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X Membre du Syndicat ^ de la Presse Périodique,
0* Technique et Professionnelle R. C. Seine 2X6.468 B Télégramme : Lacifral-Pari*
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LE CINÉMA FRANÇAIS
29, rue Marsoulan, Paris (12e). Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur î 1948 : Valéry Roger.
Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier.
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Abonnements annuels
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N° 1383
30 SEPTEMBRE 1950
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx REVUE HEBDOMADAIRE sxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
LE SALON 1950
Dans tous les domaines de son activité, le Cinéma français marque une progression. Notre industrie se rétablit, année par année, dans sa situation normale.
Après la valeur intellectuelle de ses œuvres, récemment couronnées au championnat international de la Biennale de Venise, pourrons-nous bientôt célébrer la qualité de ses réalisations, sur les plans de l’image, du son et de la couleur?
La carence à peu près totale du plan Monnet à notre égard, que criait récemment encore la Commission Supérieure Technique, sera-t-elle finalement compensée par l’activité de nos Constructeurs?
Certes, le nouvel effort ne nous apporte pas les terrains, les bâtiments, les ferrailles, les câbles, tout le « gros œuvre », tant réclamé pour de meilleures possibilités techniques. Non plus que les appareillages spéciaux qui ne se trouvaient qu’en Amérique. Mais pour la perfection pratique de ses matériels d’optique et de son la France reprend, et souvent même dépasse, aujourd’hui, son avance de 1938.
Il faut aller en juger dans les soixante stands du Salon qui va s’ouvrir. Le présent
numéro de notre journal ne peut en donner que le faible reflet de ses traits noirs sur un papier.
Les Constructeurs font là une propagande commerciale assez sensationnelle (leur matériel la justifiant pleinement), pour que toute la Corporation s’anime à leurs côtés, et fasse de leur Salon, aux yeux du public, et en l’absence regrettée d’une coïncidente Quinzaine, la fête annuelle du Cinéma parisien.
Nous ne serons pas injuste. Nous rappellerons qu’à la base, — et en conséquence relative de l’institution du Fonds d’Aide, l’Exploitation a, depuis deux ans, modernisé un nombre important de ses écrans, et notamment la presque totalité de ses Etablissements des grandes villes. Le matériel de cabine exposé au Salon y trouve, ou y trouvera sa place.
Les Directeurs français se mêleront, derrière la haute façade illuminée du Marbeuf, à la foule de curieux attirés par le plateau de studio en action et le sensationnel camion électronique de M. André Debrie.
II y a là de quoi réfléchir à l’avenir du Cinématographe, d’ailleurs. Télévision, en Illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
Raymond Rouleau et Colette Richard dans LES FEMMES SONT FOLLES.
(Cliché U. F. PC.)
registrement, tirage instantané, projection sur grand écran, le tout dans une voiture automobile.
A ce seul titre la coexistence des deux Salons, du Cinéma et de l’Automobile, est pleinement justifiée !...
P. A. Harlé
PANORAMA DU CINEMA ASIATIQUE
par Jacques ANDREFOFET
RENOVATION ET INAUGURATION DU “COLISÉE” DE PARIS
C’est en 1915 qu’a été construit le Colisée, le premier cinéma des Champs-Elysées. Jeudi dernier, M. Jean Leduc, président-directeur général des Etablissements Gaumont, entouré de MM. Roger Sallard, directeur général ; Paul Cadet, directeur de l’Exploitation ; Bernard Wibaux, directeur des théâtres ; Faguer et Letheuil, chefs des services architecture et technique, et de M. Georges Peynet, l’architecte bien connu, faisait les honneurs du nouveau Colisée, complètement transformé. Nous avons dit déjà l'élégance de cette salle. Nous reviendrons sur cette réalisation parfaite.
Vendredi, une soirée de gala a eu lieu pour l’inauguration de cette salle magnifique qui ouvre ses portes avec la projection du dernier film de Jean Cocteau, Orphée.
Nos lecteurs trouveront dans ce numéro à la rubrique Technique et Matériel, la description de tous les matériels exposés au Deuxième Salon du Cinéma. Ils trouveront, de plus, des plans des différents étages de l’exposition, qui les guideront dans leur visite. Enfin, nous les prions de bien vouloir découper et utiliser l’entrée gratuite au Salon, que nous sommes heureux de leur faire parvenir.
La Société Pathé Overseas nous communique d'intéressants rapports de son correspondant en Extrême-Orient, M. Jacques Andréfouet.
Nous sommes heureux de publier cette série d’articles qui donneront à nos lecteurs des indications précieuses sur les marchés cinématographiques de l’Asie.
L — LES INDES
Tout est démesuré aux Indes : richesse des maharadjas et misère effroyable du peuple, aridité des déserts et luxuriance de la jungle, spiritualité des hommes-saints et ignorance de la masse. Le cinéma hindou n’échappe pas à cette loi des contrastes. Il donne l’impression d’un géant enfantin, aux attitudes risibles, aux prétentions outrées. Mais ce balourd montre parfois un assez beau visage, et derrière les brumes de la médiocre photographie se devinent les efforts tentés pour donner à ce corps, souffrant de gigantisme, une âme adulte.
Des statistiques publiées le plus sérieusement du monde à New Delhi, on devrait pouvoir tirer les conclusions suivantes :
635 producteurs sont enregistrés aux Indes. Dans les 53 studios du pays ont été tournés en 1948-1949 280 films que 796 distributeurs ont fait passer dans les 2.100 salles « permanentes » et les 950 « théâtres temporaires » du territoire. Et cette grandiose production a consommé quarante millions de mètres de pellicule
vierge, l’Inde étant réellement le pays du monde qui utilise le plus de pellicule après les Etats-Unis.
Et citant ces chiffres impressionnants, il sera bon de garder en tête la loi des extrêmes. Les cinémas Liberty à Bombay ou Ligiithouse à Calcutta, air-conditionnés, somptueusement décorés, avec leurs fauteuils ultra-modernes, ont peu d’équivalents en Europe. Quant aux théâtres « temporaires » de la campagne, où le public passionné s'accroupit sur la terre battue, les vaches sacrées y trouvent la nuit venue, sous les palmes qui servent de toit, un abri contre les pluies torrentielles au temps de la mousson.
Les films hindous offrent quelques particularités : d'abord ils ont généralement 7 ou 8.000 mètres de longueur. Pendant les quatre ou cinq heures de la représentation le public mange, boit, cause, vise plus ou moins adroitement les crachoirs, les mères calmant leurs nourrissons braillards. Il est absolument indispensable que le film, quelque soit son genre et les circonstances, comporte trois ou quatre chansons, deux ou trois danses et, préférable
Notrë NUMERO SPECIAL
d'Exportation est en préparation. Nous j prions nos correspondants et annon j ciers de nous faire parvenir leurs j textes et annonces au plus tôt.