATEAU DE VERRE, dont les prises de vues viennent d’être terminées. Coproduction Franco-London-Film-Fortezza-Film. Distribution en France : Corona. Vente pour le monde entier : Franco-London-Film-Export. L'AFFAIRE LUNDENSTEIN 2ême Juré: EVARISTE MALINGRE Cultivateur. Une seule chose l’intéresse : ses champs. C’est donc avec regret qu’il abandonnera sa ferme pour aller siéger comme juré. Pendant ses absences, sa jeune femme se laissera conter fleurette par un jeune domestique. Evariste s’en étant aperçu, le dépit ne risque-t-il pas d’entamer la sérénité de son esprit, dont dépend le sort de l’accusée ? 44 ...Le Vaudrémoîit pouvait pas surveiller Eisa et elle courait ailleurs... 44 comme les autres ! JUSTICE LE GRAND PRIX INTERNATIONAL DE LA BIENNALE DE VENISE 1950 est FAITE UN FILM D’ANDRÉ CAYATTE ■ DIALOGUES DE CH. SPAAK PRODUCTION R. D0RFMANN DE SILVER FILMS DISTRIBUÉ PAR LES FILMS CORONA