La Cinématographie Française (1950)

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26 xxxxxxxxTxxxxxxxxxxxxxrxxîmaa LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE * cmxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: 119 ANALYSES DES FILMS" T X X X X X X X TTTTX xxxxxxrxx^?, ~. OXXXXXXXXXXXITTXXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTYXXXXXXXXXXZXX LES AMANTS DU CAPRICORNE (A.) (Under Capricorn) Drame romantique (96 min.) Technicolor (V.O.-D.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Transatlantic Pictures, 1949. Réal. : Alfred Hitchcock. Auteurs : Scén. de J. Bridie, d’après le roman de Helen Simpson, adapt. de H. Cronyn. Chef-Opérateur : Jack Cardiff. Dir. musical : Louis Levy. Musique : Richard Addinseil. Dir. artistique : Thomas Morahan. Décors : Philip Stockford. Montage : A. S. Bâtes. Interprètes : Ingrid Bergman, Joseph Cotten, Michael Wilding, Margaret Leighton, Cecil Parker, Denis O'Dea, J. Vatling, H. Williams, J. Ruddock, B. Shine, V. Lucas, R. Adam, F. de Wolff, G.H. Mulcaster, O. Sloan, M. Delaney, J. Lang. Première représentation (Paris) : 15 septembre 1950, « Club des Vedettes », « Ermitage », « Max-Linder », « Moulin-Rouge ». EXPLOITATION. — Ingrid Bergman est incontestablement une des vedettes internationales les plus connues et les plus appréciées du public. Elle trouve le plein emploi de son talent dans ce film d’acteurs, dirigé par Alfred Hitchcock, très suivi par les amateurs de technique cinématographique. SCENARIO — A Sydney, en Australie, un jeune aristocrate, Charles Adare (M. Wilding), Irlandais fraîchement débarqué pour faire fortune, retrouve sa cousine Lady Hatie (Ingrid Bergman), mariée à un palefrenier, Flusky (Joseph Cotten) , qui, ancien bagnard, a fait fortune. Mais Hatie, qui a attendu dans la misère la libération de son mari, a sombré dans l’alcoolisme fortifiée dans son vice par Millie (Margaret Leighton). Adare s’emploie à redonner courage à Hatie, mais 7a jalousie de Flusky fait échouer sa tentative. Au cours d’une discussion, Flusky blesse Adare et Hatie révèle que c’est elle qui a tué son frère, crime pour lequel Flusky fut condamné. Pourtant, le témoignage d’Adare, l’aveu de Millie, permettent à Hatie de redevenir normale et de retrouver l’amour de Flusky. Adare repart pour l’Irlande. REALISATION. — La technique de Hitchcock, très poussée, atteint par moments la virtuosité, mais il a trop recherché la difficulté, imposant à ses personnages de très longs monologues, qui n’ont rien de cinématographique. L’emploi du Technicolor est discutable et les couleurs tiennent plus du chromo que de la réalité. INTERPRETATION. — Ingrid Bergman, autour de qui est centré tout le film, a de multiples occasions de donner des preuves éloquentes de son très grand talent. Joseph Cotten est un dur, trop distingué pour un ancien bagnard-palefrenier. Michael Wilding fait une création très poussée d’aristocrate décavé. — J. L. «L’IMVITÉ DU MARDI” tj» Précédant la double sortie en exclusivité à Paris, aux « Normandie » et « Paramount », L’Invité du Mardi (ex-Du Thé pour M. Josse). les sociétés des Films Raoul Ploquin et S.N.E.G. ont convié la Presse à une « preview » de leur film, au « Studio des Champs-Elysées ». L’Invité du Mardi, écrit et réalisé par Jacques Deval, est interprété par Bernard Blier, Madeleine Robinson et Michel Auclair. Ce film est distribué par Gaumont Distribution. FUSILLE A L'AUBE (A.) Drame d’espionnage (90 min.) SOCIETE MEDITERRANEENNE DE PRODUCTION Origine : Française. Prod. : Sté Méditerranéenne de Prod., 1950. Réal. : André Haguet. Auteurs : Adapt. et dial. d’André Legrand et A. Haguet, d’après un roman de M. Dekobra. Chef-Opérateur : Charlie Bauer. Musique : Van Hoorebecke. Décors : Marcel Magniez. Dir. de Prod. : Armand Bécué. Montage : Gabriel Rongier. Chef-Opérateur du son : J. Gallois. Interprètes : Renée Saint-Cyr, Howard Vernon, Frank Villard, Jean Lanier, Nathalie Nattier, André Valmy, O. Hussenot, A. Marel, G. Sellier, Cl. Neuville, Montigny, Chatelot. Présentation corporative (Paris) : 15 septembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film d’action se déroulant en Autriche pendant la guerre 1914-1918. L’histoire de cette femme qui, pour venger son mari, se transforme en espionne, est toujours intéressante et permet à Renée Saint-Cyr une émouvante création. SCENARIO. — 1918. Rudolf (F. Villard) a été fusillé sur les ordres de son supérieur von Penwitz (H. Vernon). Désespérée, sa femme, Florence (R. Saint-Cyr), accepte de l’espionnage français une mission qui lui permettra de se venger de von Penwitz. Au cours de cette mission, elle rencontre, vivant, son mari. Il s’agissait d’une ruse de von Penwitz pour tromper les services français. Rudolf protège tant bien que mal sa femme qui parvient à échapper au féroce commissaire Braun (A. Valmy). Rudolf et Florence se retrouveront après la guerre. REALISATION. — L’histoire est menée sur un rythme alerte qui parvient aisément à masquer les quelques invraisemblances du sujet. La photographie est bonne et l’on doit noter, dans la séquence de l’exécution notamment, d’excellents effets d’éclairage. INTERPRETATION. — Sincérité et charme sont les caractéristiques du jeu de Renée Saint-Cyr. Howard Vernon campe avec élégance un officier autrichien. Frank Villard sait se rendre sympathique dans un rôle malheureusement court. Olivier Hussenot fait une création très personnelle d’un espion français, ironique et fataliste. — J. H. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE IcopybourseI 130, Ru* Montmartre GUT. 15-11 * Voici déjà longtemps que l’on parlait de la nouvelle sortie, à Paris — et nous l’avions annoncée nous-mêmes pour le mois d’août — de Soupe au Canard, le chef-d’œuvre loufoque des Marx Brothers. Maintenant, c’est définitif : Paramount a sorti ce film le mercredi 20 septembre au « Broadway ». en V.O. On ne raconte pas un film de ces clowns de l’écran, car leurs aventures abracadabrantes échappent à toute logique, à tout contrôle. D’ailleurs, l’histoire n’a aucune importance. Les gags les plus invraisemblables, les plus imprévus, se succèdent à une telle allure, sur un rythme tellement endiablé, que le spectateur, secoué d’un rire inextinguible, n’a pas le temps de reprendre haleine ! VULCANO (A.) Drame social (104 min.) (V.O.-D.) S. R. O. Origine : Italienne. Prod. : Artisti Associati Pro.-Panaria Film, 1948. Réal. : William Dieterle. Auteurs : Adapt. de M. Chiari, découpage de P. Teilini et V. Stolof, d apres un sujet de R. Avanzo. Chef-Opérateur : Arturo Galiea. Musique : Enzo Masetti. Décors : Cano Bargiggia. Dir. de Prod. : A. Onver, P. Moncada, Qumto di Napoii. Operateur et photographe des prises de vues sous-marines : F. Alliata et F. Mairaini. Interprètes : Anna Magnani, Rossano Brazzi, Géraldine Brooks, Eduardo Cianelli, Enzo Staiola, R. Ambrogi. L. Belfadel, R. Gaili, G. Cesare. Présentation corporative (Paris) : 19 septembre 1950, « Marignan ». EXPLOITATION. — Ce drame humain très prenant se déroule dans le cadre pittoresque d’une des sauvages îles Lipari. L’éruption du volcan termine remarquab»ement ce film puissant aux rebondissements émouvants qui permet à Anna Magnani une de ses étonnantes créations. SCENARIO. — Madgalena (A. Magnani) a été condamnée par la police des mœurs à vivre désormais sur son île natale, Vulcano. Les insulaires accueillent très mal le retour de cet enfant prodigue et ne perdent jamais une occasion de blesser Madgalena ou sa sœur Maria (G. Brooks). Mais Madgalena a d’autres soucis que la méchanceté de ses voisins. Maria est tombée amoureuse d’un scaphandrier, Donato (R. Brazzi) dont la plus lucrative occupation est de racoler des pensionnaires pour des maisons réprouvées par la morale. Et Maria ne veut pas entendre les sages conseils de sa sœur. Désespérée, cette dernière provoque la mort de Donato pendant une de ses plongées. Une éruption du volcan terminera la triste vie de Magdalena. REALISATION. — William Dieterlé a utilise au maximum les nombreuses ressources du cadre vraiment particulier qui avait été choisi. Que ce soit les scènes de la carrière avec le meurtre du chien ou celles de la mer avec la découverte du cadavre, tout a un intérêt et une grandeur tragique vraiment remarquable. La photographie est également d’une très grande qualité. INTERPRETATION. — Tour à tour provocante, humble, gouailleuse ou suppliante, Anna Magnani est réellement une comédienne de grande classe. Géraldine Brooks se montre ici bien supérieure à ses créations hollywoodiennes. Quant à Rossano Brazzi, c’est un acteur au jeu sobre et intelligent. A signaler la présence du « gosse » de Voleur de Bicyclette, Enzo Staiola. — J. H. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY-BOURSEl 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 CHANGEMENT DE TITRE •i» Le film de Raymond Segard, interprété par Gaby Sylvia, Frank Villard. José de Almeyda, etc., tourné sous le titre Avalanche, s’intitulera définitivement Wanda, nom du principal personnage féminin. C’est une production Sidéral Film. A l’occasion de la sortie de FRANCIS en première exclusivité, le Service Publicité Universal, dirigé par M. Raphaël Bernard, a conçu, avec la collaboration des Ets Lefebvre, une palissade animée humoristique particulièrement attractive. La tête de FRANCIS, le mulet qui parle, fait à elle seule cinq mètres de haut. Elle est en relief et un mécanisme ingénieux fait que les oreilles se lèvent et se baissent pendant que la bouche s’ouvre et que FRANCIS cligne de l’œil ! LES AVENTURIERS DE L'AIR (G.) Film policier (83 min.) HERAUT FILM Origine : Française. Prod. : R.C.M.-Jad Films, 1950. Réal. : René Jayet. Auteur : Scén., dial, de R. Bibal. Chef-Opérateur : Marcel Villet. Musique : Jean Yatove. Décors : Eugène Roman. Montage : Marguerite Renoir. Chef-Opérateur du Son : G. Clément. Interprètes : Ginette Leclerc, Elina Labourdette, Yves Furet. Jean Murat, Jean Max, Paul Azaïs, R. Galle, Berval, J. Darges, J. Favreau. Présentation corporative (Paris) : 13 septembre 1950, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Excellent film policier, mouvementé, très bien rythmé, ayant pour cadre un champ d’aviation. On y retrouve, avec plaisir, Jean Murat et Berval entourant Ginette Leclerc. Pour tous publics, surtout celui des salles populaires. SCENARIO. — Pierre Lagarde (Y. Furet), brillant aviateur, est chargé de piloter pour le compte de Christian i (J. Max) . Il se laisse séduire par Béatrice Hobb (G. Leclerc), qui le met au courant du trafic auquel il se livre à son insu. Sur le point d’être arrêté, Christiani emmène Pierre de force. Tous ses camarades d’aviation se mettent à sa recherche et travaillent en accord avec la police. Au cours d’un combat dans l’avion, Béatrice se sacrifie pour sauver Pierre. C’est auprès de Gisèle (E. Labourdette), sa fiancée, que Pierre oubliera ce tragique épisode où il a failli perdre son honneur et sa vie. REALISATION. — Presque entièrement tourné en extérieurs sur la Côte d’Azur, la photographie est très plaisante. Le découpage et le montage fort importants dans ce genre de film, sont très habiles et le rythme est excellent. Intéressantes scènes d’aviation. INTERPRETATION. — Ginette Leclerc, dans une création qui lui est habituelle, est toujours intéressante. Elina Labourdette est très expressive. Yves Furet, Jean Murat, Paul Azaïs sont pleins d’allant. Jean Max est, une fois de plus, un traître élégant et Berval en policier marseillais s’avère très naturel. — J. L.