La Cinématographie Française (1950)

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flTTITIXXXXIXXXXXXniXXXlTXAXX] 0jjfo LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE (XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXI 118 A NA LYSES DES FILMS 23 SEPTEMBRE 1950 txxxxxxxrxxxxTxxrxxYTTxxrxxxxxrxxxxxxxiTTxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxixxxxxxxxixxiixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi MEFIEZ-VOUS DES BLONDES (G.) Comédie dramatique d’aventures (107 min.) PATHE-CONSORTIUM-CINEMA Origine : Française. Prod. : P.A.C.-Les Films Pathé, 1950. Réal. : André Hunebelle. Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de M. Audiard. Chef-Opérateur : Maurice Barry. Musique : Jean Marion. Décors : Lucien Carré. Dir. de Prod. : Paul Cadéac. Montage : Jean Feyte. Chef-Opérateur du Son : R.-C. Forget. Interprètes : Raymond Rouleau, Martine Carol, Claude Farell, Yves Vincent, B. Lajarrige, N. Roquevert, H. Crémieux, F. Lugagne, Ki Du Yen, R. Arnoux, P. Destailles, M. Barbulée, E. Cortez, M. Darbaud, A.-M. Duverney. Première représentation (Cannes) : 28 août 1950, « Cinéma aux Etoiles ». Présentation corporative (Paris) : 14 septembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Très bon film humoristique, policier et d’aventures, s’adressant à tous les publics. Réalisation luxueuse et soignée, action rapide, rebondissements inattendus, dialogues pleins d’esprit, sont des éléments favorables. L’interprétation dynamique réunit des vedettes connues et aimées du public. SCENARIO. — Georges Masse (Raymond Rouleau) , trouve chez lui le cadavre de Jeanine Lambert (Françoise Lugagne), qui rapportait d’Extrême-Orient des documents démasquant les chefs du trafic de la drogue. Soupçonné du meurtre par le Commissaire Besnard (Noël Roquevert), Masse mène son enquête personnelle, aidé par son ami Petit Louis (Bernard Lajarrige). Il est amené à soupçonner Olga Schneider (Martine Carol) . Après avoir échappé à un attentat, perpétré par un tueur à gages (Henri Crémieux), Masse démasque les chefs du gang, Luigi Costelli (Yves Vincent) et Suzanne Wilson (Claude Farell) . Il partira en compagnie d’Olga vers de nouvelles aventures. REALISATION. — Grâce à une narration rapide, un montage très vivant, André Hunebelle donne à cette production les éléments qui font un excellent film d’aventures policières. Bagarres, poursuites, coups de feu, se succèdent à une cadence accélérée. Humour, dynamisme alternent avec des séquences sentimentales. Belles images, mettant en valeur décors et' extérieurs. INTERPRETATION. — Désinvolte, toujours souriant. Raymond Rouleau fait une création pleine de fantaisie. Martine Carol, fort jolie, joue avec simplicité et sincérité. Ses déshabillés sont audacieux. Claude Farell joue avec sensibilité un rôle délicat. Bernard Lajarrige est fort amusant. Henri Crémieux est un tueur calme, froid, très « bourgeois », ayant la mitraillette comme violon d’Ingres. Yves Vincent est un gangster sans pitié. Noël Roquevert, commissaire de police gaffeur, Robert Arnoux, directeur de journal atrabilaire, Ki Du Yen, asiatique mystérieux. Françoise Lugagne, courageuse victime, jouent tous avec beaucoup de sincérité. P.-A. B. Eugène Deslaw a présenté pendant la Biennale, au Palais du Cinéma, un grand film espagnol en couleurs Verttgo, tourné au Studio de Barcelone, d’après le procédé espagnol « Cinéfotocolor ». Le film a obtenu un grand succès auprès de la presse mondiale, aussi bien pour la qualité des couleurs que pour l’excellente interprétation et la mise en scène très soignée. Pierre Brasseur, redoutable Commandant âe la « Jeune Nelly ». se laisse attendrir par les jeunes enfants qu'il transporte, dans le film MAITRE APRES DIEU ; à ses côtés, J. -P. Grenier, Albert Rémy et Jacques François. C'est une production Coopérative Générale du Cinéma Français et Silver Films, distribuée par Corona. GIAN LE CONTREBANDIER (G.) (Genti Cosi) Drame (84 min.) (V.O.-D.) S. R. O. Origine : Italienne. Prod. : I.C.E.T., 1948. Réal. : Fernando Cerchio. Auteurs : Scén. de L. Benvenuti, N. Guareschi, G. Venturini, G. Gigorelli, d’après un sujet original de N. Guareschi. Chef-Opérateur : Arturo Gallea. Musique : Giovanni Fisco. Décors : Mario Grazzini. Dir. de Prod. : Vieri Bigazi. Interprètes : Vivi Gioi, Adriano Rimoldi. C. Pilotto, Renato de Carmine, M. Mari, S. Urzi, V. La Torre, A. Olivieri, A. Péri, M. Zoppegni, R. Niccoli. Présentation corporative (Paris) : 18 septembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce film italien, de l’école réaliste, tourné dans un petit village des Alpes, est un intéressant documentaire sur la vie des paysans piémontais. Une histoire tragique d’amour lui attirera la sympathie du public. SCENARIO. — Dans un hameau piémontais de la frontière suisse, un contrebandier, Gian, vit libre, protégé contre les gendarmes par la complicité de ses compatriotes. Arrive une institutrice communiste, qui entreprend de dresser les paysans contre les constructeurs d’un barrage. Une bagarre éclate. Gian est poursuivi, le curé le sauve et l’embarque pour Milan. Là, l’institutrice le retrouve et ils s’avouent leur amour. Mais un bébé va naître et l’institutrice pour que Gian garde sa liberté s’enfuit. Ils se retrouvent au moment où Gian, blessé par les gendarmes, va mourir. Le curé les marie in extremis. REALISATION. — Toutes les scènes de la vie villageoise sont observées avec une malice souriante, les séquences alpestres rendent l’atmosphère montagnarde. Montage adapté au rythme de la vie d’un hameau. INTERPRETATION. — Vivi Gioi est très expressive, bien qu'un peu trop nerveuse. Adriano Rimoldi s’applique à suivre la ligne réaliste italienne. Excellents acteurs de second plan. J. L. L’AFFAIRE BLUM (A.) Film policier (102 min.) (V.O.) S.E.D.A.C. Origine : Allemande. Prod. : D.E.F.A. Réal. : Ercih Engel. Auteur : Scén. et découpage de R. Stemmle. Chef-Opérateur : Ben Grund Musique : Trantow. Décors : E. Hasler. Interprètes : Pol Bildt, H. C. Blech, Blondine Ebinger. Première représentation (Paris) : 6 septembre 1950. « Lafayette ». EXPLOITATION. — Ce film parlé allemand est une œuvre de propagande antiraciste basée sur une affaire judiciaire survenue il y a une vingtaine d’années. Ce film est complété dans le programme par un dessin animé soviétique. SCENARIO. — Un comptable est assassiné. Son assassin, un chômeur, commet l’imprudence de se servir du chéquier de sa victime. Il est arrêté. Mais dans les papiers du comptable, les policiers découvrent que le comptable voulait faire chanter un industriel juif, Blum, qui avait fraudé le fisc. Il est arrêté. Des amis de Blum, hauts personnages du gouvernement provincial, demandent à un policier, Barte, de découvrir les vrais mobiles de l’assassin. Il réussit. Blum est délivré. REALISATION. — Une caméra, assez statique, enregistre des scènes d’un caractère théâtral et souvent caricatural. Le montage imprime à l’ensemble un rythme lent, mais ménageant bien les coups de théâtre de ce film policier. INTERPRETATION. — Pol Bildt et H. C. Blech ont un jeu théâtral. Blondine Ebinger est sobre et les seconds rôles sont très typés. — J. L. <$> Sydney. — On annonce qu’un distributeur indépendant étranger, M. Natan Sheinwald, vient de conclure des accords avec plusieurs importants exploitants de Sydney et de Melbourne pour projeter en Australie une sélection des meilleurs films continentaux. Son premier lot comprend : Le Corbeau, Jéricho (français). Quatre Pas dans les Nuages (italien), Allemagne Année Zéro (allemand), Quelque part en Europe (hongrois). LA DAME DE CHEZ MAXIM’S (A.) Comédie vaudeville (92 min.) GAUMONT DISTRIBUTION Origine : Française. Prod. : M.A.I.C.-S.N.E.G., 1950. Réal. : Marcel Aboulker. Auteurs : D’après la pièce de G. Feydeau, dial, additionnels de R. Beauvais. Chef-Opérateur : Pierre Lèvent. Musique : Paul Durand. Décors : Delfau, d’après des maquettes de J. d’Eaubonne. Dir. de Prod. : Gilbert Cohen-Seat. Montage : Jacques Grassi Chef-Opérateur du Son : J. Lebreton. Interprètes : Saturnin Fabre, Arlette Poirier, Jacques Morel, R. Vattier, M. Monthil, L. Andrieux, J. Fabbri, J. Marsan. Premières représentations (Vichy) : 9 juillet 1950, « Cinéma des Fleurs » ; (Cannes) : 6 août 1950, « Cinéma aux Etoiles » ; (Paris) : 15 septembre 1950 : « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Un titre connu de tous, une pétillante évocation de la « Belle Epoque », une interprétation trépidante, un dialogue humoristique, une cascade de « gags », concourent à faire de ce vaudeville célèbre, de Georges Feydeau, un film à succès. Capiteuse, froufroutante, Arlette Poirier fait de la Môme Crevette une création pleine d’esprit. Film commercial qui, certainement attirera le grand public. SCENARIO. — Le docteur Montgicourt (Robert Vattier), après une nuit trop joyeuse où il a entraîné son ami le sérieux docteur Petypon (Jacques Morel), a ramené chez lui la Môme Crevette (Arlette Poirier), la reine de chez Maxim’s. Mme Montgicourt (Marcelle Monthil) , passionnée de spiritisme, la prend pour l’Archange Gabriel, alors que le Général Petypon du Grélé (Saturnin Fabre) croit qu’elle est Mme Petypon, l’invite à son château pour les fiançailles de sa nièce Clémentine (Colette Ripert) avec le Lieutenant Corrignon (Jean Marsan), amant en titre de la Môme Crevette. Au cours de la réception, elle se fait passer pour la femme du général, embrouillant les situations L’imbroglio se dénouera au cours d’une folle nuit chez Maxim’s, et la Môme Crevette épousera le galant Général. REALISATION. — Marcel Aboulker conservant, sauf quelques additions judicieuses dues à Robert Beauvais, l’excellent dialogue de Georges Feydeau, a traité son sujet dans un style de haute fantaisie, aboutissant à un inextricable imbroglio du plus haut comique. Les gags, nombreux, sont amusants. Les décors et costumes 1900 ressuscitent une époque révolue et sont particulièrement soignés. INTERPRETATION — Arlette Poirier se révèle une excellente comédienne, séduisante, dynamique, tout à fait l’héroïne de Feydeau. Saturnin Fabre, dans son style personnel, fait une très amusante création. Jacques Morel donne à son rôle l’aspect ahuri, qui déchaîne le rire. Robert Vattier est également fort drôle. P.-A. B.